
Ar fi ruşinos să nu vină. (subjonctif – action
future supposée)
Il serait honteux qu'il ne vienne pas.
(subjonctif)
Comme en français, dans les subordonnées COD, les verbes de déclaration, d'opinion, de
perception et ceux exprimant la certitude régissent généralement l'indicatif ou le conditionnel,
alors que ceux exprimant l'intention, le souhait, la demande, l'exhortation et l'ordre se
construisent avec le subjonctif. Par contre, les verbes régents exprimant un sentiment, un état
d'âme, exigent en roumain l'indicatif :
Confirm că va veni. (indicatif)
Je confirme qu'il/elle viendra. (indicatif)
Cred că va veni (indicatif) / ar veni
(conditionnel) dacă ar putea.
Je pense qu'il/elle viendra (indicatif) /
viendrait s’il/si elle pouvait.
Vreau să vină. (subjonctif)
Je veux qu'il/elle vienne. (subjonctif)
Ordon să vină. (subjonctif)
J'ordonne qu'il/elle vienne. (subjonctif)
Regret că va veni. (indicatif)
Je regrette qu'il/elle vienne. (subjonctif)
Dans la subordonnée COI aussi il y a des resssemblances et des différences entre roumain et
français. Les verbes régents exprimant la certitude demandent l'indicatif ou le conditionnel
dans les deux langues, mais ceux qui expriment l'incertitude et les sentiments, les états d'âme,
demandent généralement l'indicatif ou le conditionnel en roumain, tandis qu'en français c'est
le subjonctif qui est exigé. Exemples :
Sunt sigur că va veni (indicatif) / ar veni
(conditionnel) dacă ar putea.
Je suis sûr qu'il/elle viendra (indicatif) / qu'il/elle
viendrait (conditionnel) s’il/elle pouvait.
Mă îndoiesc că va veni (indicatif) / ar
veni. (conditionnel)
Je doute qu'il/elle vienne. (subjonctif)
Mă bucur că va veni. (indicatif)
Je suis content(e) qu'il/elle vienne. (subjonctif)
La subordonnée COI régie par un verbe exprimant la crainte a une structure particulère. Les
phrases Mă tem că pleacă et Mă tem să nu plece ont le même sens, bien que dans la première
le verbe de la subordonnée soit à l'indicatif et dans la deuxième – au subjonctif, avec un nu
explétif. En français, avec ou sans ne explétif, le verbe de la subordonnée est au subjonctif :
’Je crains qu'il/elle (ne) parte’. Le sens contraire à celui de ces phrases est exprimé par la
phrase Mă tem că nu pleacă (indicatif) ’Je crains qu'il/elle ne parte pas’ (subjonctif).
Dans les subordonnées circonstancielles également, l'indicatif et le conditionnel sont plus
fréquents en roumain qu'en français ; Deşi este bolnav, lucrează ’Bien qu'il soit malade, il
travaille’ ; Face sport, cu toate că e în vârstă ’Il fait du sport quoiqu'il soit âgé’ ; Face
totdeauna ce vrea, fie că / indiferent că se opune cineva sau nu ’Il/Elle fait toujours ce
qu'il/elle veut, qu'on s’y oppose ou non’. La locution ’jusqu'à ce que’ a deux correspondants
en roumain : l'un utilisé avec le subjonctif (A trecut multă vreme până să-l cunosc ’Il est
passé longtemps jusqu'à ce que je le connaisse’), l'autre avec l'indicatif : Continuă până
(ce/când) termini ’Continue jusqu'à ce que tu finisses’.