Synthèse L`écriture A l`origine, les êtres humains ont d`abord utilisé

Synthèse
L'écriture
A l'origine, les êtres humains ont d'abord utilisé la peinture et le dessin pour laisser
des traces écrites.
Puis progressivement, ils ont stylisé les composants de leurs dessins, si bien que
nombre de figures sont devenues des symboles.
On appelle idéogramme une figure qui correspond à un mot.
On appelle syllabogramme une figure qui correspond à un son syllabique.
On appelle, enfin, lettre, une figure (un caractère) qui correspond à un son vocalique
ou consonnantique.
La première écriture grecque s'appelle le linéaire B. Elle est issue d'une écriture
crétoise qui s'appelle le linéaire A.
Le linéaire B est utilisé du 16ème siècle au 12ème siècle avant J-C. Une écriture
utilisant le même système, proche des linéaires A et B, le syllabaire chypriote, sera
utlisée jusqu'à époque classique.
Le linéaire B correspond au grec historique utilisé par les héros de la guerre de Troie,
et ceux de la mythologie grecque en général.
On appelle civilisation mycénienne les Grecs qui utilisèrent cette écriture.
1.Linéaire B 2.Translitération. 3.Grec mycénien 4.Grec classique 5.Sens
φιλοσοφία Ολυμπία ἀρχεολογία
θεολογία
Explication du déchiffrement du linéaire B et du principe des langues à
déclinaison.
Ζες Ἥρα – ρτεμις – Ἅιδης – Ἑρμης –
Ἀπόλλων – Δημήτηρ – Ἥφαϊστος – Ἀθην
Ἄρης – Θέμις – Προμηθεύς Ἀχιλλεύς
Βαχχός Ἰρίς Ποσεϊδων – Ἡρακλῆς Θησες
Αἰγες - Σεληνή Ἥλιος – Περσεφόνη
Στξ Θητις – Μητίς
Alphabet
Α α [a] alpha
Β β [b] bêta
Γ γ [gu] gamma
Δ δ [d] delta
Ε ε [é] epsilon
Ζ ζ [dz] dzèta
Η η [è] èta
Θ θ [th] thèta
Ι ι [i] iota
Κ κ [k] kappa
Λ λ [l] lambda
Μ μ [m] mu
Ν ν [ν] nu
Ο ο [o] omicron
Π π [p] pi
Ξ ξ [ks] ksi
Ρ ρ [r] rhô
Σ σ ς [s] sigma
Τ τ [t] tau
Υ υ [u] upsilon
Φ φ [ph] phi
Χ χ [kh] khi
Ψ ψ [ps] psi
Ω ω [ô] oméga
Comment les lettres grecques passent en français ?
le φ devient "ph" φιλοσοφία => philosophie
le χ devient "ch" χορός => choeur
le θ devient "th" θεολογία => théologie
le υ devient tantôt "u" tantôt "y". φύσις => physique
Les diphtongues
ευ = [eu]
ου = [ou]
αυ = [au]
αι = [aï]
οι = [oï]
ει = [êï]
L'accentuation.
On appelle signes diacritiques tous les petits signes qui figurent au-
dessus, à gauche ou en dessous des voyelles et/ou du ρ.
Accents :grave : - circonflexe : - aigü : - trema : ϊ
Esprits : doux : - rude :
iota souscrit :
Quand un mot grec commençant par un esprit rude, passe en français le
mot commence par un "h"
στορία donne histoire
Syntaxe de la langue grecque
Cas et fonctions
CAS
FONCTIONS
Nominatif
Vocatif
Accusatif
Génitif
Datif
Sujet Attribut du sujet
Apostrophe
COD, durée dans le temps et dans l'espace
Complément du Nom, origine, relation, possession
Complément d'attribution (COI) CCMoyen, CCCause, CCBut
Rappels grammaticaux
Pour identifier un complément du nom , on pose la question « de qui » ou « de quoi » derrière un
NOM.
Exemple :
Les dieux des hommes sont puissants. => les dieux « de qui » => les dieux « des hommes » : donc,
c’est un complément du nom, c’est à dire un génitif en grec.
Ne pas confondre avec « de qui » ou « de quoi » derrière un verbe : dans ce cas il s’agit d’un COI.
Exemple :
Les dieux infernaux se moquent des hommes. Les dieux se moquent « de qui » = les dieux se
moquent « des hommes » : cette fois, « des hommes » complète un verbe. Donc, c’est un COI, c’est
à dire un datif en grec.
Attention : « des hommes » peut avoir d’autres fonctions :
Des dieux aident souvent des hommes => les dieux aident « qui », les dieux aident des hommes =>
« qui » ou « quoi » DERRIERE un verbe = COD c’est à dire l’accusatif en grec. Si « qui » ou
« quoi » est la question posée DEVANT un verbe, alors il s’agit du sujet, c’est à dire le nominatif.
La question « à qui » ou « à quoi » correspond au Complément d’attribution (que l'on appelle à tort
COI en français), c’est à dire le datif.
La question « pour qui, pour quoi » indique le but, tandis que la question «pourquoi, à cause de
quoi» indique la cause.
La question «au moyen de quoi» permet de trouver le CCMoyen.
En grec, on détermine la fonction d'un nom, d'un adjectif ou d'un pronom,
non par sa position dans la phrase mais par sa terminaison.
On appelle cas les groupes de fonction qui correspondent à chaque groupe de
terminaisons.
Il existe trois grandes catégories principales de noms : on appelle ces
catégories déclinaisons. La 1ère déclinaison est essentiellement féminine,
tandis que la seconde est essentiellement masculine.
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