Par exemple, la pharmacopée s’est développée parce que les hommes ont découvert,
parfois par hasard, les vertus thérapeutiques de certaines plantes. A partir de là ils en ont
étudié d’autres et petit à petit ont trouvé un grand nombre de remèdes à des maladies
parfois graves.
Grâce à leur raison, les hommes jugent, évaluent, comparent, imaginent, espèrent. Toutes
ces activités de l’esprit les conduisent à douter et à rechercher la vérité.
Les croyances des hommes sont souvent liées à leurs interrogations sur la vie et la mort,
en voulant donner un sens à leur existence, ils imaginent ou créent un monde au-delà du
monde réel, un monde où se retrouvent les morts, un monde où l’on rend des comptes des
actions vécues dans ce monde là.
C La liberté
La justice et la loi
Le bonheur.
Les hommes désirent tous être heureux, or pour cela il leur faut se sentir libres, il leur faut
vivre dans une société relativement juste et dont les lois sont relativement comprises.
Les hommes imaginent une vie améliorée, plus confortable, plus juste. C’est la raison pour
laquelle les sociétés humaines se développent et progressent.
Les hommes recherchent collectivement et individuellement le bonheur, c’est-à-dire qu’ils
désirent ce qu’ils pensent être le meilleur pour eux-mêmes. Or ce bonheur dépend de
beaucoup de choses, et notamment de facteurs qui dépassent chacun d’entre nous.
Par exemple, on ne peut être heureux dans une société totalement injuste et inégalitaire.
On ne peut être heureux si les libertés fondamentales ne sont pas respectées.
Nous verrons aussi que le bonheur comme la liberté n’est jamais absolu, mais qu’ils sont
toujours relatifs, c’est-à-dire qu’ils dépendent toujours de quelque chose.
Distinction à faire à l’issue de ce premier cours
Absolu et relatif (page 257 du manuel Magnard).
Absolu, ce qui est parfait, complet, total, ce qui ne dépend de rien pour être parfait. Par
exemple, une liberté absolue, est une liberté que rien ne vient empêchée, qui est parfaite,
totale, qui ne dépend que du sujet libre. (cela n’existe sans doute pas-
Le bonheur absolu, c’est le bonheur dont jouit celui à qui rien ne manque, qui ne souffre
d’aucune gêne, qui n’attend rien de plus pour être heureux.
Cela non plus n’existe sans doute pas, bien que dans des moments d’intense bonheur on
puisse dire que notre bonheur est absolu.
L’être pour lequel on peut parler d’Absolu, c’est Dieu pour la pensée religieuse. En effet on
dit de Dieu qu’il est parfait, qu’il ne dépend que de lui-même.
En opposition est relatif tout ce qui dépend d’autre chose, qui n’est pas parfait ni complet
ni total. Par exemple, toute liberté est relative dans la mesure où elle dépend des autres et
pas seulement de moi-même. Mon bonheur dépend aussi de facteurs sociaux, affectifs, et
souvent même de personnes particulières.
Attention à l’emploi parfois absusif de l’expression « tout est relatif » qui ne veut plus rien
dire, et surtout ne permet pas de réfléchir si on l’emploi pour clore une discussion.
Premier texte à travailler comme l’exercice du bac
Texte de Descartes en DLA au rétroprojecteur