sont pas agriculteurs, nous mettrons en place des Coopératives d’Utilisation de
Matériels Agricoles (CUMA) afin de permettre l'usage en commun des
équipements agricoles. Ainsi inciterons-nous les agriculteurs à s’organiser en
coopératives, mutuelles et syndicats. Nous mettrons aussi en place une banque
agricole dont la mision consistera à participer au développement agricole, à
soutenir l’activité des petits et moyens exploitants, des grandes firmes et aussi
tout ce qui s’articule autour de l’agro-industrie.
Nous exonérerons ensuite la taxe foncière au profit des exploitations agricoles
sur l’ensemble du territoire.
Bien entendu, nous encouragerons le développement des infrastructures routière
et fluviale en vue du désenclavement des zones rurales et de l’acheminement de
surplus de productions vers les marchés urbains. Nous supprimerons les taxes
sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail et gasoil..., destinés à la
production agricole et prendrons en compte la valorisation de tous les coproduits
issus de l’agriculture comme partie intégrante de la richesse produite
par l’exploitation agricole.
Enfin, nous mettrons en place de mécanismes fiscaux et douaniers pour
développer la préférence congolaise.
3 – Armée
La présence d’une armée nationale, à la fois républicaine et performante, est
inéluctablement une exigence fondamentale pour la protection de notre
souveraineté étatique, donc pour la sécurité de notre sanctuaire national.
Le véritable but d’Union du Congo, à travers le Rassemblement pour le
Développement et la Paix au Congo, est de mettre sur pied une véritable armée
citoyenne qui tiendra compte, s’agissant de l’intégration, de la grande diversité
culturelle de notre pays. Pour cela, nous convoquerons les états généraux des
forces armées congolaises auxquels participeront toutes les composantes
congolaises, sans exception, concernées par le domaine militaire et créerons une
cellule de gestion de la chose publique afin de mettre un terme au fonds de
commerce de certains officiers des Forces Armées de la République
Démocratique du Congo (FARDC).
Notre armée nationale doit être, par sa formation et sa composition, sa logistique
et sa capacité de réaction, un outil sécuritaire capable d’assumer les immenses
défis de notre temps en matière de défense, de paix intérieure et de sécurité
internationale, ainsi que de lutte contre le terrorisme.
Sans préjudice de notre souveraineté internationale et de notre indépendance
nationale, Union du Congo affirme son profond attachement aux accords
bilatéraux et multilatéraux de défense conclus par notre pays depuis sa fondation
en vue de garantir la paix et la sécurité dans sa sphère d’influence et dans le
monde. De ce point de vue, ayant à l’esprit les services rendus à la communauté
internationale par le Congo belge pendant la Seconde Guerre mondiale, nous
entreprendrons des démarches pour que notre pays redevienne membre à part
entière de l’Organisation de l’Atlantique Nord (OTAN).
Sur le plan national, le gouvernement d’Union du Congo réutilisera et
revalorisera les anciennes bases militaires en réintroduisant les régions militaires
dans le dispositif de la défense nationale et en les rendant autonomes par rapport
aux actions régionales. Il réintégrera dans l’armée congolaise non seulement les
éléments des Forces Armées Zaïroises (FAZ), mais aussi les anciens gendarmes
katangais basés en Angola ainsi que la nouvelle génération desdits gendarmes