Emmanuel Kant
(1794)
La Religion
dans les limites
de la Raison
Traduction de André Tremesaygues
Un document produit en version numérique par Pierre Tremblay,
Collaborateur bénévole
Courriel: muis[email protected]m
Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"
Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
Une collection développée
par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi
en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi
Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm
Emmanuel Kant La Religion dans les limites de la Raison (1794) 1
Cette édition électronique a été réalisée par Pierre Tremblay,
collaborateur bénévole, muishkin42@hotmail.com
dans la bibliothèque virtuelle Les Classiques des sciences sociales
à partir de:
Kant, Emmanuel (1724-1804)
La Religion dans les limites de la Raison (1794)
Ed. Félix Alcan, Paris; 1913. XXI-254 p.
Une édition électronique réalisée à partir du fac-similé de l'édition originale telle que reproduite par
la Bibliothèque Nationale de France: http://www.gallica.bnf.fr/
Polices de caractères utilisées :
Pour le texte: Times New Roman, 12 points.
Pour les citations : Times New Roman, 10 points.
Pour les notes de bas de page : Times New Roman, 10 points.
Édition électronique réalisée le lundi, 16 décembre 2002 avec le traitement de
textes Microsoft Word 1997 sur Windows 98.
Mise en page sur papier format
LETTRE (US letter, 8.5’’ x 11’’)
Emmanuel Kant La Religion dans les limites de la Raison (1794) 2
TABLE DES MATIÈRES
Avant-Propos
Préface de la première édition (1793)
Préface de la deuxième édition (1794)
Première partie
De la coexistence du mauvais principe avec le bon, ou du mal radical dans la nature
I. - De la disposition originaire au bien dans la nature humaine
II. - Du penchant au mal dans la nature humaine
III. - L’homme est mauvais par nature
IV. - De l’origine du mal dans la nature humaine
Remarque générale. Du rétablissement dans sa force de la disposition primitive au bien
(Des effets de la grâce)
Deuxième partie
De la lutte du bon principe avec le mauvais pour la domination de l’homme
Première section. Du droit du bon principe à la domination sur l’homme
a) Idée personnifiée du bon principe
b) Réalité objective de cette idée
c) Difficultés soulevées contre la réalité de cette idée et solution de ces difficultés
Deuxième section. De la prétention du mauvais principe à la domination sur l’homme et de
la lutte des deux l’un contre l’autre
Remarque générale. (Des miracles)
Emmanuel Kant La Religion dans les limites de la Raison (1794) 3
Troisième Partie
De la victoire du bon principe sur le mauvais et de l’établissement d’un règne de Dieu sur la
terre.
Première section. Représentation philosophique de la victoire du bon principe, grâce à la
fondation d’un règne de Dieu sur la terre.
I. De l’état de nature au point de vue moral
II. L’homme doit sortir de l’état de nature moral pour devenir membre d’une
république morale
III. Le concept d’une république morale est le concept d’un peuple de Dieu gouverné
par des lois morales
IV. L’idée d’un peuple de Dieu ne peut avoir (soumise à l’organisation humaine) son
accomplissement que sous la forme d’une Eglise
V. La constitution d’une Eglise a toujours à sa base une foi historique (croyance
révélée) qu’on peut appeler ecclésiastique et qui trouve en des Livres saints ses
meilleurs fondements
VI. La croyance ecclésiastique a pour interprète suprême la croyance religieuse pure
VII. La transition graduelle qui fait passer la croyance ecclésiastique à la souveraineté
de lacroyance religieuse pure est l’approche du règne de Dieu
Deuxième section. Représentation historique de la fondation progressive de la domination
du bon principe sur la terre
Remarque générale. (Des mystères)
Quatrième partie
Du vrai culte et du faux culte sous l’empire du bon principe, ou de la religion et du sacerdoce
Première section. Du culte de Dieu dans une religion en général
I. La religion chrétienne comme religion naturelle
II. La religion chrétienne en tant que religion savante
Deuxième section. Du faux culte de Dieu dans une religion statutaire
§ 1. Du principe subjectif universel de l’illusion religieuse
§ 2. Le principe moral de la religion opposé à cette illusion religieuse
§ 3. Du sacerdoce en tant que pouvoir consacré au faux culte du bon principe
§ 4. Du fil conducteur de la conscience dans le domaine de la foi
Remarque générale. (Des moyens de grâce)
Index des Noms Propres
Emmanuel Kant La Religion dans les limites de la Raison (1794) 4
AVANT-PROPOS
Table des matières
On sait l'influence considérable qu'a eue sur la philosophie du dix-neuvième siècle la
Critique de la Raison pure. Mais on doit aussi reconnaître que, bien souvent, ce livre a été,
peut-on dire, le seul qu'on acceptât de Kant, et même encore de façon fragmentaire. Tel
s'arrêtait à la Dialectique et croyait y voir que l'auteur s'était donné uniquement pour but de
démolir toute métaphysique : tel autre s'installait, au contraire, dans l'Esthétique, où il croyait
trouver un système métaphysique, un idéalisme transcendantal ; tel autre enfin, s'en tenant à
l'Analytique, voyait seulement dans ce livre une théorie de l'expérience. Et tous ceux-là, qui
laissaient de côté la partie la plus importante de cette œuvre considérable, ne s'apercevaient
pas que cette Critique, pour Kant lui-même, est un «exercice préliminaire
1
», une « propé-
deutique
2
» au système de la Raison pure et qu'il s'y propose tout simplement de « déblayer
et d'affermir le sol, afin d'y élever le majestueux édifice de la morale
3
». Aussi étaient-ils
incapables de saisir une liaison entre la Critique de la Raison pure et la Critique de la Raison
pratique. Ils voyaient entre elles, au contraire, une opposition radicale, une manifeste
contradiction et condamnaient l'illogisme du philosophe qui, après avoir démoli, par la raison
spéculative, l'entier édifice du dogmatisme, prétendait maintenant le reconstruire, avec plus
de solidité, grâce à une raison pratique. Comme si pour Kant la Raison était ainsi décomposa-
ble, et comme si la. diversité même des deux usages qu'elle admet, suivant les objets qui
l'occupent, n'impliquait pas l'unité absolue de la Raison, de la Pensée ! Cette première
1
Critique de la Raison pure, trad. Pacaud-Tremesaygues, p. 653.
2
Id., p. 36, p. 56, p. 653.
3
Id., p. 307.
1 / 169 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !