3. WSDK 5.1
4. JWSDP 1.3
5. Eclipse nécessite le SDK Java, lequel est inclus dans le WSDK mais pour installer le WSDK,
Eclipse doit déjà être installé !
6. Vous trouverez des informations complémentaires sur l’installation dans le fichier README
à télécharger avec les exemples d’interopérabilité.
Pourquoi des services Web ?
Les services Web en tant que technologie applicative existent depuis de nombreuses années. Bien
avant que les organisations et les sociétés ne créent les standards de services Web, les analystes
d’entreprise, les architectes et les ingénieurs en logiciel avaient compris que les données
d’entreprise étant dispersées sur de nombreux systèmes, il fallait que ces derniers puissent
communiquer entre eux. Les premières tentatives de liaison des applications entre elles à l’aide des
technologies d’appel de procédure distante (RPC), comme RMI, DCOM et d’autres mécanismes
d’interconnexion spécifiques à certaines plates-formes, ont généralement échoué en raison de la
diversité des fournisseurs et des plates-formes utilisées dans les organisations. Ces approches ont
aussi avorté parce que leur usage n’était pas adapté à Internet, d’où la lenteur, voire l’absence de
réponses sur ce réseau. D’autres solutions, qui utilisaient les files d’attente de messages, les
verbes PUT/GET et l’ordonnancement manuel des messages, posaient des problèmes de
maintenance et de productivité en matière de programmation. C’est pourquoi les développeurs ont
opté pour des standards et protocoles courants : XML et HTTP.
Lorsque les ingénieurs se sont lancés dans la création d’applications capables de communiquer
entre elles, ils ont choisi XML parce que ce langage est utilisé et pris en charge par toutes les
plates-formes. Le protocole HTTP a été retenu en raison de son utilisation étendue et de sa
capacité à traverser les pare-feu. Les fournisseurs comme Microsoft ou IBM ont commencé à créer
des infrastructures pour soutenir ces efforts de développement et faciliter le travail des
développeurs. Pour cela, ces infrastructures éliminaient la charge que représentent la sérialisation
et la désérialisation du XML et fournissaient des éléments structurels communs comme le code
requis pour établir des connexions entre systèmes. La naissance des services Web a été accueillie
comme une promesse de simplification de l’intégration entre systèmes et applications hétérogènes.
Les fournisseurs, utilisant les services Web comme catalyseur, se rallient maintenant autour du
concept d’architecture orientée services qui permet d’interconnecter des solutions individuelles,
éventuellement créées (en toute légitimité) à l’aide de protocoles RPC propriétaires comme RMI ou
DCOM. Les données peuvent ainsi circuler en temps réel dans toute l’entreprise.
Les bénéfices et le potentiel en termes d’intégration sont donc réels, mais dans la pratique, les
développeurs estiment pour la plupart que la création de services Web interopérables est plutôt
complexe. La création de services Web même très simples recèle de nombreux risques comme les
conflits de types ou l’absence de prise en charge de certaines fonctions. Notre premier exemple
présente un service Web interopérable. Nous vous expliquerons les différentes étapes du processus
de conception et de création d’un tel service.
Service Web 1 : Addition
Le premier exemple explique les bases d’un service Web interopérable. Il s’agit d’un service qui
effectue une simple addition. Il accepte deux entiers de la part du client et renvoie la somme de
ces deux nombres.