Notre voyage scolaire du vendredi 4 juin 2010
Le moulin de Richard de Bas
On a vu la roue du moulin : elle faisait beaucoup de bruit !
Pour fabriquer la pâte à papier il faut :
- des chiffons ou des vieux draps coupés en morceaux
- de l’eau
- de la colle
On plonge la forme dans la pâte à papier.
On la relève bien horizontalement.
On laisse égoutter.
On enlève la couverte.
On renverse la feuille sur le feutre en appuyant très fort.
On enlève la forme.
On repose un autre feutre sur la feuille de papier pour qu’elle ne se colle pas avec les autres feuilles.
Comme il y a encore de l’eau, on doit presser les feuilles avec un pressoir les feuilles pour que l’eau
parte.
Ensuite, on laisse sécher les feuilles 36 heures environ..
Au Moulin Richard de Bas, on a aussi visité un intérieur auvergnat.
Il y avait 2 pièces : la cuisine- salle à manger et la chambre avec 3 lits.
A l’époque, les gens de dormaient pas allongés, mais presque assis.
On a aussi vu une exposition sur l’histoire du papier.
Les hommes préhistoriques utilisaient des pierres ou du bois
pour faire des dessins.
Les Egyptiens utilisaient du papyrus (une plante)
pour fabriquer des feuilles.
C’est grâce aux guêpes et aux chinois qu’on a su fabriquer du papier.
On peut aussi utiliser de la peau de mouton : c’est le parchemin, ou de la peau de veau, c’est le velin.
Au moulin de Richard de Bas, les papetiers avaient un secret de fabrication.
Les feuilles de Richard de Bas porte un signe de fabrication spécial pour qu’on le reconnaisse :
L’Ecole 1900
Dans la salle d’écriture, nous avons écrit à la plume et à l’encre violette : ce n’était pas facile !!!
Nous avons utilisé des buvards. Il y avait des trous en haut des bureaux pour placer les encriers.
Les bancs étaient accrochés au pupitre.
Au fond de la classe, il y avait un élève puni : il portait un bonnet d’âne.
Dans la classe il y avait des élèves de tous les niveaux depuis la maternelle
jusqu’au CM2.
Tous les élèves devaient porter un tablier ; le maître ou la maîtresse portaient
une blouse grise ou noire.
Les maîtresses portaient un chignon et les maîtres une moustache.
Les garçons et les filles étaient séparés : une classe pour les filles avec une maîtresse et une classe pour
les garçons avec un maître.
Les enfants venaient à l’école à pied tous les jours de l’année même en hiver, en sabot ou en galoche.
Ils prenaient le Chemin des écoliers et faisaient 4 km à pied pour
venir à l’école.
Les plus riches avaient un cartable en cuir et les plus pauvres en
carton bouilli ou en bois (fabriqué par le père ou le grand père).
Le cartable devait durer de la maternelle au CM2 !!!
Le maîtres vérifiaient la propreté des mains, des pieds, des oreilles et des cheveux tous les matins.
Si un seul enfant avait des poux, le maître rasait toutes les têtes avec un rasoir.
Il y avait un remède fait avec des vipères dans une bouteille : les enfants en buvaient quand ils avaient
mal au ventre.
Les enfants apportaient leur repas de midi dans une gamelle : au menu, de la soupe tous les jours !!!
Ils devaient manger très vite, var il n’y avait que 4 places sur le banc.
Ils devaient aussi faire la vaisselle.
Les maîtres avaient un grand bâton pour monter les cartes ou le tableau, mais aussi pour taper sur la
tête des bavards et des polissons.
Ils pouvaient aussi tirer les oreilles et taper sur les doigts avec une règle carrée.
La classe était chauffée par un poêle à bois et chaque enfant devait venir le matin à l’école avec une
bûche.
Les maîtres et les maîtresses d’école habitaient sur place dans un appartement au dernier étage.
Les élèves qui habitaient trop loin pouvaient, en hiver, dormir dans le dortoir.
Cette journée a été :
belle, magnifique, excellente, merveilleuse, originale,
intéressante, chouette, extraordinaire ….
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