
Spécialité Ecologie, Biodiversité et Evolution 
Proposition de stage de M2  
Année 2007/2008 
 
 
Titre du stage : Transmission du virus Chikungunya par le moustique vecteur, Aedes 
albopictus : analyse de la salive. 
Laboratoire ou structure d’accueil :  
  Intitulé du laboratoire ou de la structure : Génétique moléculaire des Bunyavirus 
 Intitulé de l’équipe : transmission vectorielle 
 
Responsable du stage :  
  Nom :    FAILLOUX Anna-Bella 
  Tél :    0140613617 
  Fax :    0140613151 
 
Références dans le domaine : 
HardyJL,  Houk  EJ,  Kramer  LD,  Reeves  WC  (1983)  Intrinsic  factors  affecting  vector 
competence of mosquitoes for arboviruses. Annu. Rev. Entomol. 28, 229-262. 
Schuffenecker  I,  Iteman  I,  Michault  A,  Murri  S,  Frangeul  et  al.  (2006)  Genome 
microevolution of Chikungunya viruses causing the Indian Ocean outbreak. PLoS Med 
3: e263. 
Smith  DR,  Carrara  AS,  Aguilar  P,  Weaver  S  (2005)  Evaluation  of  methods  to  assess 
transmission  potential  of  Venezuelan  equine  encephalitis  virus  by  mosquitoes  and 
estimation of mosquito saliva titers. Am. J. Trop. Med. Hyg. 73, 33-39. 
Lord  CC,  Rutledge  CR,  Tabachnick  WJ  (2006)  Relationships  between  host  viremia  and 
vector susceptibility. J. Med. Entomol. 43, 623-630. 
 
 
Description du stage 
Les arbovirus sont  des virus transmis  dans  les  conditions naturelles, de vertébré à  vertébré, 
par  un  arthropode  hématophage,  qui  en  constitue  le  vecteur  biologique.  Les  arbovirus  sont 
maintenus  au  sein  d’un  cycle  selvatique  faisant  intervenir  des  moustiques  zoophiles  et  des 
animaux sauvages. Les émergences correspondent en général à la « capture » d’un arbovirus 
par  un  vecteur  anthropophile  assurant  une  transmission  à  l’homme  ou  aux  animaux 
domestiques.  L’infection  de  l’hôte  vertébré  se  fait  par  piqûre  d’une  femelle  de  moustique 
infectée. 
Le virus Chikungunya (CHIK) a été isolé pour la première fois  en 1952  en Tanzanie. Entre 
1960  et  1980,  le  virus  est  réapparu  à  plusieurs  reprises  dans  différents  pays  d’Afrique 
tropicale  où  le  virus  semble  être  enzootique.  Par  la  suite,  CHIK  s’est  répandu  en  Asie  en 
affectant  le  Myanmar,  les  Philippines,  le  Vietnam,  la  Malaisie,  le  Pakistan  et  les  îles  du 
Pacifique.  En  Afrique,  ce  virus  est  transmis  par  plusieurs  espèces  de  moustiques  du  genre 
Aedes : Aedes africanus, Ae. luteocephalus et Ae. furcifer taylori. En Inde et en Asie du Sud 
Est,  le  virus  circule  de  manière  épidémique  avec  une  transmission  essentiellement  inter-
humaine  assurée  par  Aedes  aegypti  et  Aedes  albopictus.  Compte-tenu  de  la  forte 
anthropophilie de ces espèces, il n’est pas surprenant de constater que les épidémies de CHIK 
soient  plus  fréquentes  en  Asie  qu’en  Afrique.  En  mars  2005,  le  virus  CHIK  a  fait  son 
apparition dans l’Océan Indien. L’épidémie a atteint l’île de la Réunion où près du tiers de la