
généraux de la pensée qu'elle met en  œuvre (Desco, p.38 ; EP, p.32) mais par la radicalité de 
sa dimension  critique (Desco, p.38 ; EP, p.33). Je ne suis donc absolument pas d’accord  avec 
Michel Tozzi et Oscar Brénifier qui pensent que la philosophicité  se définit par des exigences 
intellectuelles. De plus, pour ce qui  concerne Oscar Brenifier, je pense que Franck Lelièvre a 
raison, la  pratique Brenifienne est une méthode brutale qui s’apparente à l’emprise  mentale 
et donc pas à la philosophie. Il s’agit d’une technique de  manipulation dans laquelle le maître 
devient un gourou, il écrit : Et  ainsi sans fin, au gré du bon plaisir de l’animateur selon toutes 
les  possibilités des « questions sur la question » et avec toute la  panoplie des pressions 
psychologiques : abaisser pour élever enfin,  mais après la génuflexion devant le « maître », 
rires, silence,  reproches, séduction etc. Impossible de rester sans accepter d’être  complice de 
cette irrespirable procédure d’humiliation et de  manipulation. Il s’agit d’une procédure 
perverse. Elle provoque ou  appelle le conflit ou la complicité, voire davantage. 
 
Et donc, Jean-Yves Château a raison lorsqu’il écrit que les pratiques  philosophiques à l’école 
sont dangereuses d’abord, parce qu’elles  conduisent, en usurpant le nom même de 
philosophie pour qualifier des  activités dogmatiques à teneur idéologique, à dénaturer un 
authentique  enseignement philosophique. Ensuite, parce que de telles activités  conduisent à 
« démoraliser » les enfants et contredisent le principe  de laïcité. Il n’a malheureusement tort 
sur aucun de ces deux points  car les pratiques de certains praticiens et promoteurs sont  
dogmatiques à haute teneur idéologique et les actions de certains  participants et de certains 
membres de ce comité de pilotage sont d’une  déontologie des plus douteuses. J’ai déjà parlé 
de Lévine et de  Chambard, mais Doutrelepont n’est pas mal non plus. Trouvant qu’Irene  de 
Puig et Beate Borresen n’avaient pas grand chose à dire, elle s’est  proposée pour les 
remplacer. Que  dire de l’annulation de leur venue  par Gilles Abel et Martine Nolis la veille 
du colloque ? Ca devait  être parce que Decostre et Doutrelepont était présentes. Que dire des  
divas lipmaniennes qui n’ont envoyé aucune contribution mais qui ont  été très exigeantes et 
m’ont tané pour avoir le matériel qu’elles  demandaient. Elles n’ont même pas proposé de 
payer leur inscription et  leurs repas comme c’était convenu. Qu’en est-il de Bruno Magret qui 
s’est  comporté comme un tyran lors de l’atelier qu’il a animé ? Que penser  de Michel Tozzi 
qui, comme les divas lipmaniennes, a eu du mal à  comprendre que les ateliers n’étaient pas 
exclusivement les leurs ? D’Oscar  Brenifier qui voulant absolument animer son atelier a 
décidé tout seul  que les ateliers qui ont eu lieu le vendredi n’auront pas lieu le  samedi ? Et 
de  l’ensemble du comité de pilotage, Jean-Pierre  Gabrielli en tête, qui n’ont pas compris que 
les spécialistes et les  témoins ne devait parler que 5 à 10 mn et retourner dans la salle ?  Que 
dire de ceux, organisateurs du colloque ou membres de comité de  pilotage, qui font passer 
avant tout leur institution, avant le  colloque et la philosophie bien sûr, mais surtout avant les 
personnes  ? Sans parler de la délinquance relationnelle, divulgation de méls,  menaces à 
peine voilées, agressions que, à part moi bien sûr, seul  Gilles Geneviève à dénoncé ce qui lui 
a certainement valu d’être  proposé pour l’exclusion du comité de pilotage - sentence à 
laquelle,  contrairement à moi, il a de justesse échappé - et des réticences à s’expliquer  au 
sein même du comité de pilotage mais aussi ici sur cette liste. 
 
Quelle manière de vivre de tels individus donnent-ils à méditer à de  jeunes enfants ? Et puis 
n’est-ce pas une injure pour les collègues ou  pour nos camarades ? J’ai pour ma part une 
autre idée de la  philosophie, du philosopher et des relations avec les autres.