Sélection des livres Environnement

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PRESENTATION DES LIVRES
Le dernier homme de Fukushima de Antonio Pagnotta
Ce récit est l'histoire vraie d'un homme
exceptionnel, d'un personnage de légende.
Naoto Matsumura, tel un samouraï sans maître,
a refusé en mars 2011 d'évacuer la zone
interdite autour de la centrale explosée de
Fukushima. Malgré le tsunami et l'apocalypse
nucléaire, malgré les réacteurs qui, deux ans
après, continuent de cracher de la radioactivité,
il a choisi de rester sur la terre de ses ancêtres,
dans sa ferme, auprès des quelques animaux
encore vivants. Il est aujourd'hui le dernier
habitant de Fukushima.
Par cet acte de résistance, le fermier manifeste
sa colère face à Tepco, le géant de l'industrie
nucléaire, mais préserve aussi son honneur en
refusant le sort des habitants évacués des zones
contaminées, condamnés à l'errance aujourd'hui et demain aux maladies
certaines, pour finir tels des parias. Dans son combat, Matsumura porte toute
l'humanité de celui qui refuse de se soumettre à la bureaucratie, à la finance et au
lobby nucléaire, dont les choix sont d'abord économiques : sauver le pays de la
faillite à n'importe quel coût humain, y compris le sacrifice des enfants.
À travers le lien qu'il maintient entre l'homme et la nature, le respect et le soin
qu'il doit aux pierres, aux plantes et aux bêtes, il incarne la lutte de la terre
contre le nucléaire, le jour après l'apocalypse. Matsumura est bien plus qu'un
militant écologiste ; pour trouver la force de survivre, et sauver sa ville, il puise
dans le Japon de la religion et des philosophies ancestrales.
Antonio Pagnotta, photoreporter pour des news français et étrangers, est un
habitué des zones interdites. A partir d'avril 2011, il est entré à plusieurs reprises
dans la zone rouge de Fukushima. Sans parler des risques liés aux radiations,
toute personne qui pénètre la zone risque une amende ou un mois de prison, ou
les deux.
1
La montagne habitée de Paul André COUMES
Vivre loin des villes, dans des espaces
sauvages, est un rêve qui court à travers
toute l'histoire des hommes. Et, de plus
en plus fréquemment, que ce soit dans
la viticulture ou l'agriculture, des
hommes et des femmes choisissent de
reprendre
des
exploitations,
abandonnant d'autres métiers et d'autres
vies. Le Haut-Jura est l'une des régions
françaises où l'exode rural s'est buté à
ce mouvement du retour. Et,
contrairement à d'autres territoires, bien
que ses records de froid lui valent le
surnom de Petite Sibérie, la montagne y
est habitée toute l'année. Paul-André Coumes nous fait découvrir la vie d'une
ferme où deux générations d'hommes et de femmes partagent le métier
d'éleveurs et producteurs de fromages. Ils se sont installés dans cette petite
combe de Laisia, à 1200 mètres d'altitude, en deux vagues : au début des années
1980 puis à la fin des années 2000. La ferme, construite au XIXe siècle, est
typique de l'architecture locale avec son toit à quatre pans et ses tavaillons
d'épicéa. On y trouve des poules, des cochons et des vaches, bien sûr, premier
maillon de la fabrication du fromage. Paysans mais aussi militants, ses habitants
cultivent un esprit d'autonomie et d'échanges dans un pays à la beauté rude qui
exige du caractère mais n'a jamais cessé de faire naître des vocations.
Paul-André Coumes
Photographe naturaliste professionnel, spécialisé en paysages et faune sauvage,
Paul-André Coumes a publié plusieurs ouvrages dont Pêcheur d'estuaire (2011)
et Le Volcan aux abeilles (2012) au Rouergue. Il collabore également avec la
presse magazine (Terre Sauvage, Campagne Décoration, Le Journal du Bois).
Ses images témoignent de la beauté de la nature pour faire comprendre la
nécessité de la protéger.
2
Changeons d’énergie : transition, mode d’emploi de l’Association
Negawatt
Après Manifeste Négawatt, l'association négaWatt nous
sensibilise aux moyens collectifs et individuels que
nous pouvons mettre en œuvre au quotidien pour
réduire nos dépenses énergétiques. Un petit guide à la
portée de tous pour lutter contre tous les gaspillages et
les dépenses d'énergies inutiles.
Biographie de l'auteur
Créée en septembre 2001, l'association négaWatt rassemble fin 2012 plus de 1
000 adhérents à travers la France, des personnes aux métiers très variés, pour la
plupart impliquées dans le secteur de l'énergie. Ingénieurs, architectes,
sociologues, juristes, économistes ou responsables associatifs s'y côtoient pour
échanger autour d'un objectif commun : promouvoir un nouveau modèle
énergétique donnant la priorité à la sobriété, à l'efficacité et aux énergies
renouvelables, qui sont les trois piliers fondateurs de la "démarche négaWatt".
La Compagnie des négaWatts, un collège de 27 experts aux spécialités
complémentaires, constitue la cheville ouvrière de l'association : c'est elle qui,
en appliquant systématiquement la "démarche négaWatt" à notre modèle
énergétique actuel, a élaboré en 2003 puis mis à jour en 2006 un premier
scénario énergétique pour la France à l'horizon de 2050. Fruit de plus d'un an de
travail, un scénario négaWatt 2011-2050 a été publié en septembre 2011,
complété en janvier 2012 par la parution aux éditions Actes Sud du Manifeste
négaWatt. Cet ouvrage de référence fournit tous les éléments de compréhension
de la démarche et du scénario négaWatt, ainsi qu'une description des mesures à
prendre pour que ce dernier devienne une réalité. Garantes de sa totale
indépendance, les ressources financières de l'association - dont l'action repose
pour l'essentiel sur les contributions bénévoles de ses membres - proviennent des
cotisations de ses adhérents, complétées par le soutien de fondations et
d'organisations non gouvernementales pour certains travaux spécifiques. Thierry
Salomon et Marc Jedliczka sont respectivement président et porte-parole de
l'association.
3
Les insectes nourriront-ils la planète ? de Jean-Baptiste de Panafieu
L'éventualité de manger des sauterelles, des araignées
ou des chenilles fait frémir l'Européen moyen,
exception sur une planète d'entomophages où plus de
1 000 espèces d'insectes sont consommées, parfois
quotidiennement. Pourtant, depuis plusieurs années,
avec l'accroissement des besoins alimentaires et crise
écologique aidant, cette idée est très sérieusement
développée par la FAO et des biologistes : intégrer à
notre alimentation les insectes riches en protéines et
dont l'impact écologique est faible, de façon directe
ou indirecte (nutrition du bétail ou des poissons en
aquaculture), serait un enjeu vital pour l'avenir.
L'industrie agro-alimentaire commence aussi à
s'intéresser à la question. Ces perspectives soulèvent
bien des questions : quels insectes élever ? avec quel
impact sur l'environnement ? sont-ils vraiment
comestibles ? pourrons-nous accepter l'idée d'en
manger ? Ce retour des insectes dans notre alimentation semble bien être l'une
des pistes à suivre pour une alimentation plus équilibrée et pies écologique.
Jean-Baptiste de Panafieu aborde l'histoire de la consommation des insectes dans
le monde, et plus particulièrement en Europe, avant d'explorer les implications
économiques et écologiques des nouveaux projets d'élevage à l'échelle
industrielle. Et si élever des insectes s'avérait une industrie d'avenir ?
4
Le petit livre noir des grands projets inutiles de Camille
Grands Projets Inutiles Imposés : c est la vision de
la nature et de l'homme en société qui est en jeu !
On bétonne à tour de bras ! Autoroutes, aéroports,
lignes LGV, stades de foot, incinérateurs, centrales
nucléaires, lignes à très haute tension... Des
paradoxes apparents de la crise, celui qui conduit
les pouvoirs politiques et économiques à reprendre
les recettes qui nous ont menés dans l impasse n est
pas le moindre. Ainsi de la prolifération des grands
projets inutiles auxquels une pensée magique
fondée sur le dogme de la croissance attribue la
vertu de créer de l'emploi, du pouvoir d'achat et...
de la croissance. Qu importe que cette équation
fasse abstraction de la finitude de notre planète et
méprise les nécessités fondamentales du vivre
ensemble et du rapport à la nature ! Heureusement, l'inutilité et la nocivité de ces
grands projets trouvent sur leur route toute une population déterminée, en
multipliant les Zones à défendre (ZAD), à inventer d autres manières d occuper
le terrain. Cet ouvrage décrit les principaux projets inutiles de notre temps,
buttant sur des mobilisations ô combien nécessaires : de Notre-Dame des Landes
à Bure en passant par Flamanville, Gonesse, Gap, Creys-Malville, Lyon, Rouen,
Toulouse, la Picardie, le Morvan ou les Landes...
5
Plogoff de Le Lay Delphine et Horellou Alexis
Extrait
Après le choc pétrolier de 1973, la France décide
de passer au tout nucléaire et lance un vaste
programme de construction de centrales.
En Bretagne, c'est Plogoff (pointe du Raz) qui sera
retenu, notamment parce qu'il s'agit d'un village
isolé au bout du monde et peuplé de personnes
âgées et de femmes seules, les hommes étant pour
la plupart en mer, et marins de l'État de surcroît.
On parie donc sur le fait que ces gens-là ne feront
pas
d'histoires.
La lutte de Plogoff contre la centrale s'étendra de
1974 à 1981 avec un point fort en février 1980,
lors de l'enquête d'utilité publique menée sous la
haute protection d'une armée de gardes mobiles, relayés par des parachutistes et
armés de grenades lacrymogènes et de grenades offensives qu'ils lanceront
contre les habitants de Plogoff armés, eux, de cailloux et de lance-pierres.
Revue de presse
Le trait est simple et joue le croquis réaliste, le récit est dense, rythmé, et rend
bien compte de l'époque. Surtout, il rend hommage aux anonymes qui se lèvent
contre les abus de pouvoir. Une vraie révolte, celle-là. (Eric Libiot - L'Express,
mai 2013)
Biographie de l'auteur
Alexis Horellou est né en 1981. Après avoir écumé les villes du sud-ouest de la
France, il a vécu quelques années à Bruxelles, d'où il est redescendu en 2011
pour s'installer en Mayenne. Depuis une dizaine d'années, Alexis multiplie les
façons de travailler, passant de la peinture à l'encre ou au stylo, en fonction des
sujets à traiter et des formes narratives à explorer. Delphine Le Lay est née en
1979 non loin de Douarnenez, où elle a grandi. Avec quelques diplômes en
poche, elle est partie de sa Bretagne vers d'autres villes, puis vers Bruxelles où
elle a séjourné quelques années. C'est durant cette période qu'elle s'est intéressée
de près à la bande dessinée et à toutes les façons de raconter des histoires. A ce
jour et depuis 2007, Alexis et Delphine vivent et travaillent ensemble sur de
nombreux projets.
6
Génération végétale : ils réinventent le monde de Collectif d’auteurs
Comment créer sa ferme à la fenêtre de son
appartement ou fabriquer ses bombes à graines pour
fleurir les villes ? Comment faire la fête autour de
légumes voués au rebut ? Quelles sont les plantes
sauvages à manger près de chez vous ?
Plus de 50 fiches pratiques vous permettront de
devenir un véritable citoyen du végétal en zone
urbaine.
Leurs initiatives, comme ce livre, s’adressent à tous.
La face cachée du numérique : l’impact environnemental des
nouvelles technologies. De F. Filipo, Michelle Dobré, Marion
Michot
Les nouvelles technologies, en dématérialisant les
activités humaines, permettraient de réduire
l’impact de la croissance sur la biosphère, voire,
pour les plus enthousiastes, pourraient résoudre la
crise environnementale.
Si le monde numérique semble virtuel, les
nuisances, elles, sont pourtant bien réelles : que
ce soit sur le plan énergétique (la consommation
des centres de données dépasse celle du trafic
aérien, une recherche sur Google produit autant
de CO2 que de porter à ébullition de l’eau avec
une bouilloire électrique, etc.), par l’utilisation
d’une quantité considérable de matières premières
pour la fabrication des appareils électroniques,
notamment des minerais précieux dont
l’extraction provoque des conflits armés, ou encore par l’accroissement
permanent de la masse de déchets d’équipements électroniques particulièrement
polluants.Dans ce travail précis et informé, les auteurs montrent l’impact
environnemental réel du numérique en s’appuyant sur de nombreuses études. Ils
démontent de manière implacable le mythe d’une nouvelle économie propre et
écologique.
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