On se propose d’étudier le réflexe achilléen, qui déclenche une extension du pied. Pour cela, on utilise ExAO
avec le logiciel REFMYO Réflexe myotatique. On obtient alors un enregistrement : un électromyogramme,
propagation de courants électriques suite à la contraction des muscles.
Q2- Quel délai y a-t-il entre l’instant du choc et celui de la réponse musculaire ?
En étudiant l’enregistrement du réflexe achilléen, on peut voir que le début de l’enregistrement
correspond à la stimulation (coup du marteau réflexe sur le tendon d’Achille). On remarque que la
réponse n’est pas immédiate, il y a un temps de réponse de 30 ms entre la stimulation et la réponse.
On peut alors calculer la vitesse, V= d/t =
Or la vitesse mesurée dans les membres inférieurs est de l’ordre de 40 à 60 m/s. Cette vitesse est
beaucoup plus élevée que celle que l’on vient de calculer. Pourquoi ? Le trajet n’est pas direct.
Q3- Sachant que les contractions musculaires sont déclenchées par des messages nerveux en
provenance de la moelle épinière (et non directement par l’étirement du tendon), formuler des
hypothèses sur l’origine et le trajet du message nerveux responsable de la réponse réflexe.
Q4- Réaliser plusieurs enregistrements avec des chocs d’intensité croissante. Que peut-on observer ?
En fonction de l’intensité du choc, l’amplitude de la réponse réflexe varie :
Quand le choc est faible, l’amplitude est faible
Quand le choc est fort, l’amplitude est forte
L’amplitude de la réponse réflexe est proportionnelle à l’intensité du choc.
Q5- Que peut-on en conclure sur le réflexe myotatique ?
N.B : Tout un ensemble de réflexes myotatiques participent au maintien de la posture. Pour cela, plusieurs
capteurs sensoriels sont dispersés dans l’organisme et sont sensibles aux stimuli extérieurs ; ces divers
capteurs étant à l’origine de ces réflexes :
Récepteurs de l’oreille interne, sensibles à la position de la tête
Récepteurs musculaires et articulaires, sensibles à l’étirement et à la pression
Récepteurs cutanés, sensibles à la pression
…
Activité 3 : Intervention de muscles antagonistes dans le réflexe myotatique
Un réflexe est donc une réponse rapide et automatique à un stimulus particulier qui provoque la transmission
d’un message nerveux et la réaction adaptée des muscles concernés. Tout réflexe nécessite l’implication de
plusieurs muscles dont les contractions respectives peuvent produire des mouvements contraires : on parle
alors de muscles antagonistes.
L’activité de ces muscles peut être enregistrée grâce à ExAO, logiciel REFMYO Electromyographie.
Q6- Réaliser une série une série de flexion et d’extension du pied.
1- Que remarque-t-on ? Justifier alors le terme de muscles antagonistes.
On enregistre tout d’abord le solaire (muscle relié au tendon d’Achille) seul. On peut voir que
lorsqu’on met le pied en pointe, il y a une activité nerveuse au niveau de ce muscle. Cette
activité se produit suite à la contraction de ce muscle.
On réalise alors les enregistrements de 2 muscles : le jambier et le solaire :
Lors des repos, aucune activité n’a lieu sur les muscles.
Lors de l’expérience de pointe, on enregistre une activité au niveau du solaire mais pas
au niveau du jambier.
Lors l’expérience de flex, on enregistre une activité au niveau du jambier et rien au
niveau du solaire.
Réponse :
Contraction musculaire
Stimulation extérieure :
Déformation du tendon
Organe effecteur :
Contraction musculaire
Récepteur articulaire :
Tendon