DOSSIER DE PRESSE danz festival lëtzebuerg / Le Transfrontalier

Le Transfrontalier 2008 / Dossier de presse 1
DOSSIER DE PRESSE
danz festival lëtzebuerg / Le Transfrontalier 2008
Du 3 au 24 juillet 2008, Studio du Grand Théâtre
« Nouveau format « transfrontalier » pour le danz festival lëtzebuerg 2008 »
« Ouvrons la scène du danz festival lëtzebuerg à la Grande Région et à l’international pour
offrir au public une danse contemporaine diversifiée, enrichie, élargie » : voilà ce qu’ont pensé les
responsables de ce festival rebaptisé en cette année 2008 « Le Transfrontalier ».
Un programme commun, trois chorégraphes par soirée: du Luxembourg, de France et de
Croatie. Car tels sont les partenaires de ce festival : le danz festival lëtzebuerg, le CCN-Ballet de
Lorraine, et comme ville invitée 2008, Zagreb (Croatie), avec le Tala Dance-Center.
Au Luxembourg, c’est le Studio du Grand Théâtre qui accueille les trois grandes soirées du
programme commun les 5, 8 et 10 juillet à 20h. Le public pourra reconnaître les trois jeunes
chorégraphes luxembourgeoises : Anu Sistonen, Anne-Mareike Hess, Tania Soubry.
Chaque ville propose un programme supplémentaire. Au Luxembourg, la soirée d’ouverture
au STUDIO TROIS C-L le 3 juillet permet à quatre artistes d’exprimer par la danse leur vision de la
migration autour du thème « (re)venir au Luxembourg ». Milana Bros Putar évoque son parcours de
danseuse et chorégraphe en Croatie commencé dans les années 50 lors d’une conférence au Grand
Théâtre le 3 juillet à 19h.
Mêlant différentes formes artistiques, « MISCHAderFALL » de Bernard Baumgarten et Claude
Mangen propose au public de se confronter avec l’histoire d’un meurtrier dans un spectacle itinérant
entre la Kulturhaus de Mersch, le CHNP d’Ettelbruck et le CAPe d’Ettelbruck, du 15 au 18 et du 22 au
24 juillet.
Dans la continuité de l’année culturelle, la Grande Région devient un territoire de choix pour
offrir aux chorégraphes établis au Luxembourg une plate-forme élargie présenter leurs œuvres et
donner au public un riche aperçu de la scène de la danse contemporaine en Grande Région et en
Croatie. Cette collaboration permettra aux artistes de présenter leur travail à un nouveau public et de
s’enrichir réciproquement par un échange créatif.
Contact Presse
Bernard Baumgarten
David Mouraire/ Tania Berman
danz festival lëtzebuerg c/o Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois TROIS C-L
20a, Rue de Strasbourg, L-2560 Luxembourg
T : +352 40 45 69 F : +352 26 48 09 40
Heures d’ouvertures : du lundi au vendredi de 9h à 18h
Toutes les informations ET TOUTES LES PHOTOS en bonne résolution sur le site du festival :
www.danzfestival.lu
Le Transfrontalier 2008 / Dossier de presse 2
PROGRAMME
(re)venir au Luxembourg: jeudi 3 juillet, 20h, au STUDIO TROIS C-L
Soirée d’ouverture
Entrée libre sur réservation
Yuko Kominami, Sylvia Camarda, Emanuela Iacopini, Rajivan Ayyappan
Conférence : L’histoire de la danse contemporaine en Croatie par Milana Bros Putar
Samedi 5 juillet, 19h, au Foyer du Grand Théâtre
Entrée libre
VOLUME 1 : samedi 5 juillet, 20h, Studio du Grand Théâtre
Cie Li(luo) France
Camille Mutel, « Symphonie pour une dissolution »
Luxembourg
Anu Sistonen, « Yours truly »
Croatie
Keren Levi, « Out of service »
VOLUME 2 : mardi 8 juillet, 20h, Studio du Grand Théâtre
Croatie
Aleksandra Janeva Imfeld, « Neem »
Luxembourg
Tania Soubry, « Back to the roots with Jimy »
Cie Ormone, France
Aurore Gruel, « Une chambre pour deux »
VOLUME 3 : jeudi 10 juillet, 20h, Studio du Grand Théâtre
Croatie
Maja Drobac, « Squirrels on the loose »
France
Marie Cambois, « H.O.T. »
Luxembourg
Anne-Mareike Hess, « Insightinside »
MISCHAderFALL : 15 au 18 et 22 au 24 juillet
Départ : Mierscher Kulturhaus. Destination : CHNP Ettelbruck, CAPe Ettelbruck
Bernard Baumgarten et Claude Mangen/ Cie UnitControl
20h en allemand
20h30 en français
Réservations : 47 08 95 1(Billetterie nationale) / Informations: 40 45 69 (TROIS C-L)
Pour « (re)venir au Luxembourg » : TROIS C-L : 40 45 69 entrée libre, réservation obligatoire
Pour la conférence : entrée libre
Le Transfrontalier 2008 / Dossier de presse 3
(re)venir au Luxembourg : jeudi 3 juillet, 20h, au STUDIO TROIS C-L
Yuko Kominami, Sylvia Camarda,
Emanuela Iacopini, Rajivan Ayyappan
Entrée libre, réservation obligatoire au 40 45 69
Pour la deuxième année consécutive et en guise d’ouverture de l’édition 2008, le
danz festival lëtzebuerg souhaite consacrer à nouveau une soirée d’improvisation en
regard à la situation spécifique des chorégraphes luxembourgeois souvent obligés de
partir hors de nos frontières à la recherche non seulement de notoriété et d’une
reconnaissance, mais également de moyens de production et de diffusion. Parfois, ils
reviennent au Luxembourg, par intermittence, pour quelques mois ou semaines, ou
définitivement. Ils rencontrent alors les chorégraphes étrangers qui eux, ont décidé
de s’établir dans notre pays.
De tout temps familier de ce thème, celui de la migration, les artistes devront trouver
leur propre réponse à cette situation. Il s’agira également de se positionner par la
danse dans cette « zone culturelle tampon » qu’est le Luxembourg.
Conférence : L’histoire de la danse contemporaine en Croatie par Milana Bros Putar
Samedi 5 juillet, 19h, au Grand Théâtre / Entrée libre
« Histoire et évolution de la danse moderne et contemporaine en Croatie du début du XXe siècle à nos jours »
par Milana Bros Putar.
Modération : Bernard Baumgarten, directeur artistique du danz festival lëtzebuerg
Danseuse et chorégraphe, Milana Bros Putar a commencé sa carrière comme danseuse classique, avant de
devenir professeur de danse au Zagreb Youth Theater et de créer en 1962 sa propre compagnie de danse
nommée « Ensemble de chambre de danse libre » (Komorni ansambl slobodnog plesa KASP). Pendant plus de
vingt ans, cette compagnie a créé des spectacles où les mots d’ordre étaient la créativité et l’innovation, et
privilégié l’improvisation et la création collective en se basant sur des musiques novatrices : Schönberg,
Stockhausen, musique jazz. En 1968, les critiques français acclament les pièces de Milana Bros Putar,
notamment sa chorégraphie Phonoplastic Screen, au moment où Merce Cunningham et Alwin Nikolaïs
connaissent un réel triomphe en France. Mais le manque de soutien dans son pays l’empêche de se faire mieux
connaître. Elle s’intéresse ensuite au théâtre total, à l’approche minimaliste et, plus tard, au postmodernisme.
En se basant sur son propre parcours, Milana Bros dressera l’histoire de la danse moderne et contemporaine en
Croatie, dans une conversation libre avec Bernard Baumgarten, directeur artistique du danz festival lëtzebuerg.
Soirée d’ouverture
Le Transfrontalier 2008 / Dossier de presse 4
LES TROIS VOLUMES AU STUDIO DU GRAND THEATRE
VOLUME 1 : samedi 5 juillet, 20h
Camille Mutel, Anu Sistonen, Keren Levi
Camille Mutel (France) Cie Li(luo)
Symphonie pour une dissolution
Chorégraphie et interprétation : Camille Mutel
Musique : Marco Pujol
Lumières : Marie Drach, Brice Durand
Régie Plateau : Stefano Taiuti
« Au commencement, il y a l’abîme de la rupture. Puis toutes
tentatives de se relier. Je choisis l’érotisme comme
transgression à ce vide. »
« Symphonie pour une dissolution traite de ce que
j’appellerais la fin de la comédie féminine. »
Elle est le détachement progressif du système de théâtralisation des moyens employés à se relier ;
particulièrement ceux de la séduction.
On y voit la mise en abîme par séquences cycliques de chacune de ces tentatives qui par une dernière danse
tendent à leur propre dissolution.
Pour laisser apparaître cet état de manque fondamental qui constitue chaque être humain, et qu’aucune
présence ni même aucune image ne suffit plus à combler.
Un état de vide, origine de toute création.
Camille MUTEL a créé en juin 2003 la Cie Li (luo). Elle y danse essentiellement en solo, mais aussi avec des
collaborations artistiques diverses. Elle a notamment dansé pour : Masaki Iwana (Tokyo- Paris), Su-en
(Stockholm), Cie Arts Vertébrés (Paris), Cie Lios (Rome) et enfin Akira Kasaï (Tokyo). Influencée par le butô, il
est pour elle une quête de sa propre danse, basé sur l’improvisation.
Anu Sistonen (Luxembourg)
Yours truly
Chorégraphie : Anu Sistonen
Interprète : Jonna Aaltonen
Lumières : Jyri Suominen
Photo: Paolo Porto
SOLO, TRULY YOURS- une femme, dont
l’esprit ne vit pas seul.
Des personnalités parallèles s’introduisent
dans l’esprit d’une femme. Ils la poursuivent et la harcèlent, de même qu’ils la distraient et lui donnent du plaisir!
Doit-elle se battre contre elles ou essayer de vivre à leurs côtés, en paix?
L’intention d’Anu Sistonen est de décrire, d’un côté une coexistence calme, de l’autre une bataille sans merci et la
confusion qui règne entre ces deux extrêmes, en utilisant différentes qualités de mouvements et aussi en
exprimant différentes sensations et atmosphères qui apparaîtront par la persuasion du mouvement.
Cette femme n’est pas folle, même si ses différentes personnalités la perturbent. Elle sait aussi qu’elle est la
seule à percevoir ces personnalités.
Ce solo n’est pas une histoire, c’est une sorte d’image de la vie d’une personne … cette personne pourrait être
moi, ou vous!
Après une formation au Ballet National de Finlande, au Ballet de Stuttgart et au Ballet Cullberg de Suède, elle a
collaboré avec ces lieux ainsi qu’avec la West London School of Ballet. Anu Sistonen est chorégraphe
indépendante depuis 2000. Son répertoire inclut les pièces Shivering (2003), Unison (2003), Sibelius (2004),
Timeline (2006). Dans son travail de création, elle s’interroge sur l’interaction entre le langage gestuel et le
langage musical. La présence des musiciens sur scène confère dès lors une atmosphère toute particulière au
spectacle. L’influence devient réciproque, les danseurs s’inspirant de la musique et inversement.
Photos : Aada Niilola
Photo : Paolo Porto
Le Transfrontalier 2008 / Dossier de presse 5
Keren Levi (Croatie)
Out of service
Chorégraphie : Keren Levi | Interprètes : Darko Japelj, Larisa Lipovac, Damir
Klemeni , Roberta Milevoj, Sonja Pregrad | Arrangement musical : Zvonimir
Dusper et Alen Smaji | Lumières : Miljenko Bengez | Design : BooBoo |
Producteur exécutif : Tamara Curi | Production : TALA Dance Center
Out of service interroge l’idée de disponibilité, autant à un niveau
personnel qu’interpersonnel, autant à l’intérieur qu’en dehors du contexte
théâtral. Comment puis-je me rendre disponible ? Que veut dire être
disponible ? Que suis-je prêt à offrir ? Jusqu’où suis-je prêt à aller ?
La pièce essaye de cerner et de transmettre les différentes pistes de cette
enquête et de trouver un moyen d’être « au service » du public. Mais,
malheureusement, les bonnes intentions ne sont pas toujours une
garantie de succès et du désir d’être « au service ». Out of service
lentement mais sûrement, se met « hors service » …
Keren Levi (Israël, 1972) a travaillé en Israël avec la Kibbutz Dance
Company et le Batsheva Ensemble. Elle a quitté Israël en 1996 pour les
Pays-Bas où elle a été engagé en 1997 par la Dans Werk Plaats
Amsterdam pour réaliser une pièce solo nommée Map. Ce premier travail
a été suivi par des engagements auprès de théâtres et compagnies tels
que CaDans Festival Hague 1998, le Grand Théâtre Groningen. Elle a créé les pièces Territory (en 2004, prix
BNG pour travail innovant), puis Faceless et le duo couple-like avec le Flamand Ugo Deheas.
Keren Levi donne des cours à l'école de Théâtre d'Amsterdam dans les catégories chorégraphie (SNDO) et
danse moderne (MTD). Elle donne aussi des cours à des compagnies comme Sasha Waltz & Guests (Berlin) et
Ultima Vez (Bruxelles).
VOLUME 2 : mardi 8 juillet, 20h
Aleksandra Janeva Imfeld, Tania Soubry, Aurore Gruel
Aleksandra Janeva Imfeld (Croatie)
Neem
Chorégraphie et interprétation : Aleksandra Janeva Imfeld
Musique et interprétation : Pisteffo-Stefan Duym
Lumières : Miljenko Bengez
Neem est une pièce à prendre telle quelle, telle qu’elle a été, et telle
qu’elle sera. Les personnes autour de vous la percevront de la même
façon. Ils ont besoin d’une seconde pour voir ce qui s‘est passé, et
utilisent cette même seconde pour anticiper la suivante alors que cette
dernière est déjà écoulée.
Plusieurs propositions courtes sur la matière sont posées pendant que le
musicien développe une autre histoire parallèle indépendante de celle du
danseur. Le fait d’ignorer ce qui se passe simultanément près de lui,
change la matière de la danse même. C’est seulement en combinant les
deux qu’on obtient un tout. Le début et la fin ne dépendent pas de la
volonté des interprètes, mais ils sont dictés par une minuterie de cuisine,
attribuant la même durée à chaque segment. La relation entre les
interprètes est incertaine et change sous chaque angle de vue.
Née en Macédoine en 1975, Aleksandra Janeva Imfeld a étudié à l'école de danse contemporaine de Zagreb,
ensuite elle a continué sa formation dans les académies de danse de Brugge et Lier en Belgique, puis avec la
Jennifer Muller Company de New York et au Dance Web de Vienne en Autriche.
En tant que danseuse, elle a travaillé à Zagreb avec la Contemporary Dance Company, la Zagreb Dance
Company et la Bad Company où elle a aussi crée sa première performance personnelle 4; cette création a été
récompensée par le Grand Prix Tendances, Luxembourg. Ella a ensuite collaboré en Allemagne avec Ismael Ivo
et Ana Mondini, en France avec Système Castafiore et finalement en Belgique avec Brice Leroux, David
Hernandez et Melanie Munt.
Photo : Duro Gavran
Photo : Duro Gavran
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