Séance N°6 (Comment rendre automatique l'éclairage de la cour (1) ) Page 4/13
Suivant la motivation des élèves, on pourra demander aux différentes équipes de rechercher,
seules, les intitulés des fonctions en partant des éléments de l'environnement mais aussi
d'essayer de critériser ces fonctions. Un tel travail ne doit cependant pas durer plus d'une
dizaine de minutes.
Lors de la visualisation des diapositives, différentes contraintes sont identifiées. Il y a les
contraintes de réalisation de la maquette présentées à la diapositive 6, mais avant, diverses
contraintes de fonctionnement ont été précisées avec la formulation des fonctions et il est
important de montrer alors aux élèves qu'elles sont complètement transposables à des
situations réelles. Le projet consiste donc à concevoir une installation domotisée de l'éclairage
avec la volonté d'économiser l'énergie et de n'allumer les lampes que lorsque la luminosité
extérieure diminue. Les contraintes liées aux Normes en vigueur seront abordées en
structuration du projet simplement, c'est à dire à la fin de la prochaine séance.
Approche qualitative ou approche quantitative ?
Dans la rédaction du cahier des charges, l'approche est résolument qualitative.
Pourquoi ?
Le niveau associé au critère « visibilité, luminosité » est « le sol et les obstacles
sont aperçus », et pour le critère « seuil de luminosité », le niveau indiqué est »
« dès que l'on commence à ne plus y voir distinctement ». On aurait très bien pu
indiquer des valeur de luminosité en lux dans la colonne niveau (approche quantitative
cette fois), mais cela aurait obligé à mesurer ces luminosités pour valider ou pas les
solutions techniques trouvées. Comme souvent, avec des solutions maquettisées, une
approche quantitative sérieuse n'aurait pas été réalisable et n'aurait donc pas eu de
sens.
Par contre, il est important de revenir ensuite sur le quantitatif, c'est ce qui sera fait en
structuration de connaissances de la prochaine séance avec l'analyse collective des
Normes en matière d'éclairement.
Pourquoi étudier le capteur de lumière ?
Le professeur demande aux élèves de rappeler rapidement comment ils ont pu préalablement
piloter la commande d'un moteur ou d'une lampe avec l'automate et le logiciel. Après que les
élèves aient rappelé qu'il fallait placer des boutons-poussoir ou un détecteur à contact (ILS) en
entrée, il précise qu'il n'y a plus ce type de composants cette fois et qu'il faut partir de ce
montage qu'il présente aux élèves et alors :
Mais comment utiliser le capteur de lumière ?
Les élèves vont faire le rapprochement avec leurs manipulations précédentes tout en détaillant
le bloc présenté par le professeur. Parmi toutes les réponses et remarques possibles, en voici 2
qui sont particulièrement attendues :
- Le bouton-poussoir avait 2 fils, ici maintenant, il y en a 3, comment va-t-on faire pour les
brancher ?
- Sur le logiciel, on sait placer un bouton mais comment placer ce bloc ?
Il sera nécessaire de prendre le temps de bien faire percevoir le problème à Tous les élèves.
Les élèves : « Pour résoudre notre problème, il faudrait nous dire comment faire !???? »
Le professeur : « Eh bien non cette fois ! Vous allez enquêter vous-mêmes et vous allez donc
essayer de découvrir comment fonctionne ce montage ! »
Le professeur cherchera ensuite à faire établir par les élèves un lien avec la physique :
Les élèves : « C'est un montage comme on peut en voir en physique »
Le professeur : « Effectivement ! Et que pourrait-on essayer de découvrir ? Est-ce qu'on ne
pourrait pas utiliser un appareil de mesure ? Si oui lequel ? Pour mesurer quoi ? » etc...
Un bloc photo résistance est fourni, seul, à chaque équipe et les élèves proposent par écrit un
ou plusieurs protocoles en précisant ce dont ils auraient besoin comme matériel.
Remarque :
Le professeur ne parle pas d'énergie pour le moment afin de vérifier les conceptions des élèves
sur ce point précis. Sauront-ils qu'il ne peut rien se passer et qu'il n'y aura pas d'étude