ARGUMENTAIRES ET MESSAGES CLEFS Afin de vous appuyer dans l’élaboration de communiqués, lettres et courriels, voici quelques données factuelles, pistes d’argumentaires et messages clés. Certains sont formulés du point de vue de la communauté théâtrale (ce document est une gracieuseté de Théâtre Action et de l’Association des Théâtres Francophones du Canada) mais peuvent facilement être adaptés à d’autres disciplines ou sous-secteurs. Sources : Toutes les données présentées dans la première section sont tirées des documents de la Ville d’Ottawa, plus spécifiquement de la documentation entourant son projet de budget 2009. Les analyses qui en sont faites, tout comme les suggestions de messages, vous sont offertes par La Nouvelle Scène et ses quatre compagnies résidentes, le Conseil des Arts d’Ottawa, Théâtre Action, l’Alliance culturelle de l’Ontario, l’ATFC et Hills Stratégies Recherche. QUELQUES ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU BUDGET 2009 PROPOSÉ PAR LA VILLE Pour faire face aux pressions budgétaires prévues en 2009 estimées à 147 M $, la Ville propose, entre autres, une stratégie mixte composée d’augmentations de taxes et de tarifs, de reports de projets d’infrastructures et de réductions de services et programmes. Globalement, cette stratégie, si elle est adoptée, contribuera à recueillir 35 M $ en fonds additionnels dont disposera la Ville en 2009. De ce montant, les coupures dans les services et programmes actuels de la Ville d’Ottawa sont de l’ordre de 9 M $. Voir tableau à la page 3. Cette année (2008), la Ville d’Ottawa gère un budget de 2,5 milliards $ dont 7 466 000 $ furent investis dans les arts, la culture et le patrimoine, ce qui représente moins de 1% de son budget global, plus exactement 0,3 %. La diminution du financement des arts, de la culture et du patrimoine proposée est de l’ordre de 4 047 604 $ et aura un impact sur 296 organismes et artistes appuyés en 2008. Voir tableau à la page 4. Cette diminution prévue des budgets des programmes réguliers soutenant les arts, la culture et le patrimoine est de 54 %, portant le budget de 2008 de 7 465 719 $ à 3 408 515 $ en 2009. 1 À ces coupures dans les programmes viennent s’ajouter l’élimination des 490 000 $ en fonds additionnels prévus sous la Stratégie d’investissement pour les arts adoptée par la Ville en 2006 et 145 000 $ du Fonds de dotation des musées, portant les coupures totales dans notre secteur à 4 682 604 $, d’un budget total de 8 100 719 $, ce qui représente une réduction globale de 58 %. Ainsi, alors que le financement au grand secteur culturel représente moins de 0,3 % du budget global de la Ville, il est proposé que ce secteur absorbe directement 52 % des coupures de services et programmes, soit 4,7 M $ des 9 millions de dollars recherchés. À ces réductions viennent s’ajouter des reports de projets et des réductions de personnel dans le secteur touché, portant le total à 5,453 M $ selon un document de la Ville d’Ottawa, indiquant que les arts, la culture et le patrimoine contribueront de 16 % de la stratégie mixte mise de l’avant, visant à réunir 35 M $ pour les coffres municipaux. Notons aussi la perte d’un acquis majeur, soit la Division des arts, de la culture et du patrimoine : cette division a déjà été démantelée et le poste de sa direction, qu’occupait jusqu’à récemment Colleen Hendrick, éliminé. Le personnel relève depuis peu de la Division des Parcs et Loisirs. Ainsi, les intérêts de notre secteur ont été affaiblis au sein même de la structure de la Ville. Selon les données réunies par le consortium des festivals de la Ville d’Ottawa, quelque 12 000 emplois sont créés par l’activité culturelle dans la municipalité. La Ville d’Ottawa compte 832 000 résidents. Un calcul rapide permet donc d’établir que les investissements totaux de la municipalité dans le secteur culturel coûte 9,74 $ par année par résident, ou encore 81 cents par mois par résident. 2 NATURE SPÉCIFIQUE DES COUPURES TOTALISANT 9 003 000 $ Rajustements dans les autres services Services culturels – réduction de la programmation liée aux arts, au patrimoine et à la culturel Impact 2009 –k$ Nombre d’ETP 4 133 1,4 Logement – plafond sur le programme de supplément au loyer et sur la contribution aux immobilisations accordée à la Société de logement communautaire d’Ottawa (SLCO) 445 Soins de longue durée – rajustement des niveaux de service aux normes provinciales 300 5,0 Parcs et loisirs – élimination des subventions pour les patinoires extérieures, des augmentations pour les partenaires en matière de loisirs; réduction des fonds pour le matériel de loisirs; harmonisation du service pour les terrains intérieurs de planches à roulettes; réduction des dalles de roulement en été 1 365 1,5 Développement économique – réduire la subvention de l’IROC 130 Opérations de surface – réduction de l’entretien des arbres, de l’entretien des fossés en bordure de route et du dépoussiérage 2 630 13,54 TOTAL 9 003 21,44 3 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES COUPURES PROPOSÉES PROGRAMMES DE FINANCEMENT ARTS, CULTURE ET PATRIMOINE Programmes No Budget 08 clients Coupures % Budget 09 Fin. des arts – achat de services 1 437 240 8 143 724 10 1 293 516 Financement des arts – triennal 1 356 383 29 563 069 42 793 314 Financement des arts – annuel 297 200 19 297 200 100 0 Financement des arts – projets 164 850 44 164 850 100 0 Financement des arts – artistes 338 000 71 338 000 100 0 Prix et fonds de dotation 245 582 26 34 500 14 211 082 Initiatives en arts 190 274 35 190 274 100 0 1 455 046 8 344 443 24 1 110 603 29 200 8 29 200 100 0 Patrimoine – org. de services 446 305 3 446 305 100 0 Patrimoine – soc. historiques 17 935 7 17 935 100 0 Festivals – achat de services 101 084 1 101 084 100 0 Festivals et événements spéciaux 980 000 22 980 000 100 0 90 000 4 90 000 100 0 255 000 1 255 000 100 0 61 620 10 52 020 100 0 7 465 719 296 4 047 604 54 3 408 515 Patrimoine – achat de services Patrimoine – projets Foires – annuel Festivals – fonds de dotation Insfrastructures culturelles Total – Financement culturel 4 UNE ANALYSE DE HILLS STRATÉGIE RECHERCHE DES IMPACTS PRÉVISIBLES La culture : un investissement rentable Les gouvernements canadiens ont investi 7,9 milliards $ dans la culture en 2007. En 2007, selon une étude récente du Conference Board of Canada, le secteur culturel a généré 85 milliards $ en retombées économiques directes, indirectes et induites, soit 7,4 % du PIB du Canada. Donc, l’impact économique du secteur culturel est presque 11 fois plus élevé que l’investissement gouvernemental dans le secteur. Ce ratio implique qu’une coupure de 5 453 millions $ par la Ville d’Ottawa pourrait faire perdre 58 millions $ d’activités économiques. Les taxes et impôts générés par l’impact économique du secteur culturel au Canada totalisent 25 milliards $, soit 3,15 $ pour chaque dollar public investi dans le secteur culturel. Ce ratio implique qu’une coupure de 5,4 millions $ par la Ville d’Ottawa pourrait compromettre des revenus de taxes et impôts s’élevant à 17 millions $. Le plus frappant, c’est que ces chiffres excluent une partie importante de l’activité économique générée par les festivals et organismes des arts de la scène : le tourisme. En effet, le rapport du Conference Board n’a pas évalué l'incidence des dépenses complémentaires (les dépenses dans les hôtels, les restaurants ou le transport par les personnes qui participent à des activités culturelles). Source : Valoriser notre culture : Mesurer et comprendre l’économie créative du Canada, Conference Board du Canada, août 2008. 5 Les estimations du Conference Board excluent également d’autres avantages possibles comme le fait que la présence d’organismes culturels dans une ville attire des gens et des entreprises. Un rapport récent du Conseil canadien des chefs d’entreprise reconnaît qu’« il devient de plus en plus évident que la créativité artistique et culturelle joue un rôle important dans la transformation des collectivités en destination de prédilection pour les personnes habiles dans leur métier. » Le rapport note que « La qualité de l'infrastructure culturelle d'une collectivité a aussi un impact direct sur la qualité de vie et donc sur la compétitivité des collectivités à attirer des personnes et des investissements. » Source : Du bronze à l’or : un plan de leadership canadien dans un monde en transformation, Conseil canadien des chefs d’entreprise, 2006. 6 Les organismes des arts de la scène travaillent fort pour générer des revenus non gouvernementaux. Au Canada, les organismes des arts de la scène reçoivent en moyenne 2,70 $ en revenus auto générés pour chaque dollar reçu des gouvernements. Au cours des 10 dernières années, les organismes des arts de la scène ont augmenté leurs revenus du secteur privé (en collecte de fonds) plus que toute autre source de leurs revenus. Source : Les finances des organismes des arts de la scène au Canada en 2006-2007, Hill Stratégies Recherche, novembre 2008. En moyenne, les organismes des arts de la scène au Canada tirent seulement 27 % de leurs revenus de sources gouvernementales, pourcentage beaucoup moins élevé que la moyenne de 49 % des autres organismes sans but lucratif. Sources: Les finances des organismes des arts de la scène au Canada en 2006-2007, Hill Stratégies Recherche, novembre 2008 et Enquête nationale auprès des organismes sans but lucratif et bénévoles, Statistique Canada, 2004. En plus des impacts économiques et culturels, les arts de la scène ont des effets sociaux, contribuant tout particulièrement à la cohésion sociale et à l’engagement civique. Les études démontrent que les gens qui fréquentent les arts de la scène ont davantage tendance à être actifs dans la société, par exemple par le biais du bénévolat ou à titre de donateur auprès organismes locaux, que les gens qui ne fréquentent pas les activités culturelles. Il y a donc une relation entre la fréquentation des arts de la scène et l’engagement social positif, même au-delà des facteurs démographiques. Source : Effets sociaux de la culture : modèles statistiques détaillés, Hill Stratégies Recherche, juillet 2008. 7 SUGGESTIONS DE MESSAGES CLÉS – COMMUNIQUÉS, LETTRES, COURRIELS Tirés des documents préparés par le Conseil des arts d’Ottawa : www.arts-ottawa.on.ca Sabrer dans le secteur culturel afin de réaliser des économies qui représentent un cinquième de 1 % du budget total défie toute logique. Il faut manquer de vision pour envisager faire des compressions dans le financement versé en 2008 à 296 organismes et programmes culturels, annuler le prochain volet du programme d'investissement dans les arts, annuler les prix et reconnaissances dans les arts et, sabrer le financement destiné aux installations culturelles. Si ces propositions sont acceptées, nous vivrons des changements qui auront un impact profond sur la qualité de vie à Ottawa. Il est fort à parier que les artistes et les travailleurs culturels les plus talentueux déménageront ailleurs afin de trouver un meilleur emploi et des opportunités plus alléchantes. Avec de telles compressions, la ville envoie comme message qu'elle est au bord du désespoir, dépourvue d'identité et réfractaire à soutenir un secteur créatif qui génère des retombées sur les plans de l’économie et de la cohésion sociale. La vaste majorité des activités culturelles qui ont lieu à Ottawa sont organisées par des artistes et des organismes culturels d'Ottawa qui ont reçu du financement municipal, lequel leur a permis d'obtenir des fonds additionnels provenant de plusieurs autres sources. Les arts, les festivals et les foires génèrent une activité économique locale qui se chiffre à 41,3 millions de dollars. Les activités culturelles produites grâce aux programmes liés aux arts, au patrimoine et aux festivals attirent annuellement 2,8 millions de participants. 8 Le point de vue de Théâtre Action et de l’ATFC : L’impact économique négatif des coupures envisagées par la Ville d’Ottawa envers l’économie locale sera désastreux : tel que démontré par nombre d’études, dont la plus récente du Conference Board of Canada indiquant que l’investissement global au Canada des trois paliers de gouvernement de 7,9 milliards de dollars se traduisaient en 85 milliards de dollars en retombées économiques directes et indirectes, les arts sont un puissant moteur économique. Les coupures proposées sont de, toute évidence, irréfléchies et ne feront que contribuer à la récession dans la région à court et moyen terme. Les coupures projetées dans les programmes de financement des arts vont entraîner une diminution importante de la capacité de produire, de diffuser et d’offrir des activités d’éducation artistique chez les compagnies professionnelles et les troupes communautaires, étant donné le niveau de réduction élevé dans certains programmes et leur élimination complète dans plusieurs cas. Réduire l’appui de la Ville aux organismes artistiques professionnels (dont les quatre compagnies de théâtre résidentes de La Nouvelle Scène) de 42 % en 2009, alors qu’ils sont sur un cycle triennal de financement (2009 étant la 2e année de l’engagement de la Ville), est inacceptable ! Une telle décision viendra compromettre les engagements qu’elles ont déjà pris envers les autres paliers gouvernementaux, dont le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des Arts de l’Ontario en terme de leur programmation en 2009/2010, les obligeront à annuler des engagements déjà établis avec des artistes de la région, tout comme des projets de diffusion en développement. En effet, la création, la production et la diffusion d’œuvres artistiques reposent sur un cycle de deux à trois ans et c’est justement pour cette raison que les bailleurs de fonds ont adopté depuis longtemps des cycles de financement pluriannuels. L’offre d’une programmation artistique riche et de qualité et le nombre d’employés et de contractuels embauchés en seront par conséquent réduits. L’effet domino s’enclenche et les organismes auront plus de difficulté à diversifier leurs sources de revenus : moins de programmation entraîne une diminution des recettes de billetterie, la perte potentielle de commanditaires d’activités, une visibilité moindre, des revenus de collecte de fonds affaiblis et une difficulté accrue à accéder à d’autres sources de financement public. Privés du levier municipal, les organismes doivent à leur tour réduire le niveau d’activités et de services offerts à la communauté qui en bénéficie le plus directement, celle d’Ottawa. 9 Du côté des troupes communautaires, comme par exemple le Théâtre Tremplin ou encore le Théâtre du Village, nous savons qu’elles ont permis à des centaines de bénévoles de vivre une expérience théâtrale enrichissante et ce, pour le plus grand plaisir des milliers de spectateurs et spectatrices qui ont pu en bénéficier. Selon le budget à l’étude, ces organismes communautaires perdraient toute possibilité d’appui de la Ville d’Ottawa puisque le programme dont ils bénéficient depuis plusieurs années sera tout bonnement éliminé. À ces impacts directs sur le secteur visé et la société civile qu’il dessert, viennent s’ajouter les impacts au sein de l’ensemble de la communauté d’Ottawa. Les travailleurs culturels se retrouveront dans une situation de précarité ou de perte d’emploi qui entraînera forcément une baisse de leur pouvoir d’achat et de leur taux d’imposition. Leurs clientèles, soit 2,8 millions entrées par année au dernier compte, n’auront d’autre choix que de diminuer leur consommation et par ricochet, diminueront aussi leur consommation dans les commerces et services liés à la fréquentation des activités culturelles telles que les restaurants, les bars, le stationnement, le gardiennage, etc. Cet enchevêtrement signifie une baisse de l’activité économique dans l’ensemble de la région de la Capitale nationale. La Fondation communautaire d’Ottawa a déjà annoncé qu’elle n’offrirait aucun financement en 2009. De son côté, le fédéral vient d’éliminer plusieurs programmes à compter du 1er avril 2009, totalisant plus de 60 M $ : plusieurs organismes d’Ottawa ont déjà été touchés durement par ces coupures. L’effet combiné de ces réductions de financement aura un impact direct majeur sur la santé financière du milieu artistique de la région. Compte tenu de la concentration importante d’organismes franco-ontariens à Ottawa, cette situation aura des répercussions profondes dans l’écologie artistique et culturelle de l’ensemble de l’Ontario français. Au cours des dix dernières années, les organismes de la région, tant les organismes artistiques et patrimoniaux que les festivals, ont investi de façon importante afin de développer et fidéliser leurs auditoires respectifs, une stratégie qui a porté fruit ! Les réductions proposées par la Ville promettent d’entraîner une décroissance du nombre d’entrées, compromettant ainsi les avancées des dernières années. 10 La fréquentation du théâtre au Canada Une étude de marché de La Nouvelle Scène dirigée par Hill Stratégies Recherche, 2008 Ottawa – Capitale de la fréquentation théâtrale ! L’étude de marché de La Nouvelle Scène, La fréquentation du théâtre au Canada, menée par Hill Stratégies Recherche en janvier 2008, démontre que parmi dix régions métropolitaines de recensement, OttawaGatineau arrive en tête de liste : 33% des résidents ont assisté à une pièce de théâtre en 2005, un niveau beaucoup plus élevé que la moyenne nationale de 23%. Cette étude démontre aussi que les individus qui ont une vie culturelle dynamique fréquente davantage le théâtre : les visiteurs à la galerie d’art, les participants des festivals et les spectateurs des productions en musique ou en danse fréquentent aussi nos compagnies de théâtre. …ce qui nous fait dire N’oublions pas que ce sont ces mêmes citoyens qui fréquentent régulièrement nos bibliothèques, nos musées et les nombreuses activités d’éducation artistique offertes par les organismes soutenus et les centres communautaires de la Ville d’Ottawa. En sabrant dans le secteur des arts, de la culture et du patrimoine, la Ville d’Ottawa fragilisera toute la chaîne locale de l’économie du savoir dont le secteur culturel est le fondement, et LE secteur économique de l’avenir selon nombre d’études. Sabrer dans le financement des arts et de la culture tel qu’il est proposé dans le projet de Budget 2009 de la Ville d’Ottawa démontre un manque de vision et l’absence d’une analyse d’impacts. Que se passe-t-il à la Ville d’Ottawa ? Avons-nous le leadership éclairé requis en ces temps d’incertitudes économiques ? 11 QUELQUES DONNÉES OFFERTES PAR LE CONSEIL DES ARTS DE L’ONTARIO (CAO) 1/ Participation et appui des citoyens et citoyennes de l’Ontario aux activités culturelles 43% des Ontariens et Ontariennes ages de 15 ans ou plus, soit 4,3 million de personnes, ont assisté à un événement des arts de la scène en 2005. [Source: Enquête sociale générale 2005, Statistiques Canada] 36% des Ontariens et Ontariennes, soit 3,7 million de personnes, ont visité un musée ou une galerie d’art en 2005. [Source: Enquête sociale générale 2005, Statistiques Canada] Les dépenses directes des Ontariens et Ontariennes dans le domaine des biens et services culturels totalisaient 10,2 milliards de dollars en 2005, dont 500 M $ dans le domaine des arts de la scène. [Source: Les dépenses des consommateurs au chapitre de la culture en 2005 pour le Canada, les provinces et 15 régions métropolitaines, Hill Stratégies Recherche] 2/ Contribution économique et sociale du secteur culturel Le secteur culturel ontarien contribue directement 9,7 milliards de dollars au PIB de l’Ontario, représentant 4,2 % du PIB total de la province. [Source: Contribution économique du secteur culturel aux provinces canadiennes, Statistiques Canada, 2007] Le nombre d’emplois directs créé par le secteur culturel ontarien représente 4,1% de tous les emplois de la province, soit un total de 252,300. [Source: Contribution économique du secteur culturel aux provinces canadiennes, Statistiques Canada, 2007] 12