Passé Simple / Imparfait dans l’Arlésienne
Étude de temps en comparant une grammaire traditionnelle
et une grammaire de
Molendijk.
Bouke Bontekoe, S 1605100
1. L’imparfait révèle la simultanéité globale par rapport à un
autre fait.
2. Le fait exprimé dans le verbe réfère toujours à un autre
fait
3. Dans une suite d’actions, le fait exprimé dans le verbe a
une fonction descriptive.
4. L’imparfait révèle qu’on pourrait s’attendre au fait
exprimé dans le verbe(, par le rapport avec un autre
verbe).
5. L’imparfait révèle un rapport contrastif du fait exprimé
dans le verbe par rapport à un autre fait.
Exemples de justification de temps dans l’Arlésienne:
[..] est un fait accessoire ;
un événement valable
pour tout le temps que la
mère lui dit : [l. 29]
[..] est un événement
valable pour tout le temps
que la mère lui dit : [l. 29]
[..] est un fait acc. (La
description d’une habitude)
[..] est une habitude valable
pour tout le temps que Jan
était lassé par sa fierté. (etc., je
n’ai prouvé que ce que la
grammaire traditionnelle
n’admet pas toujours un
rapport avec un autre fait)
[..] est un fait acc. (la
description d’un état de
besoin : de dormir [l. 41])
[..] est valable pour tout le
temps qu’on alla se coucher.
[..] est un fait acc. (le
commentaire d’une action)
[..] est l’emploi narratif de
l’imparfait : on le revit au bal,
au cabaret, dans les ferrades
[..] c.-à-d. qu’on pourrait
s’attendre à ce que le père
dirait : [l. 34]
6. Le passé simple peut révéler la postériorité, la
simultanéité partielle / progressive par rapport à un autre
fait
7. Le passé simple peut révéler que le fait exprimé dans le
A. Leeuwin-van de Ven e.a. (1997) L’essentiel de la grammaire Française. Groningen,
Wolters-Noordhoff, pp. 186-188