
La distance d'un corps au Soleil varie au cours de sa rotation autour du Soleil. On appelle le point le plus proche
du Soleil de l'orbite d'un corps sa périhélie, le plus éloigné étant son aphélie.
De façon informelle, le système solaire est souvent divisé en zones distinctes. Le système solaire interne inclut
les quatre planètes telluriques et la ceinture d’astéroïdes. Le reste du système peut être considéré simplement
comme système solaire externe4 ; d’autres séparent la région au-delà de Neptune des quatre géantes gazeuses5.
La majorité des planètes du système solaire possède leur propre système secondaire. Les corps planétaires en
rotation autour d'une planète sont appelés satellites naturels ou lunes. La plupart des plus grands satellites
naturels évoluent sur une orbite synchrone, présentant toujours la même face à la planète autour de laquelle ils
gravitent. Les quatre plus grandes planètes ont également un anneau planétaire.
VOISINAGE
Le voisinage immédiat du système solaire est connu sous le nom de nuage interstellaire local, une zone
relativement dense à l'intérieur d'une région qui l'est moins, la Bulle locale. Cette bulle est une cavité du milieu
interstellaire, en forme de sablier d'environ 300 années-lumière de large. La bulle contient du plasma à haute-
température de façon très diluée, ce qui suggère qu'elle est le produit de plusieurs supernovae récentes82.
On compte relativement peu d'étoiles distantes de moins de 10 années-lumière du Soleil. Le système le plus
proche est celui d'Alpha Centauri, un système triple distant de 4,4 années-lumière. Alpha Centauri A et B sont
deux étoiles proches ressemblant au Soleil, Alpha Centauri C (ou Proxima Centauri) est une naine rouge orbitant
la paire à 0,2 année-lumière d'elle. On trouve ensuite les naines rouges de l'étoile de Barnard (6 années-lumière),
Wolf 359 (7,8 années-lumière) et Lalande 21185 (8,3 années-lumière). La plus grande étoile à moins de 10
années-lumière est Sirius, une étoile brillante deux fois plus massive que le Soleil autour de laquelle orbite une
naine blanche nommée Sirius B ; elle est distante de 8,6 années-lumière. Les autres systèmes dans ces 10 années-
lumière sont le système binaire de naines rouges Luyten 726-8 (8,7 années-lumière) et la naine rouge solitaire
Ross 154 (9,7 années-lumière)83. La plus proche étoile simple analogue au Soleil est Tau Ceti, distante de 11,9
années-lumière ; elle possède 80 % de la masse du Soleil, mais seulement 60 % de sa luminosité84. La plus
proche exoplanète ressemblant à la Terre que l'on connait, Gliese 581 c, est située à 20,4 années-lumière.
FUTUR
La chaleur dégagée par le Soleil augmente au fil du temps. On peut extrapoler qu'à très long terme (plusieurs
centaines de millions d'années) elle atteindra un niveau tel que la vie sera impossible sur Terre.
Dans plus de cinq milliards d'années, le Soleil aura épuisé ses réserves d'hydrogène, qui se seront transformées
en hélium, et changera de structure. Son noyau se contractera mais l'étoile entière deviendra beaucoup plus
volumineuse. Il devrait se transformer en géante rouge, 100 fois plus grande qu'à l'heure actuelle. Les planètes
les plus proches, Mercure et Vénus, devraient être détruites.
Il entamera alors un nouveau cycle de fusion avec l'hélium fusionnant en carbone (et oxygène) dans son cœur, et
l'hydrogène fusionnant en hélium dans une couche périphérique du cœur. Dans cette configuration, il aura «
soufflé » son enveloppe externe, devenant une sous-géante, environ 10 fois plus grande qu'actuellement.
Il va ensuite brûler son hélium assez rapidement, à la fin de ce cycle il regonflera de manière encore plus
importante, grillant complètement la Terre au passage.
Une fois ses réserves d'énergie nucléaire complètement consommées, le Soleil va s'effondrer sur lui-même et se
transformer en naine blanche très dense et peu lumineuse. Il refroidira petit à petit et finira par ne plus rayonner
ni lumière ni chaleur, il sera alors parvenu au stade de naine noire.
Le système solaire fait le tour de la Galaxie en 250 millions d'années. En même temps, il oscille de part et d'autre
du plan galactique avec une période de 2 x 33 millions d'années. Il traverse donc ce plan toutes les 33 millions
d'années ce qui constitue également la durée moyenne des étages géologiques. Ces étages sont définis d'après
d'importants changements dans la faune et la flore, parfois dus à des cataclysmes comme au passage Permien-
Trias ou au passage Crétacé-Tertiaire. On peut penser que ces changements sont dus à des glaciations résultant
de la rencontre de la Terre avec des nuages d'électrons du plan galactique. Les dernières glaciations, celles du
Quaternaire, se sont produites alors que le système solaire traversait le plan de la Galaxie en allant du Sud vers le
Nord.[réf. nécessaire] C'est une explication qui peut indiquer pourquoi les glaciations étaient beaucoup plus
prononcées dans l'hémisphère Nord lequel recevait directement les électrons des nuages du plan galactique.
HISTORIQUE DE LA DECOUVERTE
Autrefois, l'homme croyait que la Terre était plate et au centre de l'univers, que c'était le Soleil, les étoiles et les
autres planètes qui tournaient autour d'elle. Les Grecs ont été les premiers à découvrir qu'elle était une sphère.
Au XVIème siècle, l'astronome polonais Nicolas Copernic affirma que la Terre et les autres planètes tournaient
autour du Soleil et sur elles-mêmes.