COMASE MANAGEMENT CONSULTING
CO/2008/001065 – Page 3
2. L’autoévaluation
Pour réaliser l’autoévaluation, nous proposons une technique combinée de deux méthodes éprouvées.
Ces deux méthodes sont :
- la méthode basée sur la mise en œuvre et l’animation d’un groupe d’autoévaluation ;
L’autoévaluation en « workshop » demande en général un travail préparatoire
résidant dans la collecte de certains résultats ou la formation des participants au
modèle EFQM.
Réalisée en groupe, cette méthode demande la participation d’un animateur à la fois
garant de la méthode mais aussi du niveau de participation et du consensus dans le
groupe.
Cette méthode permet aux participants d’échanger sur les pratiques et les résultats
atteints tout en identifiant les points forts et les pistes de progrès associées.
- La méthode basée sur l’utilisation de « pro forma ».
Le principe de la méthode pro forma repose sur une collecte/connaissance des
pratiques et des résultats identifiés dans les critères du modèle d’autoévaluation. A ce
titre, elle permet d’être davantage factuelle.
Pour cette méthode combinée, les « pro forma » permettent aux participants de bien
intégrer les éléments pris en compte au niveau du critère évalué. Les « pro forma »
servent de guide d’autoévaluation
Nous proposons la tenue du groupe d’évaluation composé de 5 à 12 personnes et animé par une
personne formée au modèle et à la méthode.
Sur base des grilles pro forma, chaque participant identifie les points forts et pistes de progrès. Ces
éléments sont ensuite partagés au niveau du groupe qui réalise l’autoévaluation en consensus.
Au terme de l’autoévaluation des différents sous-critères, une synthèse des points forts et pistes de
progrès est établie. Les priorités sont définies en consensus qui débouchent sur un programme
d’actions qualité.
Nous estimons à une journée le temps nécessaire pour réaliser l’autoévaluation sur les 9 critères et 32
sous-critères du modèle EFQM.
L’outil proposé est particulièrement souple. En effet, des mécanismes de mises en œuvre différents
sont envisageables. Citons :
- la possibilité de ne pas réaliser une évaluation complète, d’évaluer certains critères et
sous-critères jugés prioritaires par l’organisme ;
- la possibilité de réaliser l’autoévaluation uniquement sur base des « pro forma ». Une
personne centralise alors les fiches, en réalise une synthèse et propose un programme
d’actions qualité ;
- la possibilité de réaliser l’autoévaluation au niveau des 9 critères (sans aller dans le détail
des 32 sous-critères).
Pour chaque sous-critère, une courte explication est formulée avec les actions et/ou thématiques à
prendre en compte pour l’autoévaluation. Des exemples de questions à se poser sont fournis pour
guider le groupe. Ce dernier peut étoffer les exemples au fur et à mesure de l’utilisation de l’outil.