TE128/ Accompagnement personnalisé Année scolaire 2012-2013
ELEMENTS DE CORRECTION
Au brouillon :
Pour présenter le document
Nature du document statistique
Graphique/diagramme en bâtons
Comptes nationaux de l’INSEE
Contributions à l’évolution du PIB en volume
% et en points de PIB, aux prix de l’année précédente
PIB en volume, consommation, investissement, solde du commerce extérieur, variation de stocks
Taux de croissance, contribution en points
Phrase(s) d’interprétation
En 2010, le PIB en volume a augmenté de 1,5% par rapport à l’année 2009.
Pour collecter et traiter les informations
Pensez à hiérarchiser et à mettre en relation les informations.
Expliquer = donner les causes, raisons, les facteurs explicatifs
Preuve chiffrée
Mobilisation de connaissances
Le graphique montre que l’évolution du PIB s’explique par l’évolution de ses différents emplois.
L’année 2010 marque une année de reprise de la croissance économique.
Le PIB en volume a augmenté de 1,5% en 2010 par rapport à l’année 2009 qui était une année de
récession (le PIB a diminué de 2,7% en 2009). Cette reprise s’explique par un redémarrage des
moteurs de la croissance (équilibre emplois-ressources).
Mise en relation des données
Lecture des données statistiques
En 2009, la diminution du PIB s’explique par une baisse de plusieurs emplois : sur les 2,7% de
diminution du PIB, 1,9 point s’explique par la forte baisse de l’investissement, 1,35 point par celle de
la variation de stocks et 0,15 point par le déficit extérieur.
Seule la consommation a tiré la croissance vers le haut à hauteur de 0,7 point.
En 2010, si le PIB a augmenté de 1,5%, c’est principalement grâce à la consommation qui contribue à
expliquer 1,5 point de croissance et grâce à un ralentissement de la baisse de l’investissement,
nettement moins importante qu’en 2009. Les autres emplois, la variation de stocks et le solde
extérieur, contribuent à expliquer respectivement 0,7 et 0,1 point de croissance
L’augmentation du PIB en 2010 s’explique donc principalement par deux moteurs de la demande : le
maintien de la consommation et une baisse de l’investissement moins forte qu’en 2009.