Houssel Claire
Robert Clara
15/11/10
Histologie, organes sensoriels - Le Calvez
ORGANES SENSORIELS
1re partie : GENERALITES
I évolution
Dans les organismes pluricellulaires simples (hydre), les cellules réceptrices sont
disséminées dans l’épithélium superficiel. Ces cellules développent un axone qui
traverse la membrane basale de l’épithélium et participe à la formation d’un plexus
nerveux diffus. Une cellule sensorielle réceptrice avec son propre axone est un
neurone sensoriel. Au cours de l’évolution les cellules sensorielles de l’ectoderme se
rassemblent en champ sensoriel qui s’enfonce dans le mésenchyme. Chez les
vertébrés apparaît une séparation entre la cellule réceptrice et le neurone. Cela
entraine le développement de cellules sensorielles secondaires.
Les placodes sont des épaississements de l’ectoderme, elles vont donner naissance à :
- des cellules sensorielles secondaires et à des cellules de soutien. Ces deux dernières
formeront l’épithélium sensoriel.
- des neuroblastes qui migrent en profondeur pour donner des ganglions
sensitifs=ganglions cérébraux spinaux.
II classifications
A - Histologique
1-organes sensoriels primaires
La cellule nerveuse réceptrice, ou protoneurone, prend naissance à la périphérie et y
reste (dispositif primitif).
Chez l’homme, comme exemple d’organe sensoriel primaire on ne trouve que
l’organe olfactif (le 2e neurone est dans le bulbe olfactif).
2-organes sensoriels secondaires
Le protoneurone est en profondeur au niveau d’un ganglion cérébrospinal. Le
prolongement se met en rapport avec la cellule sensorielle secondaire à la périphérie
et l’axone de se prolongement se met en relation avec les cellules multipolaires dans
le nevrax.
Chez l’homme ils correspondent à l’audition (le protoneurone a son corps cellulaire
dans le ganglion spinal et son axone est en rapport avec les cellules multipolaires), à
la gustation et au tact.
3-organes sensoriels tertiaires
Ont longtemps été confondus avec les organes primaires. Ils sont en fait des
évaginations du nevrax vers la périphérie.
Chez l’homme ils correspondent aux organes de la vision
B - selon la nature des récepteurs
-photorécepteurs : vision
-chémorécepteurs : pour l’olfaction et la gustation
-mécanorécepteurs : pour l’audition, l’équilibration et le tact
-thermorécepteur : peau
-nocicepteur : peau et organes profonds
C - physiologique
-extérocepteurs
-proriocepteurs
-viscérocepteurs (sont un peu à part)
III mode d’action
Les organes sensoriels ont pour rôle de capter les inforamtions sous forme de stimuli
divers et de donner naissance à des impulsions nerveuses codées qui sont transmises à
l’encéphale.
Toutes les cellules sensorielles sont des transducteurs (elles convertissent un signal
spécifique en un signal biologique).La transduction s’effectue
- soit par activation enzymatique(AC,PLC..)
- soit par ouverture des canaux ioniques Na+ principalement, ainsi qu’a
Ca2+)
- soit par les 2 mécanismes
Comparaison entre l’activation d’une cellule sensorielle primaire(olfaction) et
d’une cellule sensorielle secondaire
- Cellule sensorielle primaire :
- stimulus capté par les récepteurs membranaires
- chaîne complexe de transduction intracellulaire
- dépolarisation (diminution du potentiel de membrane)
- à la racine de l’axone, apparition de potentiels d’action propageables
- à l’extrémité de l’axone : libération d’un neurotransmetteur
- Cellule sensorielle secondaire :
- Stimulus capté par les récepteurs membranaires
- Dépolarisation (diminution du potentiel de membrane)
- Libération d’un neurotransmetteur qui va créer un potentiel pré-synaptique dans les
neurones transmetteurs périphériques.
- Ce potentiel présynaptique créé un potentiel d’action propageable dans le neurone
périphérique
- Ce qui provoque la libération de neurotransmetteurs
2nd partie : OREILLE
L’oreille est un organe sensoriel secondaire participant à l’audition et à l’équilibration
Embryologie
Fait intervenir - ectoblaste pour l’oreille interne et externe
-entoblaste pour l’oreille moyenne
-mésoblaste à tous les niveaux
I -Oreille interne (apparaît en premier pendant onto et phylogénèse)
A- Organogenèse
Vers la 3ème semaine de développement apparaît un épaississement épiblastique
dans la gion rhombencéphale consituant la placode otique. Elle évolue en se
déprimant en une fossette oblique puis s’enfonce plus profondément dans le
mésenchyme et constitue alors la vésicule otique= auditive (isolée de l’épiblaste)
1- Evolution de la vésicule otique (=
vésicule auditive)
Elle va former le labyrinthe membraneux
Vers le 30ème jour apparaît à la face interne de la vésicule une évagination qui
s’allongera en direction dorsale, c’est le canal endolymphatique terminé par le sac
endolymphatique.
La vésicule subit également un étranglement au niveau de la base du canal qui
détermine 2 portions : l’utricule et du saccule.
a- dérivé du saccule : canal cochléaire
Le saccule présente une évagination ventrale tubulaire pénétrant dans le
mésenchyme en s’enroulant en spirales : c’est le futur le canal cochléaire.
b- dérivés de l’utricule : les canaux semi-
circulaires
L’utricule donne naissance à son extrémité distale 2 diverticules aplatis : 1 vertical et
1 horizontal. Les parois de ces diverticules s’accolent dans leur partie centrale puis
celle-ci se résorbe formant ainsi 3 canaux semi-circulaires. Une des extrémités de
chaque canal s’ouvre dans l’utricule par un renflement : l’ampoule. 3
canaux=3ampoules
2- Evolution du mesenchyme
périphérique
Tout autour du labyrinthe membraneux (ébauche oreille interne) il y a du
mésenchyme qui s’organise progressivement en cartilage puis en tissu osseux, c’est la
coque osseuse et elle forme le labyrinthe osseux .Entre les labyrinthes osseux et
membraneux subsiste un espace conjonctif : l’espace périlymphatique.
B-Histogénèse
Toutes les formations du labyrinthe membraneux sont tapissées initialement par de
l’épithélium simple pavimenteux ou cubique. Dans certaines régions apparaissent des
épaississements de cet épithélium: se sont les futures régions sensorielles. Dans ces
régions il se passe une différenciation en cellules sensorielles secondaires et en
cellules de soutien .Il s’agit
- des crêtes ampullaires (dans ampoules des canaux semi-circulaires)
- des macules utriculaires et sacculaires (au niveau du vestibule)
- de l’organe de Corti au niveau du canal cochléaire.
Le nombre de cellules sensorielles est fixé très tôt (vers la 10ème semaine chez
l’homme) et il n’y a pas de renouvellement.
Les protoneurones sensoriels, dérivés également de la placode, se groupent en
2 amas :
-le ganglion vestibulaire de Scarpa pour l’équilibration
-le ganglion spiral de Corti pour l’audition.
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