1. informations générales

publicité
ANNEXE II: TERMES DE REFERENCE
Table des Matières
1.
INFORMATIONS GÉNÉRALES........................................................................................... 2
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
2.
OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS ....................................................................... 4
2.1
2.2
2.3
3.
Ressources humaines ............................................................................................................... 10
Bureaux .................................................................................................................................... 13
Installations et équipement mis à disposition par le contractant .............................................. 13
Matériel .................................................................................................................................... 13
Dépenses accessoires ............................................................................................................... 13
Coûts forfaitaires ...................................................................................................................... 14
Vérification des dépenses ......................................................................................................... 14
RAPPORTS ........................................................................................................................... 14
7.1
7.2
8.
Lieu du projet ............................................................................................................................. 9
Date de début et période mise en œuvre .................................................................................... 9
BESOINS .............................................................................................................................. 10
6.1
6.2
6.3
6.4
6.5
6.6
6.7
7.
Généralités ................................................................................................................................. 6
Activités spécifiques .................................................................................................................. 8
Gestion du projet ........................................................................................................................ 9
LOGISTIQUE ET CALENDRIER ......................................................................................... 9
5.1
5.2
6.
Hypothèses qui sous-tendent le projet ........................................................................................ 5
Risques ....................................................................................................................................... 5
CHAMP D'INTERVENTION ................................................................................................. 6
4.1
4.2
4.3
5.
Objectif général .......................................................................................................................... 4
Objectifs particuliers .................................................................................................................. 5
Résultats à atteindre par le contractant ....................................................................................... 5
HYPOTHÈSES & RISQUES .................................................................................................. 5
3.1
3.2
4.
Pays bénéficiaire ........................................................................................................................ 2
Pouvoir adjudicateur .................................................................................................................. 2
Éléments d'information utiles concernant le pays bénéficiaire .................................................. 2
Situation actuelle dans le secteur concerné ................................................................................ 2
Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds ......................................................... 3
Rapports obligatoires ............................................................................................................... 14
Présentation et approbation des rapports .................................................................................. 15
SUIVI ET ÉVALUATION.................................................................................................... 15
8.1
8.2
2013.1
769807470
Définition d'indicateurs ............................................................................................................ 15
Exigences particulières ............................................................................................................ 16
Page 1 sur 16
1.
INFORMATIONS GÉNÉRALES
1.1
Pays bénéficiaire
Haïti
1.2
Pouvoir adjudicateur
Ordonnateur National du FED en République d'Haïti
1.3
Éléments d'information utiles concernant le pays bénéficiaire
Haïti est classé parmi les pays plus vulnérables de la planète face au changement climatique. Ceci
n'est pas forcément du fait de facteurs climatiques exceptionnellement défavorables, mais résulte
plutôt de la dégradation extrême de l'environnement et des conséquences de cette dégradation sur la
capacité du pays à amortir les effets des phénomènes météorologiques extrêmes et des
manifestations projetées du changement climatique. Celles-ci incluent la réduction des
précipitations totales, une intensité accrue des épisodes de précipitation entraînant des inondations,
une plus grande fréquence des sécheresses, l’intensification potentielle des ouragans et tempêtes
tropicales, ainsi que l’élévation du niveau de la mer – avec pour impacts attendus une diminution
des ressources en eau, une érosion accrue des sols sous l’effet des inondations, sécheresses et vents
violents, et une intensification de l’érosion côtière et de la dégradation des écosystèmes côtiers.
La surexploitation des ressources forestières, des sols, de l'eau, des carrières et des zones côtières a
causé des dégâts importants sur les écosystèmes déjà fragilisés de l'environnement haïtien. Cette
dégradation a un impact direct sur l'économie et la société, entraînant une diminution relative de la
production agricole, du rendement de la pêche côtière, des surfaces cultivables, des ressources en
eau (de plus en plus polluées) et de la disponibilité de bois de feu et de charbon de bois.
L'épuisement des espaces disponibles pour un développement urbain équilibré pousse aussi les plus
démunis à s'installer dans des zones particulièrement vulnérables aux catastrophes naturelles
comme les lits de rivières et ravines, zones inondables ou sujettes aux glissements de terrain. La
dégradation et la disparition des zones à potentiel touristique constituent également un problème.
1.4
Situation actuelle dans le secteur concerné
La faible capacité du gouvernement en matière de gestion des questions environnementales d'une
part, et la pression d'une population en croissance rapide , caractérisée par un taux de pauvreté
élevé et des moyens de subsistance basés sur l’exploitation non durable des ressources naturelles
d'autre part, aggravent la vulnérabilité du pays aux catastrophes naturelles et de façon générale au
changement climatique.
Le cadre juridique dont dispose Haïti en matière environnementale n'est plus adapté puisque ce
domaine a considérablement évolué au cours de la dernière décennie. Ce cadre juridique est devenu
relativement obsolète et ne tient pas pleinement compte des nouveaux enjeux et défis auxquels le
pays se trouve confronté.
Le Plan d’Action pour l’Environnement (PAE) (Ministère de l'Environnement, 1999), constitue,
pour l'instant, le cadre de référence en matière de planification des actions de gestion de
l’environnement. La gestion durable des ressources naturelles, notamment zones côtières, sols,
diversité biologique, forêt y sont parmi les priorités nationales. Huit (8) de ses programmes
prioritaires portent sur l’atténuation et l’adaptation des impacts de risques socioéconomiques au
changement climatique identifiés dont le Renforcement de la capacité de gestion de
l’environnement, l’Energie pour le développement soutenable, la Gestion des bassins versants
stratégiques; Gestion Intégrée des zones côtières et marines, l’Assainissement de l’environnement;
la gestion des catastrophes et désastres naturels, le Support aux activités relatives au
développement durable comprenant Conservation et utilisation durable de la diversité biologique.
Au PAE, s'ajoutent d'autres documents-cadres tels que :
2013.1
769807470
Page 2 sur 16

le Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN-LCD) qui se donne pour
objectif d’identifier les facteurs déterminants à la désertification et les mesures concrètes à
prendre pour lutter contre celle-ci en vue d’atténuer les effets de la sécheresse. Trois (3)
des ses axes se focalisent sur l’adaptation des risques d’impacts socioéconomiques des
changements climatiques incluant la gestion durable des ressources naturelles, le
restauration et réhabilitation des sols et des écosystèmes dégradés et l’amélioration des
revenus et des conditions de vie des populations affectées en liens avec le développement
local.

Le Plan National de Gestion des Risques et des Désastres (PNGRD) s’attèle à Renforcer
les capacités nationales en vue d’une réduction des risques de désastres et de leurs impacts
sur les populations.

Le document du Programme d’Action National d'Adaptation (PANA) disponible depuis
2006, reste une référence pour l’élaboration de mesures appropriées en vue de renforcer
l'adaptation au changement climatique dans le pays. Les priorités générales définies par le
PANA sont toujours d'actualité: la gestion des bassins versants et la conservation des sols,
la gestion des zones côtières, le développement et la conservation des ressources naturelles,
la préservation et le renforcement de la sécurité alimentaire, la protection et la conservation
de l'eau, la construction et la réhabilitation des infrastructures; et la gestion des déchets et
l'éducation environnementale et la sensibilisation. Cependant, la mise en œuvre du PANA
reste partielle, et l’on ne retient que le projet d’adaptation des communautés des zones
côtières d’Haïti mis en œuvre par le PNUD.
Des efforts ont toutefois eu lieu pour lutter contre le changement climatique dans les politiques et
stratégies sous-sectorielles. Cependant, l'intégration du changement climatique dans les politiques
publiques, les programmes et plans d'action demeure un défi.
Il convient également d'intégrer le document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la
Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), qui demeure la preuve remarquable d’un élan révélé des
entités décisionnelles à l’intégration des changements climatiques dans les processus décisionnels.
Cette stratégie se veut compréhensive comme approche et vise à la fois les questions du
changement climatique, la réduction de la pauvreté ainsi que l’amélioration de l’environnement
dans la perspective d’atteindre les Objectif du Millénaire pour le Développement.
1.5
Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds
Le programme d’appui à l'intégration du changement climatique dans le développement national
d'Haïti s’inscrit dans l’initiative « Alliance mondiale contre le changement climatique » (AMCC)
de l’UE.
Dans les Caraïbes, l’AMCC finance notamment un programme régional d'adaptation mis en œuvre
par le Centre de la Communauté des Caraïbes pour le Changement Climatique (5C). Les autorités
haïtiennes ont l'opportunité à travers de ce programme de bénéficier d'un renforcement des
capacités en matière de prédiction du changement climatique, de monitoring des données
hydrométéorologiques et d'évaluation de la vulnérabilité et des risques climatiques, par le biais
d’ateliers de formation. L'action présentée ici agira en complément en développant les activités
postérieures mettant en œuvre les nouvelles compétences et en les complétant si nécessaire.
Au niveau national, dans le cadre du 10ème FED, l'UE finance la mise en œuvre d’importants
programmes d'infrastructure, à savoir la construction de la route nationale 3 Port-au-Prince – Cap
Haïtien, et le Programme d'aménagement urbain et de reconstruction en cours de réalisation en
partenariat avec l'Agence Française de Développement (AFD), le PNUD et des ONG. Ces deux
programmes totalisent plus de 150 millions d'euros d'investissement. Les aspects liés au climat n’y
font pas l’objet d’une attention particulière. Il est proposé que ces programmes servent pour le
développement des cas pratiques ad hoc concernant l'évaluation environnementale stratégique et les
études d'impact environnemental.
2013.1
769807470
Page 3 sur 16
En matière de renforcement des capacités du gouvernement, il convient de mentionner le
Programme d'information territoriale pour le développement durable (PITDD), qui implique le
Centre national d'information géospatiale (CNIGS) – dont il est prévu d’étendre le champ de
compétence aux questions liées au changement climatique dans le cadre de l’intervention de
l’AMCC. Ce programme permet la mise en œuvre de moyens d'acquisition, de traitement et
d'analyse d'information géospatiale pour 6 thématiques dont l'agriculture, l'aménagement du
territoire, la gestion des parcs nationaux et la gestion des bassins versants.
Le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire (CIAT) met en œuvre le programme
Projets Pilotes pour la Résilience Climatique (PPCR) qui définit des priorités d'investissement qui
pourraient financées à hauteur de 20 millions d’USD par la Banque mondiale. Ce processus
s'inscrit dans un Programme Stratégique pour la Résilience Climatique (SPCR). Trois volets
d'investissement dans des actions d'adaptation sont retenus (l'agriculture dans les départements du
Centre et de l'Artibonite, la gestion du littoral entre Léogane et Montrouis et le renforcement du
système hydrométéorologique – surtout en termes de renforcement institutionnel) ainsi que deux
programmes d'assistance technique (partenariat scientifique international, suivi et coordination du
SPCR).
Le PNUD, en collaboration avec le Ministère de l'Environnement, exécute actuellement un
programme visant l'adaptation de communes situées sur la zone côtière des départements du Sud et
du Sud-Est, et comportant des activités concernant la modélisation du climat et le développement
d'activités pilotes. Ces activités sont programmées pour être réalisées jusqu'en 2014. Le PNUD
finance également le développement de cartes des risques incluant des projections de l’impact du
changement climatique.
Un programme de coopération binationale est financé par le FED entre Haïti et en République
Dominicaine. Dans ce cadre, des projets visant la réalisation d'actions en faveur de la conservation
de l'environnement et de développement local sont exécutés sur la zone frontalière. Certains de ces
projets envisagent la mise en place de mécanismes visant la réduction de la pression sur les
ressources naturelles et favorisant la gestion locale de l'environnement.
Le programme de l’AMCC viendra compléter ces actions en cours en travaillant sur le
renforcement de la gouvernance environnementale prenant en compte les considérations liées au
climat, et en mettant en œuvre et tirant des enseignements d’actions innovantes. Pour assurer la
complémentarité de ces dernières avec les autres actions en cours, notamment le PPCR et le projet
du PNUD, il convient : (i) de prendre en compte les enseignements qui pourront déjà être tirés de
ces actions, notamment au moment de l’élaboration des lignes directrices pour l’appel à
propositions ; et (ii) de cibler les zones pilotes et les thèmes/objectifs des projets financés par
l’AMCC afin d’éviter les « doublons » avec d’autres initiatives tout en recherchant d’éventuelles
synergies.
Le PPCR s'inscrit dans la mise en œuvre d’actions pendantes dans le cadre du PANA. Néanmoins,
à l’heure de la reconstruction, la prise en compte d’un screening climatique pour les infrastructures
apparait comme une opportunité de lancer des lignes d’actions portant sur la reconstruction.
Cependant, il n’y a encore eu un cadre institutionnel structuré pouvant garantir une évaluation
systématique des potentiels impacts que les changements climatiques peuvent avoir dans le cadre
des processus de reconstruction.
2.
OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS
2.1
Objectif général
L'objectif général du programme dont ce marché fait partie est le suivant : La vulnérabilité d'Haïti
face au changement climatique est réduite.
2013.1
769807470
Page 4 sur 16
Objectifs particuliers
2.2
L'assistance technique devra fournir une expertise dans tous les aspects relatifs à la mise en œuvre
du programme en répondant à l'objectif particulier suivant:

La mise en œuvre du programme est efficace.
Résultats à atteindre par le contractant
2.3
Les résultats à atteindre sont les suivants:

Le fonctionnement de l'unité technique est satisfaisant

Une coordination du programme avec les partenaires du secteur est établie et permet la
réalisation d'échange d'information et la concertation entre les différentes actions entreprise
par les différents acteurs

Le suivi et la systématisation des expériences liée à la mise en œuvre du résultat nº2 du
programme sont entrepris par l'unité technique.
3.
HYPOTHÈSES & RISQUES
3.1
Hypothèses qui sous-tendent le projet
Les 3 hypothèses suivantes sous-tendent le projet:
3.2

Le gouvernement confirme la priorité environnementale dans son agenda,

Le soutien du gouvernement au MDE est confirmé,

La réforme du MDE est mise en œuvre.
Risques
Les risques à prendre en compte dans l'exécution du programme sont d'ordre institutionnel et
naturel:
Risques
Niveau
de risque
Mesures d'atténuation
Instabilité (rotation rapide) des ressources Élevé
humaines au sein du MDE
Actions de renforcement des capacités
permettant d'améliorer la motivation et
l'engagement des cadres mais aussi d'entamer
la mise à niveau du personnel remplaçant.
Les ministères impliqués dans la Moyen
réalisation des politiques, stratégies,
programmes et projets de développement
ne sont pas actifs dans l'intégration du
changement climatique
Mise en place d'actions de concertation et
formalisation d'engagements interministériels
pour l'intégration du changement climatique
dans
l'élaboration
des
politiques
et
programmes, en particulier par le biais de la
mise en œuvre d’EES/EIE intégrant les aspects
liés au climat
Actions de plaidoyer et de communication
La mise en œuvre d'actions visant Moyen
l'adaptation au changement climatique
génère des résistances de la part de
certains groupes de la population
(méfiance envers l'innovation, résistance
d’acteurs dont les intérêts économiques
2013.1
769807470
Appui à la communication / sensibilisation du
public, ex ante pour expliquer ce que l’on
souhaite réaliser et ex post pour démontrer les
résultats positifs
Approches participatives pour la conception et
Page 5 sur 16
Risques
Niveau
de risque
pourraient être menacés)
Mesures d'atténuation
la mise en œuvre des actions innovantes
Prévention des conflits dans la gestion des
actions innovantes
Un nouveau désastre naturel oblige les Moyen
parties prenantes à concentrer leurs
ressources dans la réponse à l'urgence
4.
CHAMP D'INTERVENTION
4.1
Généralités
4.1.1
Délais de mise en
suffisamment longs
œuvre
de
l'action
Prise en compte de la dimension de réduction
des risques de catastrophe dans les diverses
activités du projet
Présentation du projet
Le programme vise à renforcer la capacité du gouvernement haïtien à intégrer la viabilité
environnementale et l’adaptation au changement climatique (l’une étant indissociable de l’autre)
dans les politiques, stratégies, programmes et projets de développement en Haïti. Cet objectif doit
être atteint par la conjugaison de deux volets complémentaires : un volet de renforcement des
capacités axé principalement sur la mise en œuvre d’évaluations et études environnementales
intégrant la dimension d’adaptation au changement climatique (visant plus particulièrement le
secteur formel) ; et un volet relatif aux activités de terrain permettant d’accroître la résilience des
populations les plus vulnérables au changement et aux aléas climatiques (visant plus
particulièrement le secteur informel). Des synergies seront recherchées entre ces deux
composantes, notamment par la mise en place (sous la composante de renforcement des capacités)
d’un cadre favorable à la réplication des activités innovantes couronnées de succès et à la diffusion
des bonnes pratiques et techniques innovantes testées sur le terrain.
Par ailleurs, le projet s’inscrit dans les priorités nationales en matière de politique
environnementale, en soutenant :
-
le renforcement des capacités nationales pour la gestion de l’environnement, notamment dans
les domaines du développement des capacités des agents de la fonction publique, de la
coopération interinstitutionnelle pour la gestion de l’environnement et de la mise en place d’un
système national d’évaluation et de suivi des impacts environnementaux et sociaux ;
-
la restauration et la gestion de l’environnement, par la mise en œuvre d’actions innovantes
promouvant simultanément la gestion durable des ressources naturelles et l’accroissement de la
résilience au climat, dont des enseignements pourront être tirés en vue d’une réplication à plus
grande échelle.
La bonne gouvernance, la gestion durable de l’environnement et le changement climatique sont
directement pris en compte par le projet, qui vise à améliorer la gouvernance environnementale tout
en incluant la dimension de l'adaptation au changement climatique. L’accent mis sur l’amélioration
de la gestion de l’environnement en complément à l’adaptation se justifie par le constat que la
dégradation de l’environnement et la surexploitation des ressources naturelles constituent la
première cause de vulnérabilité de la population d’Haïti aux catastrophes naturelles et au
changement climatique.
La stratégie de réponse choisie s'appuie sur une intervention combinant renforcement institutionnel
et développement d'actions innovantes sur le terrain:
Résultat 1 : Le gouvernement haïtien dispose de mécanismes institutionnels, capacités et moyens
renforcés en matière de gestion de l’environnement et de prise en compte du changement
2013.1
769807470
Page 6 sur 16
climatique dans la planification et la mise en œuvre des actions de reconstruction, de
développement et du secteur énergétique.

L'action vise une amélioration des capacités techniques des services du Ministère de
l’Environnement (MDE) à assurer l’opérationnalisation des dispositions légales relatives
aux évaluations et études environnementales, tout en veillant à l’intégration de la
dimension d’adaptation au changement climatique. Par ce biais, elle soutiendra également
l’établissement de mécanismes de concertation interinstitutionnels, avec pour objectif à
moyen terme que le MDE devienne un interlocuteur crédible, proactif et pertinent pour le
Ministère des Finances, le Ministère de la planification et de la coopération externe, les
ministères « techniques » impliqués dans des activités de développement et de
reconstruction, les partenaires techniques et financiers (PTF), les organisations régionales
(notamment le Centre de la Communauté des Caraïbes sur le changement climatique ou «
5C ») et les institutions internationales (en particulier le Secrétariat de la CCNUCC).

L'action vise également à rendre opérationnel certains aspects du cadre légal et normatif
existant, notamment le décret du 12 octobre 2005 sur la gestion et la protection de
l'environnement. Ceci n’exclut pas une contribution ultérieure au processus législatif ou
réglementaire si nécessaire.
Résultat 2 : Des pratiques et techniques à faible impact environnemental, permettant une résilience
accrue de la population au changement et aux aléas climatiques, sont testées et démontrées sur le
terrain et évaluées en vue de leur diffusion et adoption à plus grande échelle.

La nécessité d'adaptation de la population haïtienne au changement et aux aléas climatiques
concerne l'ensemble du pays. L'action vise donc à promouvoir la mise à l’essai et la
démonstration sur le terrain, en vue d’une réplication ultérieure, d’actions d’adaptation au
changement climatique dans trois types de zones vulnérables, à savoir des zones urbaines,
rurales et côtières. Un projet sera sélectionné dans chaque type de zone, sur base d’un appel
à propositions.

Les actions innovantes impliqueront des communautés et autorités locales, en partenariat
avec des ONG, corps de métiers, petites et moyennes entreprises locales. Elles viseront à
tester et démontrer sur le terrain de nouvelles pratiques et/ou techniques permettant
simultanément une gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles, et une
amélioration de la résilience à la variabilité et au changement climatique. Les pratiques et
techniques contribuant à réduire la pauvreté et la vulnérabilité, notamment par une
amélioration ou une diversification des moyens de subsistance ou encore une réduction
visible et tangible de l’exposition ou de la vulnérabilité aux risques climatiques, seront
particulièrement encouragées.

Ces pratiques et techniques et leur impact sur la résilience des populations seront
référencées par les services du Ministère de l'Environnement pour permettre une diffusion
ample des résultats et une réplication adaptée de ces pratiques et techniques.
Une unité technique de gestion sera constituée au sein du MDE pour la durée du programme afin de
garantir l'efficience de l'action et la cohérence globale des activités entreprises dans le cadre de
chacun des résultats. Les moyens humains et techniques mis à disposition seront ensuite absorbés
par le MDE.
4.1.2
Zone géographique à couvrir
La zone géographique couverte par le programme correspond à l'ensemble du territoire haïtien.
L'assistance technique aura principalement à travailler auprès des bureaux de l'administration
centrale du Ministère de l'Environnement, basés à Port-au-Prince. Il est prévu ensuite que soient
mises en œuvre sur le terrain des actions innovantes sur trois zones du pays correspondant à une
zone côtière, une zone urbaine et une zone rurale, la localisation exacte de ces zones devra être
évaluée et définie en concertation avec le MDE.
2013.1
769807470
Page 7 sur 16
4.1.3
Groupes cibles
Les parties prenantes au programme sont:
- Le Ministère de l'Environnement, maître d'ouvrage du programme AP3C, au sein duquel,
plusieurs directions et unités opérationnelles seront impliquées. Notamment, il s'agit de l'unité
technique de gestion du projet mais également les unités en charge de la mise en œuvre et du suivi
des Evaluations Environnementales Stratégiques et des Etudes d'Impact Environnemental, de la
surveillance et de l’inspection environnementale, et de la communication.
- Une coordination devra être également assurée ainsi que la collaboration avec d'autres ministères
et services étatiques, comme les Ministères des Travaux Publics, de l’Agriculture, le CIAT, le
Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (dont dépend le CNIGS), le Bureau des
Mines et de l’Énergie. Il s'agira d'impliquer notamment avec les unités techniques
environnementales sectorielles (UTES) dont la création est prévue dans divers ministères, pour la
mise en œuvre des EES/EIE et de leurs recommandations ainsi que la création d’un cadre favorable
à la réplication des expériences couronnées de succès et à la diffusion des bonnes pratiques.
- Les acteurs non-étatiques (organisations représentant des communautés et des corps de métier,
petites et moyennes entreprises, ONG), ainsi que les autorités locales (Mairies et Conseils
d'Administration des Sections Communales) qui devront être impliqués dans la conception et la
réalisation des projets innovants. Ceci inclus également les acteurs non-étatiques nationaux et
internationaux possédant un savoir-faire utile pour l'appropriation des mécanismes et des processus
de développement au niveau local.
4.2
Activités spécifiques
Les activités à mener par l'équipe d'assistance technique sont les suivantes:
- Activités visant à faciliter la constitution et d'appuyer le démarrage et le fonctionnement d'une
unité technique composée d'un régisseur, d'un comptable et de 4 agents contractuels en charge la
mise en œuvre des activités du résultat nº1 du programme (élaboration des devis programmes,
reporting, secrétariat des comités de suivi et de pilotage du programme…)
- Mettre à niveau (formation et apprentissage par la pratique) le personnel titulaire et contractuel du
Ministère de l'Environnement impliqué dans le programme afin de garantir son implication active
et pertinente dans les activités correspondantes au résultat nº1 du programme et la bonne gestion
administrative et financière des devis programmes.
- Elaborer les termes de références des différents marchés (services et fournitures) à pourvoir,
notamment pour la réalisation des EES, EIE et contribuer activement à l'élaboration des lignes
directrices pour la réalisation d'un appel à propositions pour la mise en œuvre d'actions innovantes
sur 3 types de zones vulnérables au changement climatique.
- S'assurer que le programme soit moteur et un point de référence dans l'échange d'information, la
concertation et la coordination entre institutions, partenaires techniques et financiers et la société
civile pour l'intégration du changement climatique dans le développement du pays.
- Favoriser l'intégration des activités développées au sein du MDE auprès des Ministères pertinents
(Ministère des Finance, Ministère de la Planification et de la Coopération Externe, Ministère de
l'Agriculture Ressources Naturelles et Développement Rural, Ministère des Travaux Publiques
Transport et Communication…)
- Appuyer le MDE afin qu'il garantisse la pérennisation des capacités acquises.
Pendant 54 mois calendrier, l'équipe d'assistance technique long terme pourra appel à de l'expertise
à court terme pour mobiliser d'autres spécialistes des questions environnementales ; en gestion des
politiques et stratégies environnementales et d'intégration du changement climatique ainsi qu'en
suivi et mise en place des systèmes de suivi de ces politiques et stratégies.
Les soumissionnaires devront accorder une attention particulière à la durabilité et à la diffusion des
résultats obtenus dans le cadre du projet. Ils doivent également consulter le Manuel de Visibilité
2013.1
769807470
Page 8 sur 16
pour les Actions Extérieures en ce qui concerne la reconnaissance du financement du projet par
l'UE (voir http://ec.europa.eu/europeaid/work/visibility/index_fr.htm )
Le contractant doit s'assurer de la capitalisation et du partage des connaissances liés la mise en
œuvre de ce projet. Ceci concerne des observations sur les valeurs techniques et pédagogiques,
dans l'intérêt des autres professionnels, qui ne contreviennent pas à l'article 14 des Conditions
Générales du contrat. Afin de partager ces informations, le Contractant est invité à utiliser la
plateforme web capacity4dev.eu.
4.3
Gestion du programme
4.3.1
Organe chargé de la gestion du programme
L'Ordonnateur National du FED est l'autorité contractante du programme et du contrat d'assistance
technique.
Le Ministère de l'Environnement a la maitrise d'œuvre du programme.
4.3.2
Structure de gestion
Un comité de pilotage est mis en place pour superviser et approuver l'orientation générale et la
ligne d'action du projet (ou autres responsabilités à préciser). Le comité de pilotage du projet se
réunit au moins une fois par an.
Le comité de pilotage du projet est composé:
- d'un représentant de l'Ordonnateur National du FED,
- d'un représentant du maître d'œuvre, (Ministère de l''Environnement)
- d'un représentant du Chef de délégation, ayant le statut d'observateur,
Le comité de pilotage du projet pourra être complété par des représentants d'organismes de
supervision ou de contrôle qui interviennent statutairement et régulièrement dans le déroulement du
projet, par les départements ministériels impliqués directement par la mise en œuvre du projet ainsi
que par les bailleurs et les acteurs non étatiques intervenant dans le secteur.
Un comité de suivi technique du projet sera constitué au sein du MDE, il se réunira au moins 3 fois
par an. Il intègrera l'unité technique de gestion du projet, qui assure aussi le secrétariat, les services
techniques du Ministère impliqués directement par le projet, ainsi que les bénéficiaires des contrats
de subventions (Cf. résultat nº2 du programme) et les autorités locales concernées par les projets
innovants. Le cas échéant, d'autres acteurs pourront être invités.
L'unité technique de gestion du projet est basée au sein du MDE, elle est constituée par le régisseur,
le comptable, le personnel local et l'équipe d'assistance technique.
4.3.3
Moyens à mettre à disposition par le pouvoir adjudicateur et/ou d'autres intervenants
Non applicable.
5.
LOGISTIQUE ET CALENDRIER
5.1
Lieu du programme
L'équipe d'Assistance Technique sera basée à Port-au-Prince. Des déplacements sur le territoire
haïtien seront effectués suivant les nécessités de mise en œuvre des activités.
5.2
Date de début et période mise en œuvre
La date prévue pour le début du projet est fixée au mois de Mai 2014, pour une durée de 57 mois à
partir de cette date. Se reporter aux articles 4 et 5 des conditions particulières pour la date de début
réelle et la période de mise en œuvre.
2013.1
769807470
Page 9 sur 16
6.
BESOINS
6.1
Ressources humaines
Les fonctionnaires et autres membres du personnel de l'administration publique du pays
bénéficiaire ne peuvent être proposés comme experts sans qu'une approbation écrite
préalable n'ait été obtenue auprès de la Commission européenne.
6.1.1
Experts principaux
Experts principaux, appelés à exercer un rôle crucial dans l'exécution du contrat:
Ces termes de référence définissent les profils requis pour les experts principaux. Le
soumissionnaire doit fournir une déclaration d'exclusivité et de disponibilité pour les experts
principaux suivants.
Expert principal 1: Chef d'équipe, expert senior
L'expert principal 1 coordonne et supervise l'ensemble des activités de l'équipe d'assistance
technique. En collaboration avec l'expert junior, il planifie et exécute en partie les activités touchant
au renforcement des capacités du MDE. Il assure personnellement l'intégration du programme
auprès des institutions partenaires, appuie le MDE dans la concertation avec les différents acteurs
du secteur de l'environnement et dans son plaidoyer pour l'intégration du changement climatique
auprès des ministères impliqués dans les secteurs stratégiques pour le développement du pays.
-
Qualifications et compétences
Les qualifications minimales exigées sont les suivantes:
(a) avoir une formation de base en Sciences fondamentales, Ingénierie ou équivalent
(diplôme valable d'études supérieures, avec un niveau master au minimum), et
préférablement avoir une formation spécialisée en gestion environnementale.
(b) parler français couramment et avoir un bon niveau d'anglais et préférablement, le créole
haïtien
(c) le créole haïtien est un atout.
(d) maitriser les outils informatiques les plus courants (suite bureautique, messagerie
électronique)
-
Expérience professionnelle générale
(e) posséder une expérience professionnelle de 10 ans dans la planification/gestion/suivi de
projets/programmes de développement,
(f) posséder une expérience de 5 ans de pratique en tant que coordinateur/chef d'équipe d'un
projet/programme de renforcement institutionnel
-
Expérience professionnelle spécifique
(g) avoir au moins 1 expériences professionnelles dans la mise en œuvre ou la supervision
d'activités dans au moins 3 des secteurs suivants:
- l'adaptation au changement climatique en lien avec la gestion des ressources
naturelles,
- l'intégration des aspects environnementaux dans les politiques et stratégies de
développement,
- la réalisation ou supervision d'Evaluations Environnementales Stratégiques et
d'Etudes d'Impact Environnemental,
- l'appui au développement et renforcement de capacités institutionnelles, dans un
pays présentant des conditions similaires à Haïti (Pays en voie développement –
selon la liste du comité CAD de l'OCDE - et de préférence dans un uns pays fragile).
2013.1
769807470
Page 10 sur 16
Expert principal 2: Expert administratif
L'expert administratif accompagne le régisseur et le comptable dans le démarrage et la gestion en
régie du programme. Il met à niveau les capacités et connaissance de la régie pour permettre une
gestion correcte des devis programmes (élaboration des devis-programmes, passation des marchés,
comptabilisation, suivi financier, élaboration des mémoires de dépenses, clôture des devis
programmes…).
-
Qualifications et compétences
(a) avoir une formation de base en Sciences sociales, économie, fondamentales, Ingénierie
ou équivalent (diplôme valable d'études supérieures, avec un niveau master au minimum), et
préférablement avoir une formation spécialisée en gestion administrative.
(b) parler français couramment et avoir un bon niveau d'anglais,
(c) le créole haïtien est un atout.
(d) maitriser les outils informatiques les plus courants (suite bureautique, messagerie
électronique) et préférablement maitrise de logiciels de gestion comptable.
-
Expérience professionnelle générale
(e) posséder une expérience professionnelle de 10 ans dans la planification/gestion/suivi de
projets/programmes de développement,
(f) posséder une expérience d'au moins 3 ans de pratique en tant qu'assistant administratif
pour un programme de développement.
-
Expérience professionnelle spécifique
(g) avoir au moins 2 expériences professionnelles dans l'assistance administrative d'une régie
de programme financée par l'Union Européenne (fonds FED ou ICD ou autres) impliquant
pour tâches:
o
la formation sur la mise en œuvre des procédures financières,
administratives et contractuelles des fonds de l'Union Européenne
o
l'élaboration, la mise-en-œuvre et la clôture de devis-programmes
o
la réalisation d'appels à d'offres et d'appels à proposition et la
contractualisation de services, fournitures et subventions pour action,
et préférablement en gestion décentralisée.
Expert principal 3: Expert Junior
L'expert junior, en collaboration avec l'expert senior, devra exécuter les activités de renforcement
des capacités du MDE et de suivi global du programme.
-
Qualifications et compétences
Les qualifications minimales exigées sont les suivantes:
(a) avoir une formation de base en Sciences fondamentales, Ingénierie ou équivalent
(diplôme valable d'études supérieures, avec un niveau master au minimum), et
préférablement avoir une formation spécialisée en gestion environnementale.
(b) parler français couramment et avoir un bon niveau d’anglais,
(c) le créole haïtien est un atout.
(d) maitriser les outils informatiques les plus courants (suite bureautique, messagerie
électronique)
-
Expérience professionnelle générale
(e) posséder une expérience professionnelle de 3 ans dans la planification/gestion/suivi de
projets/programmes de développement,
2013.1
769807470
Page 11 sur 16
(f) posséder une expérience d'au moins 2 ans de pratique au sein d'une équipe d'assistance
technique d'un projet/programme de renforcement institutionnel ou une structure équivalente.
-
Expérience professionnelle spécifique
(g) avoir au moins 2 expériences professionnelles dans la mise en œuvre ou la supervision
d'activités liées à:
- l'adaptation au changement climatique en lien avec la gestion des ressources
naturelles,
- l'intégration des aspects environnementaux dans les politiques et stratégies de
développement,
- la réalisation ou supervision d'Evaluations Environnementales Stratégiques et
d'Etudes d'Impact Environnemental,
- l'appui au développement et renforcement de capacités institutionnelles, dans un
pays présentant des conditions similaires à Haïti (Pays en voie développement –
selon la liste du comité CAD de l'OCDE - et de préférence dans un uns pays fragile).
6.1.2
Experts non principaux
Des experts de court terme (CT) seront recrutés pour un appui ponctuel sur certaines activités. Leur
nombre (cf. tableau ci-dessous) et profil devront être définis par l'autorité contractante en accord
avec les instances de suivi du programme, sur base d'une évaluation réalisée par l'équipe
d'assistance technique.
Tableau indicatif de présence sur le terrain des experts
Experts
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Expert principal 1
Plein temps
Plein temps
Minimum 8
mois
Minimum
mi-temps
Minimum 4
mois
Expert principal 2
Plein temps
Minimum mitemps
Minimum 5
mois
Minimum 5
mois
Minimum 4
mois
Expert principal 3
Plein temps
Plein temps
Plein temps
Plein temps
Minimum
mi-temps
Experts CT seniors
Minimum 26 mois
Experts CT juniors
Minimum 26 mois
Les curriculum vitae des experts autres que les experts principaux ne seront pas examinés avant la
signature du contrat. Ils ne doivent pas être inclus dans les offres.
Le contractant choisit et engage les autres experts selon les profils correspondant aux exigences
mentionnées dans l' "Organisation et méthodologie" et les présents Termes de références. Ils
doivent indiquer clairement quel est leur profil afin de clarifier quels honoraires du budget ventilé
sont applicables. Tous les experts recrutés doivent être indépendants et les responsabilités qui leur
seront confiées ne doivent pas les placer dans une situation de conflit d'intérêts.
Les procédures suivies par le contractant pour le recrutement des autres experts doivent être
transparentes et reposer sur des critères définis au préalable, notamment les qualifications
professionnelles, les compétences linguistiques et l'expérience professionnelle. Les conclusions du
jury de sélection seront consignées par écrit. Les candidatures retenues seront soumises à
l'approbation du pouvoir adjudicateur.
Tous les experts doivent être indépendants et n'avoir aucun conflit d'intérêt dans les responsabilités
qui leur incombent.
2013.1
769807470
Page 12 sur 16
6.1.3
Personnel de soutien et appui technique
Le coût de l'appui technique et du personnel de soutien doit être inclus dans les honoraires des
experts.
6.2
Bureaux
Le contractant doit mettre à la disposition de chaque expert engagé dans le cadre du contrat un
bureau de 10 mètres carrés environ, d'un niveau correct.
Les frais de location de bureau sont couverts par les honoraires des experts.
6.3
Installations et équipement mis à disposition par le contractant
Le contractant doit veiller à ce que les experts disposent du matériel nécessaire et de ressources
satisfaisantes, notamment en matière d'administration, de secrétariat et d'interprétation, pour
pouvoir se consacrer pleinement à leur mission. Il doit également transférer les fonds nécessaires au
financement des activités prévues au titre du contrat et s'assurer que le personnel est rémunéré
régulièrement et en temps voulu.
Pour la bonne exécution du marché le prestataire veillera en particulier à fournir les moyens
logistiques requis pour les déplacements des experts.
6.4
Matériel
Aucun bien d'équipement ne sera acheté pour le compte du pouvoir adjudicateur/du pays
bénéficiaire au titre du présent marché de services ni transféré au pouvoir adjudicateur/au pays
bénéficiaire à la fin du contrat. Tout bien d'équipement qui devra être acheté par le pays
bénéficiaire pour les besoins du marché fera l'objet d'une procédure d'appel d'offres de fournitures
distincte.
6.5
Dépenses accessoires
La provision pour dépenses accessoires couvre les dépenses secondaires et exceptionnelles éligibles
encourues dans le cadre du marché. Elle ne peut pas être utilisée pour couvrir les coûts incombant
au contractant au titre de ses honoraires, tels que définis ci-dessus. Son utilisation est régie par les
conditions générales et les notes de l'annexe V du contrat. Elle couvre:
 les frais de déplacement et les indemnités de séjour versés pour des missions effectuées, en
dehors du lieu d'affectation, dans le cadre du présent marché.
La provision pour dépenses accessoires s'élève à 72,000.00 Euros pour le présent marché. Ce
montant doit être inclus sans modification dans le budget ventilé.
Des indemnités de séjour peuvent être payées pour des missions prévues dans ces termes de
référence ou autorisées par le pouvoir adjudicateur, effectuées par les experts autorisés du
contractant, et impliquant des nuitées en dehors de leur lieu d’affectation. Toute indemnité de
séjour versée pour des missions effectuées dans le cadre du présent marché ne doit pas dépasser le
taux des indemnités journalières publié sur le site Web :
http://ec.europa.eu/europeaid/work/procedures/index_fr.htm
au début de chaque mission de ce type.
L’indemnité journalière est une somme forfaitaire couvrant les frais quotidiens de séjour. Ces
derniers comprennent l’hébergement, les repas, les pourboires et les déplacements locaux, y
compris les déplacements de et vers l’aéroport. Les frais de taxi sont, par conséquent, inclus dans
l’indemnité journalière. Les indemnités journalières sont payables en fonction du nombre de
nuitées passées sur place par les experts autorisés du contractant au cours des missions effectuées
par les experts en dehors de leur lieu d’affectation.
2013.1
769807470
Page 13 sur 16
L'autorisation préalable du pouvoir adjudicateur n'est pas nécessaire pour l'utilisation de la
provision pour dépenses accessoires.
6.6
Coûts forfaitaires
Le contrat ne prévoit aucun coût forfaitaire.
6.7
Vérification des dépenses
La provision pour vérification des dépenses concerne les honoraires de l’auditeur qui a été chargé
d’effectuer la vérification des dépenses dans le cadre du contrat afin de procéder aux paiements
supplémentaires de préfinancement le cas échéant et/ou aux paiements intermédiaires s’il y en a.
La provision pour vérification des dépenses s'élève à 20,000.00 euros pour le présent marché. Ce
montant doit être inclus sans modification dans le budget ventilé.
Cette provision ne peut pas être diminuée mais peut être augmentée pendant l'exécution du contrat.
7.
RAPPORTS
7.1
Rapports obligatoires
Des rapports d'activités intermédiaires devront être établis tous les six mois pendant la période de
mise en œuvre du contrat. Ils doivent être accompagnés de la facture correspondante, du rapport
financier et du rapport de vérification des dépenses tel que défini à l’article 28 des conditions
générales. Un rapport d'activités final accompagné d'une facture finale, du rapport financier et du
rapport de vérification des dépenses devra être établi à la fin du contrat. Le projet de rapport
d'activités final devra être présenté au moins un mois avant la fin de la période mise en œuvre du
contrat. Les rapports mentionnés dans la présente section s'ajoutent à ceux éventuellement requis au
point 4.2 des présents Termes de référence.
Chaque rapport doit consister en une section narrative et une section financière. La section
financière doit contenir des données détaillées relatives au temps que les experts ont consacré au
contrat, aux dépenses accessoires et à la provision pour vérification des dépenses.
Récapitulatif: en sus des documents, rapports et résultats qui pourraient être précisés au titre
missions et responsabilités de chaque expert principal, le contractant doit fournir les rapports
d'activités suivants:
Intitulé du rapport
Contenu
Délai de soumission
Rapport préliminaire
Analyse de la situation Au plus tard 1 mois après le
existante, plan de travail du début de la mise-en-œuvre
projet et adaptation des termes
de références le cas échéant.
Rapport d'activités
intermédiaire à 6 mois
Brève
description
des Au plus tard un mois suivant
avancements (techniques et l'expiration de chaque période
financiers) en ce-compris les de mise-en-œuvre de six mois
problèmes rencontrés, les
activités planifiées à 6 mois,
accompagné d'une facture et du
rapport de vérification de
dépenses
Projet de rapport d'activités
final
Brève
description
des Au plus tard un mois avant la
réalisations en ce-compris les fin de la période de mise-enproblèmes rencontrés et les
2013.1
769807470
Page 14 sur 16
Rapport d'activités final
7.2
recommandations
œuvre
Brève
description
des
réalisations a en ce-compris les
problèmes rencontrés, les
recommandations, une facture
finale et le rapport final
accompagné du rapport de
vérification des dépenses.
Endéans le
mois de la
réception des commentaires du
gestionnaire du projet identifié
dans le contrat, sur le projet de
rapport d'activités final.
Présentation et approbation des rapports
4 exemplaires au gestionnaire du projet indiqué dans le contrat. Ils devront être rédigés en français.
Une copie sera envoyée directement aux services de la Délégation de l'Union Européenne en Haïti.
L'approbation de ces rapports d'activité incombe au gestionnaire du projet identifié dans le contrat.
Le paiement de la dernière tranche est conditionné par la remise et l’approbation de tous les
documents. Les autorités doivent produire les commentaires pour chacune des phases dans les
trente jours qui suivent la remise des rapports.
8.
SUIVI ET ÉVALUATION
8.1
Définition d'indicateurs
Les indicateurs directs et indirects attendus de l’assistance technique sont présentés de façon
indicative ci-dessous. Ils seront complétés par l'AT une fois sur place, et seront présentés et
soumis à validation de l'autorité contractante dans le cadre du rapport préliminaire :
Résultats
Indicateurs

Résultat 1: Le fonctionnement de l'unité
technique est satisfaisant.
- Régie opérationnelle et mise en œuvre d'un
devis programme de démarrage trois mois après
le démarrage de l'assistance technique
- Plan de formation des cadres du MDE établi 6
mois après le démarrage de l'AT
- Unité technique du programme opérationnelle
constituée et mise en œuvre d'un devis
programme de croisière 9 mois après le
démarrage de l'assistance technique
- Evaluations Environnementales stratégique et
Etudes d'impact environnemental démarrées 1
an après le démarrage de l'AT
- Comités de suivi et de pilotage organisés en
fin de devis programme de démarrage et
conformément aux DTA de la convention de
financement.
- Reporting effectué dans les délais.
- Appel à proposition lancé au cours du second
semestre 2014
Indicateurs pour le suivi de la période de
croisière du programme:
Des indicateurs plus spécifique seront proposés
par l'AT et validés par l'Autorité Contractante et
2013.1
769807470
Page 15 sur 16
endossés par les services de la Délégation de
l'UE en Haïti.


Résultat 2: Une coordination du programme
avec les partenaires du secteur est établie et
permet la réalisation d'échange
d'information et la concertation entre les
différentes actions entreprise par les
différents acteurs
Tenue de rencontres régulières de concertation
sectorielle changement climatique
Résultat 3: Le suivi et la systématisation des
expériences liée à la mise en œuvre du
résultat nº2 du programme sont entrepris par
l'unité technique
Etablissement d'une méthode standard de suivi
et de systématisation des différents projets
Inventaire actualisé des actions liées à la prise
en compte du changement climatique
Leçons apprises et de bonnes pratiques
identifiées.
Document de capitalisation disponible.
8.2
Exigences particulières
NA
2013.1
769807470
Page 16 sur 16
Téléchargement