Personnalités internées: Maréchal de lattre de Tasigny,
Jean Cassou, Pierre Bertaux, François Verdier.
Le réseau Bertaux. Ce groupe est né au
printemps 1941 et est constitué d’une quinzaine de
personnes dont Pierre Bertaux, l’un des initiateurs.
Ce réseau est le premier en région toulousaine de cette
envergure. Il a pour but d’établir un contact avec Londres,
de récolter des renseignements, de participer aux évasions
clandestines par les Pyrénées, de réunir armes et matériel.
Le groupe « Bertaux » bénéficie de plusieurs parachutages
venant d’Angleterre à l’automne 1941. Mais l’un des
membres est suivi par la police après un parachutage et
arrêté en novembre 1941. Le réseau tombe, certains en
réchappent mais les deux figures emblématiques du réseau,
Pierre Bertaux et Jean Cassou, sont pris, enfermés à la
prison Furgole et mis au secret. L’instruction dure de
décembre 1941 à juillet 1942. Des peines de prison et de
travaux forcés sont prononcées. Cassou et Bertaux sont
libérés respectivement en juin et décembre 1943.
François Verdier et "l'opération de minuit"
Les raisons de l’arrestation de Verdier.
En juin 1943, François Verdier est désigné commissaire de
la République et chef des MUR en région R4 par Jean
Moulin, chargé par le général De Gaulle d’unir la
Résistance Intérieure. Pendant six mois, Verdier œuvre,
localement, pour ce travail d’unification. En parallèle, il
continue son activité professionnelle. En tant que chef
régional de la Résistance, il devient évidemment aux yeux
de la Gestapo, l’homme à arrêter.
Nom de code : « L’opération de Minuit ».
Préparée depuis de longues semaines, elle s’est déroulée
dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943. La Gestapo veut
frapper un grand coup en menant une opération très
importante contre la Résistance régionale. Malgré les
menaces, Verdier continue sa mission. C’est à son domicile