Semestre 2 exercice 2
1. Donner un exemple de :
1. proposition infinitive
J’entends les oiseaux chanter
Que tu viennes me fait plaisir
4. Discours indirect libre
Il était affirmatif. Il viendrait le lendemeain…
5. Subordonnée d’opposition
Alors qu’il pleut, je sors
Je vais/commence/termine de/à manger
2. Compléter :
Verbe être, subjonctif plus-que-parfait, personne 1
Verbe voir, indicatif plus-que-parfait passif, personne 3
Verbe interpeller, présent de l'indicatif actif, personne 3
Verbe naître, subjonctif passé, personne 3
Verbe apercevoir, conditionnel présent passif, personne 3
Verbe résoudre, indicatif présent actif, personne 3
Verbe crier, indicatif imparfait, personne 4
Verbe faire, subjonctif imparfait actif, personne 2
Verbe venir, subjonctif imparfait actif, personne 3
Verbe paraître, conditionnel présent actif, personne 5
J’avais eu un juste pressentiment quand, deux jours après le départ d’Albertine, j’avais été épouvanté
d’avoir pu vivre quarante-huit heures sans elle. C’était comme quand j’écrivais1 auparavant à Gilberte
et que je me disais2 : si cela continue3 deux ans ,je ne l’aimerai plus. Et si, quand Swann m’avait
demandé4 de revoir Gilberte, cela m’avait paru5 l’incommodité d’accueillir une morte, pour Albertine la
mort – ou ce que j’avais cru la mort – avait fait la même œuvre que pour Gilberte la rupture prolongée.
La mort n’agit que comme l’absence. Le monstre à l’apparition duquel mon amour avait frissonné,
l’oubli, avait bien, comme je l’avais cru6, fini par le dévorer. Non seulement cette nouvelle qu’elle était7
vivante ne réveilla pas mon amour, non seulement elle me permit de constater combien était déjà
avancé8 mon retour vers l’indifférence, mais elle lui fit instantanément subir une accélération si
brusque que je me demandai9 rétrospectivement si jadis la nouvelle contraire, celle de la mort
d’Albertine, n’avait pas inversement, en parachevant l’œuvre de son départ, exalté10 mon amour et
retardé son déclin.
3. Relever et analyser les propositions dépendantes régies par les verbes soulignés :
1. (comme) quand j’écrivais1 aup à G
Idem, que reprenant quand, précédé de comme
3. si cela continue3 deux ans
Hypothétique (protase à valeur potentielle)
4. quand S m’avait demandé4 de revoir G
5. si_cela m’avait paru5 … morte
Hypothétique (protase à valeur d’irréel du passé)
Comparative (qui énonce un jugement de conformité)
7. qu’elle était7 vivante
Conjonctive apposée à cette nouvelle
8. combien était déjà avancé8 … l’indiff
(Interrogation indirecte partielle) complétive de constater
9. si_que je me demandai9 rétrospectivt
Consécutive liée à l’utilisation de l’intensif si
10. si jadis … son déclin
Interrogation indirecte totale complétive de demander
4. Quel intérêt peut-il y avoir à parler de « tiroirs verbaux » plutôt que de « temps » ?
- De façon négative, cela permet d’éviter le terme ambigu de « temps » qui peut signifier
Le temps qu’il fait (weather), le temps qui passe (time) ou les temps verbaux (tense).
En matière de temps verbaux, il peut s’agir, d’une part, du temps chronologique
(présent/passé/futur), et d’autre part du temps aspectuel (oppositions formes
simples/composées, passé simple/imparfait…).
- De façon positive, cela renvoie métaphoriquement à un meuble, une « commode » par exemple,
où la méthode de rangement des objets ne se confond pas avec leur mode d’emploi. Ainsi les
« tiroirs verbaux » sont un moyen de classer les formes verbales, sans que cela préjuge de leurs
conditions d’utilisation.