Nous allons maintenant vous donner deux astuces permettant de repérer le primaire du
secondaire.
Avec un ohmmètre :
Ce qui a été dit précédemment sur le nombre de spires ne pourra vous servir si les
enroulements ne sont pas visibles ou accessibles. Cependant, sachant, d'après ce qui a été vu,
que le primaire comporte plus de spires et a une section de conducteur plus faible, il aura donc
une résistance plus élevée.
On peut donner, pour avoir un ordre d'idée, l'exemple d'un transformateur 220 V/24 V - 25
VA, avec une résistance relevée à l'ohmmètre de 97 Ώ au primaire et 1,4 Ώ pour le secondaire.
Avec une ampoule :
Il faut réaliser le schéma ci dessous en fil volant en isolant obligatoirement toutes les parties
conductrices, car celles-ci sont évidemment reliées au réseau.
On n'oubliera pas non plus que l'on a du 220 V au bout des pointes de touches ! On utilisera
une ampoule de 60 à 80 W. En sondant chacun des enroulements, on pourra faire les
déductions suivantes :
si le transformateur ronfle et que la lampé est éteinte : l'enroulement sondé est le
primaire;
si le transformateur ne ronfle pas il n'y a pas contact électrique entre les deux points ;
si l'ampoule s'allume fortement, l'enroulement sondé est un enroulement basse tension
;
si l'ampoule s'allume à moitié, l'enroulement sondé est un enroulement 110 V.
Choix du transformateur :
Il sera effectué en fonction de trois critères principaux :
La tension au primaire : elle devra être égale à celle du réseau électrique sur lequel on se
connecte (220 V dans la plus grande partie de la France).
La tension disponible en sortie, au secondaire : comme nous le verrons plus loin, le
filtrage et la régulation s'effectuent en relation avec la tension maximale, c'est-à-dire la tension
de crête.
Dans les deux cas de redresseurs qui seront étudiés tout de suite après, on aura :
Le courant absorbé par le montage : en faisant une approximation, on aura : I = S/V.
On s'arrangera pour ne pas travailler à la limite en prenant S un peu supérieur.
Redressement :