
B - Les lymphocytes T
Il s'agit d'un groupe cellulaire distinct, de grand lymphocytes granuleux. Leur nom,
lymphocytes T, (T= Tueur) vient du fait que ces cellules ont la capacité de tuer de manière
non spécifique, une cellule tumorale ou infectée. Contrairement aux lymphocytes habituels,
qui eux réagissent à un agent pathogène spécifique, les LT ont la capacité d'attaquer n'importe
quelle cellule. Leur mécanisme de différenciation est toujours inconnu. Ils font donc partie du
système de défenses non spécifique.
C - La réaction inflammatoire
Troisième point de défense non spécifique, la réaction inflammatoire, est un mécanisme
complexe se déclenchant dès qu'une lésion est détectée: elle empêche ainsi la prolifération
d'agents pathogènes, élimine les débris cellulaires et amorce les étapes de reconstruction des
tissus.
Une lésion provoque une libération de médiateurs chimiques (histamines, complément...) par
le tissu lésé. Celles-ci provoquent une vasodilatation, améliorant la circulation, une
augmentation de la perméabilité capillaire et un phénomène appelé chimiotactisme (c'est à
dire, une attraction des monocytes et lymphocytes sur le lieu). Cliniquement, cette réaction
inflammatoire provoque une rougeur, une chaleur locale, une tuméfaction et une douleur
liée à l'hyperpression locale. Localement, il se produit un exsudat, produit de
l'hyperperméabilité membranaire et des déchets des cellules mortes, c'est le pus.
Cette réaction inflammatoire permet l'envahissement du siège par de nombreux phagocytes,
puis, quelques heures après, une augmentation des neutrophiles (le temps de la "fabrication").
Enfin, quand le siège est débarrassé des agents pathogènes, les macrophages le nettoie des
débris,permettant ainsi une réparation tissulaire rapide.
D - Le complément et l'interféron
Le système du complément:
Il s'agit d'un système d'une vingtaine de protéines, pourtant mal connu, mais participant d'une
manière très active au système de défense. En effet, ces facteurs se trouvent à l'état inactifs,
naturellement dans le sang. Lors de la rencontre avec un agent pathogène, le facteur C3, se
fixe à sa membrane plasmique, provoquant alors une réaction en chaîne des autres protéines.
C'est la fixation du complément. Celui permet la fixation du complexe d'attaque
membranaire. Ce complexe creuse un "trou" au sein de la membrane bactérienne,
provoquant alors une fuite des solutés selon leurs gradients , aboutissant finalement à la lyse.
De plus, la fixation du complément favorise le phénomène d'opsonisation.
L'interféron
Les virus ne possédant pas les machineries nécessaires à leur survie, ils assurent celle-ci en
parasitant la machinerie cellulaire. Une cellule infectée, bien qu'impuissante face à sa propre