Conséquence en matières constit, le royaume se transmet par les règles du droit privé, des règles successorales
franques, et Clovis fait partie des Francs Saliens donc c’est la lois saliques qui règlent les notions successoral :
lorsque un chef de famille meurs, les filles ont le droit a des biens meubles et les garçons héritent des immeubles
car c’est l’élément stable du patrimoine qui doit être transmis aux males. Ça vx dire que la couronne est
considéré comme un bien de valeur aussi essentiel qu’un immeuble, sera donc transmis en ligne direct par les
males. Mais en vertu de la loi salique, les biens sont partagés de façon égalitaire, c’est à dire que le royaume
mérovingiens sera divisé à chaque changement.
Mais la rupture n’est pas aussi évidente que cela, en ce sens que les germains, les francs qui se sont installés en
Gaulle n’ont pas envahit l’empire romain par hasard : ils étaient assez admiratif de l’empire romain. Donc les
mérovingiens ont essayés de conservé des éléments de cet empire en particulier, les mérovingiens ont essayé de
conserver une fiction juridique selon laquelle à la mort du roi, la fonction n’est pas divisés, seule la terre est
divisée. En théorie le royaume n’est pas morcelé. Ce principe survit d’autant mieux que les auteurs politiques
sont des ecclésiastiques et elle est de tradition romaine. Donc la fonction royale ne px être divisée. Mais tout
naturellement au gré des circonstances, les assassinats, les complots etc. dans la réalité on a une monarchie qui
arrive a restitué l’unité du royaume sous un seul roi.
Dans la mesure où c’est un bien de type privé, le roi px en faire ce qu’il vx au cours de son règne, c'est à dire que
le roi px donner des portions du royaume à des fidèles. Il peut aliéner des portion du territoire ou aliéné des
attributs sur le territoire (percevoir l’impôt, rendre la justice…). Conséquence : au fil du temps, parce qu’il faut
constamment acheter l’aristocratie, se constitué des alliés, la monarchie mérovingienne s’est affaiblit au profit de
grandes famille aristocratique. Cette tendance est à l’origine à la fois de l’effondrement de la monarchie
mérovingienne et l’émergence des carolingiens mais aussi du système féodal. Les pippinides ont su accumulés
pendant les mérovingiens des charges, des fonctions … donc en fait à la fin ce sont eux qui dirigent l’état
réellement.
Ce principe d’hérédité va être transformé par les carolingiens. Pour le moment le premier monarque carolingien
px se retrouver dans une situation instable car les autres seigneurs peuvent se demander : « pourquoi pas
nous ? ». Pépin le Bref ne s’est pas lancé n’importe comment à la conquête du pouvoir. En tant que maire du
palais, avant d’effectuer son coup d’Etat, s’est assuré qu’il disposait d’appui. IL a eu l’intelligence de savoir que
la seule force politique stable et incontesté est l’église. Si bien que au fond, le Pape est une sorte d’autorité
supérieur, morale qui peut aider à transformer un coup d’Etat en une accession légitime au pouvoir. Pépin a
envoyé un courrier diplomatique au pape Zaccharie en demandant qui devait avoir la couronne : celui qui a le
titre de roi ou celui qui détient réellement le pouvoir. Il répondra celui qui détient réellement le roi. Le pape a eu
des difficultés avec l’aristocratie romaine et donc a besoin d’un appui absolu des autres monarques européens et
se dit que faire de la France un appui de l’Eglise en mettant sur le trône le descendant de Charles Martel, c’est le
meilleur moyen d’asseoir le pouvoir du pape. Ce sont des catholiques et en plus victorieux face aux arabes, donc
ils ont les moyens de défendre la papauté. C’est à partir de là qu’on dit que la France est fille ainée de l’Eglise.
C’est un élément renforcé par le sacre. C’est parce que les carolingiens ont constatés la difficulté des
mérovingiens à se maintenir au pouvoir par hérédité, et ça pourrait se reproduire à leur désavantage. Les évêques
espagnols venus en France ont eu l’idée de renforcer la relation Eglise-France par le sacre.
Pépin est devenu roi par un système électif (grands, pape). C’est maintenant normal d’avoir un système électif
pour la succession à la couronne. Donc un nouveau mode de transmission s’est dégagé. Ils ne peuvent pas
affirmer un principe héréditaire. Pour assurer ce principe électif, on le fait par les grands et par le sacre
(commence par l’acclamation). La collation du pouvoir se fait en 2 temps : l’élection, acte humain par lequel la
nation distingue le chef et ensuite le sacre, qui est l’acte politico-religieux qui confère la souveraineté à l’élu.
Conséquence du sacre : on insiste sur le fiat que le sacre transforme le roi en un personnage sacré, donc c’est une
fonction publique romaine à laquelle on ajoute la chrétienté puisque le roi prête serment d’assurer le bien être de
son peuple.
Mais si on insiste sur le sacre, celui ci porte une grande difficulté sur le plan politique : l’Eglise fonctionne elle
même en tant qu’institution, donc pas du tout sur le principe de l’hérédité. L’Eglise fonctionne sur un principe
spirituel donc l’Eglise ne px pas fonctionner sur un principe héréditaire. La fonction ecclésiastique ne px revenir
qu’a celui qui le mérite. Donc cette alliance risque de fragilisé les carolingiens. L’Eglise est assez favorable en
politique à ce principe électif.
Dès pépin le bref, pour résoudre ce problème, les carolingiens auront l’idée d’associé leur fils à la couronne de
leur vivant par la les grands du royaume sont habitués à voir l’hérité. Le roi associe sont fils à la couronne, crée
un lien de fidélité et demandera aux grands du royaume de le reconnaître comme futur roi. C’est plutôt un
membre de la famille royale, il faut simplement qu’il soit accepté par les grands. Néanmoins, malgré ses efforts,
les carolingiens ne parviennent pas a fixer la fidélité des grands et on sait que vers le Xe nous allons avoir
pratiquement 100 ans de lutte entre les carolingiens et les grands du royaume et en particulier contre les
capétiens. Cette tentative d’unir le fils au trône est un bon moyen mais ils ne se sont jamais réellement séparé du
système électif. De même qu’en 741 de même qu’en 987, on assiste a nouveau à un triomphe pur e simple