Compte-rendu partiel et partial sous forme de restitution de

AFQUARIS 2013 Prise de notes en guise de Compte-rendu
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Christophe Geisler pour AFQUARIS/AFQHO/JIQHS
Surbrillance : mots clés. Les diaporamas sont en ligne sur le site web : liens en dernière page.
Les JIQHS ont parrainé le lancement d’AFQUARIS en 2012 (Président, Isam Khay, CHU de
Marrakech) Lancement réussi à Marrakech, ces 18 et 19 janvier 2013 avec partage d’expériences au
sein de la francophonie, nombreuses rencontres et réunion du bureau d’AFQUARIS.
Docteur NASSERI, représentant du ministre de la santé du Marocain : mot d’accueil
Constitution de juillet 2011 : renforcement des droits, notamment les droits à une santé de
qualité. La qualité, de plus en plus est un droit, elle est totale / pas partielle pour le patient.
Chantiers largement engagés : accréditation, classement des hôpitaux, indicateurs et données
factuelles, formations et recrutement de QGR et hygiène
Développement d’outils, de moyens, de processus. Mise en place progressive
dorganisations plus intelligentes.
Démarches locales avec de nombreux partenariats avec les pays francophones. Nous
souhaitons un profond changement et nous avons la volonté d’agir.
1999 : premier plan national amélioration continue, sécurité, normalisation, enquête / IN,
concours qualité pour Etat volontaires, Matrice de performance en 126 critères, élaboration
des RBP, normalisation des établissements, accréditation de 19 hôpitaux (avec la HAS),
audits cliniques, la performance, plan de future régionalisation du ministère de la santé,
accréditations spécialisées (Santé Mentale, oncologie,…).
Sur de nombreux sujets, des circulaires ont été diffusées.
A faire : la matériovigilance, la réactovigilance
Dr Marius LAURENT, SPF, service public fédéral, Belgique
La région flamande a pris des initiatives, des villes aussi.
Développer le cycle qualité. Exigence d’un rapport annuel national, service par service.
P4Q : pay for quality. Des budgets « bonus », spécialité par spécialité, et un budget
transversal. C’est un bon incitatif. Développement de l’EFQM.
2007-2012 : Mesurer, agir, déclarer. Dont volet important : la culture de sécurité
Gilbert MOUNIER, SoFGRES
o Présentations des enjeux : démarche orientée patient ; éléments d’épidémiologie (To
err is human, ENEIS 1 et 2) ; coût non qualité (cf Zyneb Or, DRESS 2011) ;
contexte réglementaire en sanitaire français ; procédure de certification
o Enjeux sociétal : l’accès aux soins pour tous, améliorer la qualité et la sécurité ses
soins, accroître l’efficience de la prise en charge, mieux utiliser les ressources
Mise en œuvre :
o déclinaison de la réglementation, lien Etat, HAS, établissement de santé ; v2014 ;
processus de prise en charge + management par la qualité + comptes qualité ;
o qualité et risques, deux faces d’une même pièce ; approche systémique
o zoom sur la déclaration des évènements indésirables ; culture sécurité
Perspectives, prospectives : tendance forte de textes « systèmes de management intégré » ;
Prévenir l’ « effet soufflé » en certification ; Maitriser le circuit du médicament ; Politique
de transparence
Karim LAARIBI, ESA Beyrouth
Le Liban, particularité : CHU et fac de médecine privés. Trois langues.
Premier programme de MPQ depuis 2005 sur l’ensemble du système de santé = primaire,
aigu, prévention, accès au soin, efficience, formation continue, droit du malade et
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consentement éclairé. Gros progrès et même plus. Au final = success story malgré début un
peu tendu.
1ère accréditation : auditeurs externes imposés, par service, sur les ressources, les processus
et les structures,… développement des comités, des évaluations des compétences médicales
(choc culturel), impact financier (idem),
2èmes accréditation : préparé avec toutes les parties prenantes, nouveau référentiel et
autoévaluation. Tout accessible sur le web. Déconnexion d’avec le financement. Résultats
publiés. Rebondissement et bon résultat, forte dynamique.
3ème itération, en cours : accréditation sur cycle de trois ans dont plan d’action. améliorer la
PEC globale, l’application des RBP.
Le ministère s’est investi : forte actualisation de la réglementation.
Nathalie DEMARCELIS-WARIN*, Cyrano et RISQ H, Montréal, Québec
Enjeu démographique et départs importants à la retraite
Un cas emblématique et déclencheur il y a dix ans (Beauchemin-Perrault) : l’humain
derrière l’EIG. Et aussi : 2004 Etude de Baker 7% des patients adultes victimes d’EI.
Nouveau : obligation d’informer, obligation de tout déclarer. (Intégré au code de
déontologie médicale). NMW « J’ai beaucoup travaillé sur les formulaires de déclaration. »
Le comité de gestion des risques analyse et guide les plans d’action.
Registre national des incidents et accidents. Rapport de synthèse diffusé dans la presse : la
première fois, ça fait la une, la deuxième fois, une page intérieure, la troisième fois, un
article.
L’accréditation est obligatoire. Développement des Pratiques organisationnelles requises :
les POR (!). Le point 6.2 = Développer les suggestions positives, les projets innovateurs.
Bilan des 10 ans : progrès visibles. Mais sous déclaration. Développer les REX.
Grosse étude récente de la perception des risques par la population : le risque lié au service
de santé préoccupe la population (important).
Serge PECHON*, CIPIQ-S, Luxembourg
Visioconférences du CIPIQ-S
Les IQ : incitants qualité. Pas de réglementation mais une démarche volontaire. Structurer le
management autour de la qualité. Incitation financière importante selon un score qui peut
faire 2% du budget !
Référentiel EFQM ; logique RADAR très exigeante (Résultats attendus, concevoir la
bonne Approche, Déployer correctement, évaluer l’Approche et le déploiement en Retour).
Equilibre entre obligations de moyens et obligations de résultats. Créer de la valeur pour le
client, pas que médicale. Implication du personnel, innovation, et vers un avenir durable.
Limite EFQM : vocabulaire entreprise, pas de critère obligatoire sur la sécurité, pas de
focalisation sur les pratiques médicales. Donc il faut les rajouter.
Enquête nationale de satisfaction des patients. Pistes d’amélioration : dont le soutien
émotionnel des patients.
Débats : Partout qualité et sécurité sont indissociables. Partout, développer l’appropriation par le
terrain. La santé = faire du bien. Or nous couvrons que nous produisons aussi du mal :
maltraitance, mal soigner, erreur, infections… Or dans tous les pays, des gens se lèvent, disent non,
et voient des manières d’agir que les professionnels oublient.
Science émergente de la qualité, du risque. Et des progrès arrivent. Mais on est au début d’un
processus très très long d’apprentissage. Difficile de replacer le patient au centre alors que les PEC
sont toujours plus complexes. A première vue, les ressources manquent.
L’omniprésence du Facteur Organisationnel et Humain : nécessaire de soigner l’hôpital qui soigne.
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Abdelkader TRAORE, faculté de médecine de Bamako et CHU point G, Mali
Début réel de mobilisation depuis plusieurs années
Réorganisation des hôpitaux (1er niveau, 2e, 3e), loi hospitalière, comités et commissions
spécialisés dans les établissements, dont HH et QGR, projet d’établissement suivi chaque
année
Rapport trisannuel du ministre avec place importante de la qualité
ANEH agence nationale d’évaluation des hôpitaux, ANQ (Agence nationale de la qualité,
créée en 2012, domaine général y compris sanitaire)
Pas de référentiels nationaux
Bernard CHANFREAU, Université de Bordeaux et RIPAPQS Réseau international pour
l’amélioration et la planification de la qualité des soins (Afrique francophone de l’ouest : Benin,
Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Sénégal, Guinée, Libéria, Cameroun)
Pour qu’un projet marche, il faut une implication forte des ministres, un fonds d’appui au
service des pays de la zone.
C’est le cas de ce benchmarking action entre les huit pays. Pb 1 : mortalité maternelle et
infantile : les standards, les normes existent mais décalage entre le ministère et la réalité du
terrain. Donc mettre en place de façon participative un système de signalement, former à
l’hygiène, trier les déchets, équiper en matériels.
Résultats encourageants.
Nous avons créé la Ligue des patients de l’Afrique de l’Ouest. C’est un bon aiguillon pour
faire bouger le système. Mettre en place des cellules de réclamation. Un pays pauvre peut
devenir leader par la qualité : ex La Havane.
France Accréditation, Karim LAARIBI
Organisme sans but lucratif qui accrédite selon les exigences du système français.
France Accréditation organise la certification des établissements francophone et non
francophones, tous volontaires, selon le référentiel de la HAS, avec des experts visiteurs
chevronnés. Santé made in France. Le volontariat importe beaucoup et se traduit par un fort
engagement des équipes et un travail en profondeur.
Pour savoir si un système est performant, il faut que les parties prenantes du système soient
impliquées dans les dispositifs d’évaluation, de communication et de conduite des actions.
Pour se transformer sur le terrain, les trois cercles : le micro système (le plus important), le
système autour, l’institution autour. Ils sont en interaction. Tous ensembles pour créer de la
valeur pour le patient, avec des actions très soutenues sur le terrain. C’est le terrain qui crée
la valeur. Valeur clinique, valeur satisfaction, valeur coût et risques pour le patient. Patient
value compass. Darthmouth. Kaplan.
Améliorer notre capacité à changer, nos processus clés, notre relation aux usagers, notre
marge pour investir et progresser. Et s’évaluer sur ces quatre dimensions au niveau du
microsystème, le terrain. La certification française actuelle s’oriente vers la reconnaissance
des équipes performantes et leur certification. Bonne voie.
Dr Daniel CHARTRAND, anesthésiste réanimateur, dir adjoint + Université McGill et psdt
du comité pour la sécurité des patients
La première question à se poser : quels sont les points forts de mon unité ?
Mot clé : empowerment
Principe clé : travail très collaboratif pour élaborer les normes, les référentiels, et surtout
conduire des essais pour valider ces RCP et se les approprier sur le terrain
Nouveau et + en + important : les Pratiques organisationnels requises. 35 mises en ligne sur
internet. Essentielles pour la sécurité. Mise à l’essai et réactualisées.
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Lyne PELLETIER, directrice du conseil québécois d’agrément, Québec
Un personnel mobilisé
Une écoute forte de la clientèle
Définition de l’innovation : « nouveau, crée de la valeur, optimise les ressources, se mesure,
est transférable ». Innovation = fondamental en qualité, en conduite du changement.
Notion de milieu novateur, ça se repère, ça s’encourage. Culture partagée par tous dans un
« milieu novateur » : s’engager (16%), collaborer (21%), penser autrement (génération
d’idée) (30%), s’exposer, valoriser, adhérer. Le jeu de l’oie : le parcours pour progresser.
Donner une finalité.
Reconnaissance = moteur de motivation. Label Milieu novateur.
Présidence de la séance : Pr HARIF, directeur du CHU de Marrakech
Pr Ali Ibrahim TOURE, Niger, Hôpital National de Labordé, doyen honoraire
Prendre conscience des distances : 1,2 km2, 16 m° habitants, juqu »à trois jours de
voiture pour se rendre à la capitale. Importance de la pauvreté, de la population villageoise,
du manque de ressources locales
Importante mortalité infantile et maternelle (accouchement à domicile, première naissance à
16 ans, 7 enfants par femme), mais aussi : pathologies respiratoires, paludisme, problèmes
alimentaires, pédiatrie
Soins de tout premier recours, au village, la « case sanitaire »
Qualité : dès années 1990, grâce aux programmes internationaux USAID, Projet AQ face à
la mortalité, au paludisme, à la malnutrition (AQ : assurance qualité, le terme étant courant
pour désigner les démarches QGRHH au Niger). Approche d’emblée collaborative. gion
pilote, expérimentation, dissémination progressive, consolidation. Engagement des sites,
planification concertée, formations. Réussite.
2005 : première conférence nationale, mise en place de coach régionaux, déploiement de
méthodologie (approche par processus des étapes de la prise en charge, formation, visites de
coaching). Premiers succès.
Plan 2009-2013 : extension des démarches qualité aux PEC des adultes, aux centres de
prescription médicale, IN, AES, déchets, environnement de travail avec le 5S kaizen.
Télémédecine pour la FMC, centres de formation et téléenseignement, télédiagnostic)
AQ centré sur l’amélioration des conditions de travail depuis 2009. Hôpital National
Lamordé, plan 5S avec les japonais de la JICA. Remarquable. Perspective : étendre partout
ces programmes, institutionnaliser, approfondir encore.
Immense danger émergeant des faux médicaments et des réseaux d’approvisionnements (pb
avec toute l’Afrique de l’ouest).
Pr Pierre PARNEIX, CCLIN sur Ouest, CHU Bordeaux, SFHH
Succès depuis 2000, mais léger essoufflement actuellement. 2009-2013 = troisième plan
national. Avec des objectifs chiffrés.
Reco : Surveiller et prévenir. Gestion des RIAS.
Les CCLIN, réseaux
Modèle basé sur les équipes opérationnelles d’hygiène ; objectif : faire reconnaître la
fonction infirmière hygiéniste.
Objectif « zéro IN » en chirurgie orthopédique, dans les soins : cela devient envisageable.
ORION (une méthode simple de traitement des problèmes).
Rôle des associations des usagers (LIEN).
Nouveau et important système de déclaration et de capitalisation externe.
Exemple des progrès sur l’endoscopie et le développement des bonnes pratiques.
Développement des visites de risques. Elaboré par le CCECQA.
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Pr Mohamed BENBACHIR, QUALI-MAGREB
Programme de lutte contre les IN au Maroc. 130 établissements au Maroc.
1994 Création du premier CLIN, CHU Casablanca, à l’initiative des professionnels de santé,
2004 Lancement du programme national dans le cadre de la grande réforme nationale
hospitalière. Régionalisation autour des 5 CHU, responsabilisation, création des cellules
spécialisées, clarification des missions, plans d’action très pragmatiques. Premier maillage.
Succès. Il y a plus de 30 CLIN aujourd’hui. Il y a de très belles réalisations même dans des
petits hôpitaux.
Mais manque encore de ressources sur le terrain et de plan d’action national. Aller vers des
référents dans les services. Le déploiement d’EOH, équipes opérationnelles d’urgence. Lier
lutte contre les IN avec gestion des risques. Promouvoir les audits et les pratiques
d’évaluation.
Développer les formations diplômantes. Casablanca. Perspective d’extension aux autres
CHU. Journées de la Société marocaine d’hygiène hospitalière. Partenariats avec de
nombreux pays francophones, y compris l’OMS locale.
Remarque de la salle. Ne faudrait-il pas relier les 5 CHU tout de suite et entraîner les autres
établissements ? Remarque CG : beaucoup communiquer. Monter l’opération mains propres
en partenariat avec Valérie Drouvot (Cinq ans d’expérience, succès considérable) ?
Dr Fabien SQUINAZI, directeur du laboratoire d’hygiène de la ville de Paris
Air, eau, déchets de surface, matériels, textiles, fluides, organisation du tavail :
biocontanimation d’origine humaine ou environnementale
Norme ISO 14698-1 de maîtrise des biocontamination.
EAU : Legionella, microbactéries multiples qui s’attachent, se développent, de disséminent
et contaminent les personnes. Voir les facteurs limitants : Guide technique de l’eau en
milieu hospitalier (2005). Exemple : température > 50°C en tout point du circuit d’eau pour
limiter la legionella.
AIR : filtration, pression, LINGE : démarche RABC
SURFACES : procédures de bionettoyages maintenant bien établies.
Importance de la propreté visuelle, du confort olfactif : crée un effet d’entraînement et une
vigilance. Importance de l’implication quotidienne.
Participante : Hourie MINASSIAN, Suisse. Nous avons monté l’Alliance des infirmières
retraitées, réseau de professionnels des pays « riches », et nous offrons nos ressources bénévolement
à ceux qui ont des besoins. Nous proposons de venir vous transmettre nos compétences, notre
expérience. Accueil chaleureux de la salle et nombreuses réactions.
Idée : créer le club AFQUARIS des QGR retraités francophones.
Dr Patrice ROUSSEL, HAS, coordinateur du guide de la HAS sur la sécurité
Les vigilances déclenchées à la suite d’événements intolérables et retentissants
Centrage des missions des CME sur la qualité et les risques
Nouveau : la mise en place de « système de management » qui a un impact réel sur la
qualité : radiothérapie, médicament, … approche système nouvelle pour les acteurs
Mots clés, EIG, EPR événements porteurs de risques (presqu’accident)
Guide méthodologique très complet publié en 2012. A la demande du ministère.
Approche la sécurité est une des huit missions de la qualité, systémique, maturité
institutionnelle. Deming, Shortell, etc. FOH. Facteurs organisationnels et humains.
Management : un saut culturel. Gouvernance de la démarche : saut culturel aussi.
thodes et outils : présentation, conseils, etc.
Une équipe peut être avancée dans un établissement de faible maturité
Tout est processus.
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