Des Amphibiens aux Reptiles - SVT Académie d`Orléans

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Des Amphibiens aux Reptiles : origine, diversification, évolution, extinctions (5)
III – Expansions et extinctions des Reptiles
Des périodes d’expansion, caractérisées par la multiplication des formes et leur extension géographique
alternent avec des crises marquées par le déclin et la disparition rapide de nombreuses formes.
A) La première expansion des Reptiles du Carbonifère au Permien terminal
Dès le Permien, les Reptiles deviennent prédominants et ils supplantent les Amphibiens dans la faune des
Vertébrés.
1) l’apogée des Pélycosauriens et le premier essor des Thérapsidés
Au sein des reptiles, les reptiles mammaliens constituent le groupe dominant de la faune des Vertébrés terrestres
mais dès le Permien moyen, les Pélycosauriens sont supplantés par leurs descendants : les Thérapsidés. Les
Thérapsidés montrent des caractères mammaliens plus prononcés que les Pélycosauriens et ils se diversifient
rapidement en formes herbivores (Dinocéphales, Dicynodontes) et carnivores (Thérocéphales, Gorgonopsiens et
Cynodontes).
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2) la crise biologique de la limite Permien - Trias
C’est une crise majeure marquée par une véritable « hécatombe » (disparition de 95% des espèces selon
certains auteurs) ; les extinctions sont étalées sur la fin du Permien et la base du Trias. Là disparurent de
nombreux groupes d’invertébrés marins : Trilobites, organismes récifaux tels que les Cnidaires tabulés et
Tétracoralliaires ainsi que d’importants groupes de Brachiopodes et de Mollusques.
Sur terre, 75% des espèces de Vertébrés disparaissent. Les amphibiens primitifs (Labyrinthodontes)
s’éteignent presque complètement. Chez les reptiles, cette crise coïncide avec l’extinction des Pélycosauriens
et le premier déclin des Thérapsidés (en particulier Dinocéphales et Gorgonopsiens).
Dès le Trias, de nouvelles faunes apparaissent constituées d’espèces entièrement nouvelles. Sur terre, la
faune de vertébrés est constituée des premiers reptiles diapsides (à l’origine des dinosaures) et des nouveaux
Thérapsidés tels que les Dicynodontes herbivores (ex : Lystrosaurus) et les Cynodontes (à l’origine des
Mammifères). En milieu aquatique dulcicole, les reptiles semblent peu affectés et se diversifient.
3) les causes de la crise du Permien - Trias
La crise s’étale sur plusieurs millions d’années depuis la fin du Permien jusqu’à la base du Trias.
Sont invoquées ici plusieurs causes qui ont pu se succéder pour certaines, être simultanées pour d’autres.
 Un réchauffement planétaire généralisé : passage d’un climat avec glaciation et dépots de tillites (du
Carbonifère supérieur au Permien inférieur) à un climat chaud semi-aride sans glaciation (du Permien
supérieur au Trias inférieur).
 L’enrichissement en CO2 de l’atmosphère : conséquence du volcanisme continental mais aussi d’une
subduction très active, il est une cause possible des perturbations du climat (effet de serre).
 Les émissions basaltiques : volcanisme continental des trapps de Sibérie. Datés de 248 millions
d’années (soit à peu près la limite Permien-Trias), ces épanchements volcaniques durent environ 500 000 ans,
couvrent un territoire de la taille de l’Europe et mettent en place une masse estimée à 3 millions de km 3 de
lave. Localement, laves et cendres ont pu exterminer toute trace de vie mais, à l’échelle du globe, les
poussières et gaz rejetés (CO2 et SO2) ont pu entraîner une brutale perturbation climatique : refroidissement
puis réchauffement ou l’inverse selon les quantités émises et l’altitude atteinte par ces émissions (haute ou
basse atmosphère). En général, le rejet de poussières constitue dans un premier temps un écran aux rayons
solaires (d’où un refroidissement climatique) puis les poussières retombent. Le retour du rayonnement solaire
contribue à un réchauffement du climat qui est fortement accentué par l’effet de serre dû au CO2 .
 La réunion des masses continentales. La formation de la Pangée conduit à la réduction de la surface des
mers épicontinentales très peuplées et à une évolution vers des climats continentaux très contrastés et arides
(rigueur du climat continental à été chaud et hiver froid). Les conséquences sont dévastatrices pour la diversité
des écosystèmes et des niches écologiques.
 Les variations du niveau marin. La régression marine du Permien supérieur (abaissement de 250 m du
niveau marin) est suivie d’une transgression brutale au Trias basal (élévation de 210 m du niveau marin). Ces
fluctuations du niveau marin doivent être reliées à l’évolution des fonds marins : à volume marin constant,
* un ralentissement de l’expansion océanique conduit à la prédominance d’océans anciens et profonds et
donc à une régression marine ;
* une accélération de l’expansion océanique et de la subduction conduit à la prédominance d’océans
jeunes et peu profonds et donc à une transgression marine.
 La transgression du Trias basal met en place des mers épicontinentales peu profondes aux eaux stagnantes
et chaudes, peu oxygénées et donc défavorables à la vie animale (transgression dysoxique).
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La chute de salinité des eaux océaniques. Elle est due à la subsidence de bassins épicontinentaux en
zones chaudes et jouant le rôle de pièges à évaporites (plate-forme russe, bassins du Zechstein et du
Delaware). Cette chute de salinité peut expliquer la raréfaction ou l’extinction d’organismes marins sensibles
aux variations de salinité (animaux sténohalins).
Les effets cumulés de ces diverses causes ont pu se révéler très néfastes pour la
Biosphère.
B) La deuxième expansion des Reptiles et l'extinction de la fin du Trias
1) Les reptiles du Trias
Au Trias, la paléogéographie est encore proche de celle du Permien : la Pangée reste indivise et atteint son
extension maximale ; l’Atlantique central n’a pas débuté son expansion et la Téthys ne sépare qu’incomplètement
à l’Est le Gondwana et la Laurasie. La faune continentale des vertébrés est dominée par les reptiles
Rhynchosaures (grands reptiles herbivores), les Thécodontes et les reptiles mammaliens Thérapsidés
(Cynodontes et Dicynodontes). Les groupes émergeants des dinosaures et mammifères sont alors peu
représentés.
2) La crise biologique du Trias supérieur
Cette longue crise s’étend sur près de 20 millions d’années ; elle débute dans le Trias supérieur (Carnien,
# - 225 MA) et s’achève à la limite Trias-Jurassique (certains y distinguent 2 vagues d’extinctions successives). La
fin du Trias, voit le déclin des faunes terrestres : les Dicynodontes (reptiles mammaliens herbivores) et les
Rhynchosaures disparaissent alors que les Cynodontes (reptiles mammaliens carnivores) et Thécodontes se
raréfient. Cette crise est donc marquée par le deuxième déclin des Thérapsidés dont les derniers représentants
s’éteindront au Jurassique moyen.
Les niches écologiques libérées sont rapidement envahies par les espèces survivantes. En particulier, les
dinosaures jusque là minoritaires se répandent et se diversifient en espèces carnivores et herbivores de toutes
tailles. Dès cette époque sont bien connus des dinosaures bipèdes carnivores (Marasuchus du Carnien
d’Argentine et Coelophysis du Carnien d’Amérique du Nord) et les premiers dinosaures herbivores précurseurs des
sauropodes tel que le prosauropode Plateosaurus (Trias terminal d’ Europe).
Cette crise touche également des groupes marins (Echinodermes, Bivalves, communautés récifales) et certains
groupes disparaissent (Conodontes, Céphalopodes orthocères) alors que les reptiles ichthyosaures traversent
sans dommage cette période avant de se diversifier.
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3) Les causes de la crise du Trias supérieur
Plusieurs causes peuvent être invoquées pour cette crise:
Un impact d’origine extraterrestre correspondant à la chute d’un astéroïde (au Québec, le cratère du
Manicouagan d’âge Norien et d’environ 70 kilomètres de diamètre en serait le témoignage),
Des éruptions volcaniques avec émissions de gaz et de cendres modifiant et/ou assombrissant l’atmosphère
(épanchements des trapps basaltiques du Karoo en Afrique du Sud et du New-Jersey sur la côte Est des USA
datés respectivement de –220 MA et – 205 MA),
Un réchauffement climatique d’âge Norien avec dépôts d’évaporites (évaporites continentales du Trias
supérieur) et baisse de la salinité des eaux marines,
La régression marine mondiale généralisée depuis le Trias supérieur suivie d’une transgression (peut être
dysoxique ?) dès le Jurassique inférieur.
Là encore, les effets cumulés de ces diverses causes ont pu se révéler très néfastes
pour la Biosphère.
C) La troisième expansion des Reptiles au Jurassique et Crétacé
1) L’apogée des Sauropsidés
Au Jurassique et plus encore au Crétacé, la tectonique mondiale est très active. L’expansion océanique forte a
créé des étendues océaniques peu profondes alors que les fonds océaniques anciens et profonds ont été
largement résorbés par subduction. Des mers et océans vastes, peu profonds et chauds (plus chauds qu’à
l’Actuel) couvrent le Globe. Il n’y a pas de grandes glaciations aux pôles, pas de zones arides excessives et le
gradient thermique latitudinal est faible. Les conditions très favorables à la vie permettent une grande
diversification de la Biosphère. Les Reptiles dominent la faune des Vertébrés, occupent toutes les niches
écologiques auxquelles ils sont parfaitement adaptés et ils freinent l’extension des Mammifères.
2) La crise Crétacé -Tertiaire (« crise K.T »)
La crise K-T voit la fin plusieurs grands groupes : Dinosaures, Mosasaures, Plésiosaures et Ptérosaures parmi les
reptiles, Ammonites et Bélemnites parmi les céphalopodes,
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D’autres groupes comme les Oiseaux et les Mammifères sont peu ou pas affectés et se diversifient ou poursuivent
leur diversification. Si les Oiseaux primitifs du Crétacé disparaissent, ils laissent la place libre aux formes
modernes en pleine radiation au Tertiaire. Quant aux Mammifères, les Placentaires débutent dès la fin du Crétacé
la radiation qui va accompagner le déclin des Marsupiaux.
Quelques réflexions à propos de la crise K.T
 La gradualité des extinctions : Dinosaures, Ptérosaures et autres apparaissent décimés lors de la crise mais
leur déclin a commencé depuis longtemps. Bien avant la limite K.T, aucun genre nouveau de dinosaure ou de
ptérosaure n’apparaît en Europe et en Amérique du Nord … les extinctions ne sont plus compensées par la
radiation de sorte que les évènements de la limite K.T ne semblent que porter le coup de grâce. Quant aux
Mosasaures et Plésiosaures, mégaprédateurs de grande taille très spécialisés et exclusivement marins, ils ont
pu se révéler très sensibles aux modifications environnementales pesant sur les populations de leurs proies.
 La brutalité des extinctions elle même doit être relativisée car 90% des sites initialement inventoriés présentent
une lacune sédimentaire à la limite K-T de sorte que la supposée brutalité peut n’être qu’une apparence liée au
manque de documents paléontologiques : la brutalité simultanée des extinctions n’est pas démontrée à
l’échelle mondiale.
 La sélectivité des extinctions chez les animaux. Outre les reptiles Dinosaures, Mosasaures, Plésiosaures et
Ptérosaures dont l’extinction est totale, d’autres groupes sont très touchés :
* Sélaciens et Poissons marins (jusqu’à 90% d’extinctions),
* Ammonites et Bélemnites (leur extinction est totale mais, bien avant la limite K-T, ils sont déjà en déclin et le
nombre d’espèces commence à diminuer),
* Foraminifères planctoniques (raréfaction).
D’autres groupes sont peu ou pas affectés tels que Diatomées, Radiolaires, Foraminifères benthiques, certains
Céphalopodes (nautiles, seiches, calmars, poulpes), Ostracodes, Insectes, Amphibiens et Poissons d’eau
douce.
Tortues, crocodiles, serpents et lézards sont peu ou pas affectés or les crocodiles sont de bons indicateurs
climatiques puisqu’ils ne supportent pas les températures basses. Leur maintien au delà de la crise conduit à
exclure la seule hypothèse d’un refroidissement climatique global à la limite K-T.
 Extinctions chez les végétaux ? Aucune décimation des producteurs primaires n’est décelée dans les archives
paléontologiques, ni en milieu marin (phytoplancton et benthos chlorophyllien) ni en milieu continental où les
Angiospermes poursuivent leur radiation entamée dès la base du Crétacé.
Ceci conduit à rejeter l’hypothèse d’une rupture des chaînes alimentaires par raréfaction des producteurs
primaires pour expliquer les extinctions de la limite K-T.
3) les causes de la crise
 Un impact météoritique. Les arguments en faveur de l’impact de un ou de plusieurs corps extraterrestres
volumineux sont la présence d’iridium, de magnétites nickélifères et de quartz « choqués » dans des niveaux
argileux déposés à la limite K-T. L’iridium est un élément abondant dans le noyau et dans les météorites, les
magnétites nickélifères proviennent de la fusion des météorites pénétrant dans l’atmosphère et les quartz
« choqués » se forment dans des roches métamorphiques issues de chocs très intenses (les « impactites » se
forment à partir de 10 gigapascals). Le site de Chicxulub au Nord de la péninsule du Yucatan (Mexique) peut
correspondre à un tel point d’impact : il est au centre d’un cratère de 170 kilomètres de diamètre dont le bassin
concave montre, par sondage et sous le Tertiaire, une « brèche chaotique » couvrant une roche fondue. Ce
cratère aurait été creusé par une météorite de 10 kilomètres de diamètre. D’autres sites comparables datant de
la même époque sont connus en Russie ; la chute de plusieurs météorites à cette époque ne peut donc pas
être exclue.
 Le volcanisme des trapps du Deccan et ses possibles conséquences climatiques. S’étalant sur la fin du
Maastrichtien, ces épanchements basaltiques durent environ 600 000 ans, atteignent 2500 mètres d’épaisseur
et couvrent à l’affleurement un territoire de la taille de la France. Localement, laves et cendres ont pu
exterminer toute trace de vie mais, à l’échelle du globe, les aérosols et gaz rejetés (CO 2 et SO2) ont pu
également entraîner une brutale perturbation climatique.
 Une régression marine. La régression du Maastrichtien moyen doit être reliée au ralentissement de
l’expansion océanique de la fin du Crétacé ; elle peut expliquer la raréfaction du benthos peu profond et la
résistance à la crise du benthos profond.
 Un refroidissement du climat. Fin Crétacé, le gradient thermique latitudinal (établi grâce au rapport
isotopique de l’oxygène) devient favorable à l’installation d’une calotte glaciaire. Ceci peut expliquer l’intensité
des extinctions enregistrée dans la zone intertropicale.
Les faits paléontologiques indiquent qu’ un changement climatique ne peut pas
expliquer à lui seul la crise K-T ; il faut donc admettre que les diverses causes invoquées
ont cumulés leurs effets sur une courte période à l’échelle des temps géologiques.
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Conclusion générale
Chacune des crises abordées ici montre que :
 l’accumulation de plusieurs causes néfastes à la Biosphère conduit à une extinction majeure ;
 l’extinction s’étale dans le temps mais présente un pic d’intensité lui conférant un caractère brutal ;
 les groupes en fin d’évolution ou de radiation apparaissent décimés alors que leur déclin graduel a commencé
bien avant ;
 l’impact du volcanisme est variable selon le type d’émission (gaz, poussières) et le niveau d’éjection (haute ou
basse atmosphère).
Il n’y a pas de lien direct entre crises biologiques et évènements géologiques.
IV – Ressources du Muséum d’Orléans
Etage 1
Amphibiens actuels :
Etage 3
Etage 4
Escaliers
grenouilles en vivarium,
maquette du développement de la grenouille.
Reptiles actuels :
vivariums avec python royal, vipères, lézard vert,
tortues, crocodiles, lézards et serpents naturalisés.
Arbres phylétiques :
poissons et vertébrés.
Fresques :la Biosphère au Paléozoïque, au Mésozoïque et au Cénozoïque
Fossiles : Crocodilien (Steneosaurus), Mesosaurus, Archaeopteryx, poissons et céphalopodes,
reptiles du Tertiaire
Reconstitution grandeur nature : Parasaurolophus (dinosaure herbivore, Crétacé supérieur).
Crocodile (tête naturalisée),
Fresque : l’Orléanais au Miocène inférieur (# - 20 MA).
Ichthyosaure (fossile), Cœlacanthe (reconstitution).
Bibliographie
Ouvrages fondamentaux
Babin C., 1991 – Principes de paléontologie (Armand Colin)
Beaumont A., Cassier P., 1997 – Biologie animale : les Cordés, anatomie comparée des Vertébrés (Dunod)
Beaumont G. de, 1973 – Guide des vertébrés fossiles (Delachaux et Niestlé)
Benton J.M., 1998 – Atlas historique des dinosaures (Editions Autrement, Collection Atlas/Mémoires)
Brahic A., Hoffert J., Schaaf A. et Tardy M., 1999 – Sciences de la Terre et de l’Univers (Vuibert)
Buffetaut E. et Le Leuff J., 1998 – Les mondes disparus : atlas de la dérive des continents (Berg International)
Chaline J., 1987 – Paléontologie des Vertébrés (Géosciences Dunod)
Currie P.J.,Padian K., 1997 – Encyclopedia of Dinosaurs (Academic Press)
Czerkas S.J., Czerkas S.A., 1990 – Dinosaurs, a global view (Dragon’s world)
David L., 1995 – L’Homme et les dinosaures (Arppam Edition)
Farlow J.O., Brett-Surman M.K., 1997 – The complete dinosaur (Indian University Press)
Gamblin L. et Vines G., 1996 – L’évolution de la vie (Maxi-Livres Profrance)
Gould S.J., 1993 – Le livre de la vie (Seuil)
Grassé P.P., Traité de Zoologie (Masson)
Lethiers F., 1998 – Evolution de la biosphère et événements géologiques (Gordon and Breach Science Publishers)
Mazin J-M. et al.,1992 – Dinosaures et autres reptiles fossiles de France (Ville de Montbéliard)
Illustrations
Dixon D., 1989 – Les animaux préhistoriques (Bordas)
Norman D., 1985 – The illustrated encyclopedia of Dinosaurs (Salamander Books)
Whitfield P.,1993 – Guide des dinosaures et autres animaux préhistoriques (Delachaux et Niestlé)
Articles scientifiques
Encyclopaedia Universalis
Amphibiens (tome 2), Crétacé (tome 6),
Reptiles et Reptiles fossiles (tome 19)
Jurassique (tome 13), Labyrinthodontes (tome13)
La Recherche
Ricqlès A. de, Entre reptiles et mammifères (N° 2, Juin 1970)
Ricqlès A. de, Dinosaures, "reptiles" à sang chaud? (N° 28, Novembre 1972)
Ricqlès A. de, Des reptiles planeurs dès le primaire (N° 107, Janvier 1980)
Janvier P., D’une extinction à l’autre (N° 333, Juillet 2000)
Pour La Science
Grieve R., Les cratères de météorites sur la Terre (N° 152, Juin 1990)
4
Courtillot V., Une éruption volcanique ? (N° 158, Décembre 1990)
Paul G., La reconstitution des dinosaures – Dossier : La vie des dinosaures (N° 226, Août 1996)
Erickson G., La vie des Tyrannosaurus rex (N° 265, Novembre 1999)
Motani R., Les maîtres des océans jurassiques (N° 280, Février 2001)
Echelle stratigraphique
ERE
SYSTEME
Etage
SOUS - SYSTEME
QUATERNAIRE
Plaisancien
Zancléen
Messinien
Tortonien
Serravallien
Langhien
Burdigalien
Aquitanien
Chattien
Stampien
Priabonien
Bartonien
Lutétien
Yprésien
Thanétien
Dano-Montien
Maestrichtien
Campanien
Santonien
Coniacien
Turonien
Cénomanien
Albien
Aptien
Barrémien
Hauterivien
Valanginien
PLIOCENE
NEOGENE
MIOCENE
CENOZOÏQUE
(Tertiaire)
OLIGOCENE
PALEOGENE
EOCENE
PALEOCENE
CRETACE
Supérieur
CRETACE
CRETACE
Inférieur
Bérriasien
Portlandien
Kimméridgien
Oxfordien
Callovien
Bathonien
Bajocien
Aalénien
Toarcien
Pliensbachien
Sinémurien
Hettangien
Rhétien
MALM
MESOZOÏQUE
(Secondaire)
JURASSIQUE
DOGGER
LIAS
Millions
d'années
1,75
5,3
23
34
5
Rupélien
Ludien
53
65
Danien
Sénonien
96
Néocomien
135
Tithonien/Tithonique
154
175
203
Muschelkalk
Buntsandstein
Pontien
Vindobonien
Keuper
TRIAS
Autres dénominations
250
Rhétien
Norien
Carnien
Ladinien
Anisien
Olenekien
Scythien
Indusien
ERE
SYSTEME
PERMIEN
Etage
Millions
d'années
Thuringien
250
Autres dénominations
Saxonien
Autunien
Stéphanien
Westphalien
Namurien
Viséen
Tournaisien
Famennien
Frasnien
Givétien
Couvinien
Emsien
Siegénien
Gédinnien
Pridolien
Ludlovien
Wenlockien
Llandovérien
Ashgillien
Caradocien
Llandeilien
Llanvirnien
Arénigien
Trémadocien
CARBONIFERE
DEVONIEN
PALEOZOÏQUE
(Primaire)
SILURIEN
ORDOVICIEN
295
Silésien
Dinantien
355
408
435
500
Potsdamien
Acadien
CAMBRIEN
Géorgien
540
Dernière intervention : 28/03/2001
Didier Grandperrin
Professeur au Lycée Pothier -Muséum des Sciences naturelles d’Orléans
6
Tatarien
Kazanien
Kungurien
Artinskien
Sakmarien
Assélien
Zechstein
Eiffelien
Emsien
Praguien
Lochkovien
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