
Dans ce bain de boue contemporain, qui submerge l'islam et son prophète, pour les besoins d'une 
certaine  cause, il est rassurant de découvrir que Mahomet fait partie des grandes figures de l'histoire 
appréciées en Occident. 
La liste des personnalités chrétiennes occidentales qui ne tarissent pas d'éloge sur l'islam et Mahomet est 
conséquente : d'Alphonse de Lamartine, à Victor Hugo, à Gorges Bernard Show, au Mahatma Gandhi, en 
passant par  Edward Gibbon, Leopold Weiss, Bosworth Smith, John William Draper, Margareth Marcus, 
Michael  Heart, et j'en passe. 
Lire les écrits de ces écrivains, historiens, politiques et journalistes, pour les comparer avec les torchons vomis 
par les Oriana Fallaci, les Salman Rushdie, «les intellos» de ‘‘Charlie Hebdo'' et les délires du guignol 
Baghdadi et de ses clones, ne peut que nous rassurer. 
Mahomet l'immortel : 
Alphonse de Lamartine était poète, écrivain, historien et homme politique français, décédé à Paris 28 février 
1869. A propos de Mahomet, il avait dit: «Jamais homme ne se proposa volontairement ou involontairement 
un but plus sublime puisque ce but était surhumain : saper les superstitions entre la créature et le créateur, 
rendre dieu à l'homme et l'homme à dieu, restaurer l'idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de 
dieu matériel et défiguré de l'idolâtrie… 
Jamais homme n'accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde puisque 
moins de deux siècles après sa prédication l'islamisme prêché et armé, régnait sur les trois Arabies, conquit à 
l'unité de dieu, la perse, le Korassan, la Transoxiane, l'inde occidentale, la Syrie, l'Egypte, l'Ethiopie, tout le 
continent de l'Afrique septentrionale, plusieurs iles de la méditerranée, l'Espagne et une partie de la Gaule… 
Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat, sont les trois mesures du génie de 
l'homme, qui osera comparer un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet? Les plus fameux n'ont remué 
que des armées et des empires ; ils n'ont fondé, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux. 
Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'êtres ; 
mais il a remué, de plus, des idées, des croyances et des âmes.  
Il a fondé sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de 
toutes les langues et de toutes les races et il a imprimé pour caractère indélébile de cette nationalité 
musulmane  la haine des faux dieux et la passion du dieu un et immatériel… 
Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels d'un 
calme sans image, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mahomet.  
A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand?» 
Mahomet le bienveillant : 
Margareth Marcus qui est une journaliste et écrivaine américaine, décédée le 31 octobre 2012, avait dit: «Dans 
l'islam seul,  j'ai trouvé tout ce qui avait une vraie valeur, ce qui était bon et beau, donnant une direction et 
une signification à la mort et à la vie…» 
George Bernard Shaw qui est dramaturge irlandais, essayiste, scénariste, auteur célèbre de pièces de théâtre et 
prix Nobel de littérature en 1925, avait dit: «J'ai toujours eu une haute estime pour l'islam à cause de sa 
merveilleuse vitalité. C'est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d'assimilation aux 
différentes étapes de l'existence… Je voulais connaitre la vie de celui qui détient les cœurs de centaines de