Physiologie

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Physiologie
PHYSIO 004
20/09/05
L’appareil génital masculin
L’organe de reproduction sert de transport, de stockage, de nutrition et d’organe excréteur de
gamètes. Les testicules sécrètent des hormones : ils ont une fonction endocrine. Le tractus
génital formé des voies spermatiques intra testiculaires (tube droit et ‘rete testis’ et des voies
spermatiques extra testiculaires (système de canaux avec les canaux efférents, l’épididyme, le
canal déférent, le canal éjaculateur et des glandes annexes (vésicule séminale, prostate et les
glandes bulbo-urénales). Ces glandes exocrines sécrètent le liquide de transport et de
nutrition. L’ensemble spermatozoïde + liquide séminal donne le sperme. Le tractus est
représenté par l’urètre : partie prostatique, périnéal, pénal : méat urinaire.
Le tube séminifère est limité par une gaine tubulaire mince formée de la lame ou membrane
basale, de fibroblastes, de fibres contractiles, de collagène, et la gaine tubulaire est appelée
membrane propre du tube séminifère. Entre les tubes il y a un tissu conjonctif lâche qui
contient des cellules endocrines, isolées ou en groupe à proximité de capillaires. Ce sont des
cellules de Leydig. Elles sécrètent de la testostérone. Elles sont aussi appelées cellules
interstitielles est sont tapissées d’épithéliums stratifiés. Les cellules sont disposées en 4 à 8
couches. Les cellules de Sertoli sont des cellules hautes qui atteignent la lumière du tube par
leur pôle apical. Au microscope électronique les limites sont indécelables d’où un aspect
synsitiale. Les cellules de Sertoli traversent toute la paroi avec un aspect de chandelier. Elles
sont situées au pôle basal ou parabasal. Elles sont perpendiculaires à la membrane basale. On
note la présence de nombreux lysosome ainsi que de nombreux filaments, des microtubules,
du glycogène, des gouttelettes lipidiques et les cellules voisines sont attachées entre elles par
des jonctions serrées ce qui délimite un logement basal où sont logé les spermatogonies. Le
comportement aluminale comprend les spermatocytes I et II ainsi que les spermatides. La
prophase de 1ère division de méiose comprend divers stades : stade leptotène, stade ligotène,
stade pachytène, stade diplotène et la diacynèse. Aux cours de ces stades s’effectuent kes
échanges géniques entre les autosomes. Les chromosomes sexuels sont protégés de ces
échanges par leur isolement dans la vésicule juxta nucléaire (vésicule sexuelle)
Cellules germinales
Elles sont successivement placées de la périphérie vers la lumière du tube séminifère.
A) Les spermatogonies : petites cellules arrondies ou ovalaires (10 à 15 microns de
diamètre) plaquées sur la membrane basale. On en distingue 3 sortes selon la forme du
noyau : ceux à chromatine fine et sombre, ceux à chromatine clair et ceux à
chromatine mottée et à nucléole bien visible.
B) Les spermatocytes de 1er ordre : cellules arrondies, volumineuses, noyau en méiose et
surtout en prophase.
C) Les spermatocytes de 2ème ordre : cellules rondes, plus petites et moins nombreuses.
Lorsqu’on examine une coupe, on voit que leur résistance est fugueuse.
D) Les spermatides : très nombreux et les plus petits (6 à 7 microns de diamètre). Ils n’ont
pas de stade de division mais subissent de nombreuses transformations.
E) Les spermatozoïdes : 60 microns de longueur, tête conique, aplati, sombre de 4 à 5
microns de long, contenant le noyau et un flagelle séparé de la tête par le col et
comprenant la pièce principale, intermédiaire et terminale.
L’acrosome : lysosome géant avec enzymes hydrolytiques ce qui permet la fécondation grâce
à la dissociation de la granulosa et de la zone pellucide.
L’appareil génital féminin
Ensemble d’organes : ovaires, trompe de falope, utérus, vagin. Le vagin se poursuit à
l’extérieur par le vestibule (qui débouche sur les glandes de partholine, la vulve, les petites
lèvres, les grandes lèvres et le clitoris. Ces organes assurent la reproduction, assurent le
cheminement des gamètes mâles, la fécondation de l’ovule ; le transite et l’implantation de
l’œuf, le développement embryonnaire depuis le fœtus jusqu'à l’accouchement. De la puberté
à la ménopause, les organes génitaux sont soumis à des cycles de 28 jours en moyenne. Tous
ces phénomènes sont sous le contrôle neuro-hormonal, hypothalamo-hypophysaire et ovarien.
Les ovaires sont de petits organes ovoïdes aplatis d’environ 4cm. Ils sont situés latéralement
dans le compartiment péluvien. Ils ont une fonction exocrine, sécrétion d’hormones stéroïdes :
œstrogène et progestérone.
Les ovaires : 1ère phase du cycle, du 1er au 14ème jour (le cycle débute au début des règles). Ce
cycle est séparé entre ses 2 phases par la ponte ovulaire et il est clôt par le début de
l’écoulement sanguin au 28ème jour. Ces modifications entraînent le cycle ovarien. L’ovaire
est attaché par le mésovarium qui permet le passage des vaisseaux et des nerfs dans l’ovaire.
Il est tapissé par des épithéliums cubiques simples. C’est une prolongation du revêtement
épithélial du mésovarium. On recense 2 zones :
- La zone médullaire : elle est constituée de tissu conjonctif fibreux qui contient des
vaisseaux sanguins, des vaisseaux lymphatiques et des nerfs. On remarque la présence
d’artères spiralées (hélicine).
- La zone corticale : constituée en couche de tissu conjonctif dense qui se trouve sous
l’épithélium et l’albuginé qui donne un état blanchâtre à l’ovaire et aux follicules
ovariens qui sont éparpillés dans l’oestroma. On peut trouver les formes de
dégénérescence des follicules appelées corps fibreux.
Dans les follicules ovariens, on distingue 2 types :
- Les follicules évolutifs (gamétogenèse) dont un seul par cycle atteindra la maturité et
les follicules involutifs qui vont dégénérer. Ils ont la même structure morphologique.
On trouve dans l’ordre d’évolution : le follicule primordial, follicule primaire, follicule
secondaire, follicule tertiaire (préentral), follicule cavitaire. Le follicule mûr est appelé
follicule de Graaf. Il contient un ovocyte de 1er ordre aux chromosomes 2n bloqués au
stade de la prophase de la 1ère division de la méiose (diplotène).
- Les follicules primordiaux qui sont très petits (50 à 60 microns), ils ont un noyau
volumineux (aspect quiescent), ils ont leur chromosomes dispersés et il possèdent 1 à
2 nucléoles. Leur coque est formée d’une seule couche de cellules folliculeuses plates
entourées par une membrane basale épaisse.
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Follicule primaire : aspect des cellules : cubiques
Follicule secondaire : mise en place d’une 2ème assise cellulaire puis augmentation
continue du nombre de cellules folliculeuses qui constituent la granulosa. L’ovocyte I
augmente de volume (40  60 microns) et s’entoure d’une enveloppe de
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glycoprotéines (membrane pellucide). Au microscope électronique, on peut voir des
microvillosités appartenants à l’ovocyte ainsi que des jonctions gaps (jonction
perméable permettant les échanges métaboliques ovocyte/granulosa). Il existe
également des fonctions adhérentes, ce qui explique qu’une petite masse restera
attachée à l’ovule au moment de l’ovulation.
Follicule tertiaire : apparition de petites cavités au sein de la granulosa. Il se
caractérise également par la différentiation de thèques. C’est ce qui caractérise le
follicule préantral. A ce stade le follicule aquière sa fonction endocrine. Les cellules
de la thèque interne stimulées par la LH sécrètent des androgènes (testostérone) et les
cellules de la granulosa stimulées par la FSH transforment cette testostérone en
œstrogène par un mécanisme d’aromatisation. Le follicule et l’ovocyte continuent leur
croissance et le follicule atteint alors plusieurs millimètres.
Follicule de Graaf : d’une taille de 2cm environ ainsi que l’ovocyte I (120 microns)
qui fait sailli à la surface de l’ovaire qu’il va déformer. L’ovaire va devenir mince et
translucide au niveau du stigma sous l’action d’une décharge plasmatique sous l’action
de la FSH et de la LH. L’ovocyte I achève sa maturation : il termine la 1ère division de
méiose donnant naissance à 2 cellules n (haploïde) ce qui libère un ovocyte II et ce qui
fait démarrer la 2nd division de la méiose jusqu’à un blocage en métaphase II. Dans les
heures qui suivent le pic ovulatoire, la pression augmente, une vasoconstriction
localisée dans le stigma provoque une héstiani (manque d’oxygène). Il s’en suis une
nécrose tissulaire responsable de la rupture de la paroi moléculaire et du stigma.
L’ovocyte II (ovule) reste entouré de la corona radiata et d’un amas de cellules
(cumulus ophorius). Ce liquide plus ou moins visqueux se déverse dans la cavité
péritonéale. L’ovule est alors captée par le pavillon de la trompe de falope et la ponte
ovulaire a lieu 36 heures après le pic hormonal. Le follicule de Graaf se transforme
alors en corps jaune.
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