DF1 102 Les fondements de l`anthropologie Lundi 10 Octobre 2011

DF1 102 Les fondements de l'anthropologie
Lundi 10 Octobre 2011
Didier DACQUET
Les fondements de l'anthropologie dans les sciences sociales
Introduction
Depuis quand est-ce qu'on s'intéresse à l'Homme.
On fait parti d'un groupe social, et nous avons tous des différence.
Qu'est-ce qui fait que l'Homme a évoluer au cours des siècles, et pourquoi a-t-il eu besoin d'être civilisé
pour vivre en groupe.
Claude LEVI STRAUSS mais aussi ROUSSEAU (L'Homme un être de pensée : « Émile ou de l'éducation »)
LEVI STRAUSS
→ Pour vivre en société, il faut perdre un peu de sa liberté.
L'État, l'action de l'État, organisateur, si le contrat passé avec ses citoyens, est amoindri, on va
affaiblir le lien social. Le lien social, tel qu'il est dans une société, pourrait être une hypothèse d'une
idée, d'un système d'aide entre les uns et les autres qui nous permet de compenser ce manque de lien
et nous permet de faire persister ce lien social.
La question première a nous poser, et de savoir quel est le rapport entre l'être civilisé et le
sauvage. Grande question du XVIIIe siècle en anthropologie.
Qu'est-ce que l'homme occidentale peut transmettre au sauvage qui n'a pas atteint le même stade de
développement que nous.
A travers toutes les questions que l'on peut se poser entre l'être civilisé et l'être sauvage on peut
dire qu'aujourd'hui l'anthropologie se situe dans la connaissance des rapports humains, sur le plan
historique, philosophique, et psychologique.
C'est cette pluridisciplinarité qui va nous permettre de comprendre la différence entre êtres
sauvage, barbare et civilisé.
Toutes ces recherches du XVIIe et du XVIIIe auront un impact sur les connaissances psychiques des
individus (folie, idiotie, débilité mentale, …).
Ce sera la première science de l'époque qui va introduire dans les courants de pensée, une genèse des
savoirs.
L'anthropologie est donc une science qui va permettre de déterminer le statut social de l'Homme.
Au XVIIIe siècle, ceux qui commence à s'intéresser à l'Homme entant que tel, sont LINNÉ et BUFFON.
Ce sont les précurseurs des systèmes logiques de classification (grille d'observation, …) particulier au
sein du règne animal et végétal.
Le fait de classifier leurs observations vont leur permettre de montrer que l'homme n'appartient
pas à ce que Dieu à décider, mais bien à la Nature. On assiste donc à partir de leur recherche, dans les
différents science, à l'organisation de l'ensemble des sciences. Lois sociales, les groupes d'appartenance,
…
C'est aussi les prémices de l'organisation en médecine, homme sain, et/ou fou. L'idée fut aussi de
distinguer que les sauvages ou primitifs n'était pas des personnes qui ont peu de pensée mais bien des
personnes comme les autres. Mais qui n'ont pas été contaminés par notre civilisation et toute le système
que l'on a développer.
État de nature et de liberté sont très controversés. On s'apercevait dans d'autres civilisation,
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qu'on avait des groupes de personnes avec leur propres rites religieux comme le cannibalisme, interdit
dans notre société, d'où notre façon de juger cela comme étant l'inverse de notre civilisation.
Le sauvage était donc considérer comme un être inférieur à notre société.
C'est au cours du XVIIIe que l'on va arrêter d'utiliser le terme de sauvage pour parler de primitif à partir
de 1850. Définition : les sauvages sont les ancêtres sociaux des primitifs, puis des civilisés. Pour faire
cette comparaison, il faut se demander ce qu'est l'animalisation.
Les premières études anthropologiques du XIXe et XXe siècle nous viennent de LEVI STRAUSS et
de DURKEIM, Marcel MAUSS (qui a découvert que lorsqu'un primitif donne quelque chose, il faut donner
quelques choses en échange), Max WEBER (sociologie allemande).
L'anthropologie est un sens commun, la sociologie est une rupture qui permet de passer outre ce sens
commun.
La question que se posait LEVI STRAUSS entre le primitif et le civilisé, était de comprendre la culture de
ses peuples. Anthropologie sociale, comment les groupes se forment.
Culturalisme, Structuralisme, ou le Fonctionnalisme de MALINOWSKI. → Soit la fonction d'une
personne au sein d'un groupe.
C'est aussi l'époque de la naissance de la psychanalyse (FREUD).
I – L'anthropologie comme observatoire de l'Homme
L'anthropologie à commencer en occident, c'est une manière de montrer la pensée des
occidentaux. Ce sont les cabinets de curiosité
→ Beaucoup de personnes qui s'intéressait à la nature ouvrait des galeries, des « musées » appelait
cabinet de curiosité.
L'histoire de la pensée anthropologique est indispensable pour comprendre réellement les choses.
1 – La Naissance de l'anthropologie
XVIIIe siècle, les Lumières, ROUSSEAU,....
Les hommes n'ont pas vraiment pensée à ce qui pouvait les unir et les différencier. Ils étaient vu
comme une unité distinctes des Dieux. Le terme anthropologie apparaît donc au XVIIIe que l'on peut
définir comme un discours sur l'homme qui fait appel aux sciences morales de l'époque, et se doit de
faire référence à des sociologues de l'époque, …
Le discours universel des sciences morales de l'époque va aussi s'intéresser aux champs du savoir.
On va s'intéresser à la diversité des coutumes humaines : Évolutionnisme. L'évolution de l'homme sur lui
même, ou réaliser sur lui même.
2 – Le siècle des Lumières
On est vraiment là où démarre réellement l'anthropologie, pourquoi l'homme s'est intéressé à
l'homme.
→ Cabinet de Curiosité
Qui vont permettre d'étudier sans se déplacer des cultures, que des hommes sont eux aller
découvrir et qui ont ramenés des objets de leurs voyages. On y trouve des collections de faune, de flore,
les herbiers, les coléoptères, les papillons, … Mais aussi les vestiges romains, Champollion qui a ramener
des objets d'Égypte.
Puis on s'intéressera à des objets manufacturés : fabriqués par l'homme. Comme les livres, qui
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vont permettre de classifier, par nations, par savoirs, …
En France, nous avons une des plus belle collections de livre de la planète.
BUFFON et LINNE ont lancer l'intérêt d'ordonner les choses. Ce qui amène automatiquement une
méthode analytique. DESCARTES !
3 – L'anthropologie évolutionniste
Au XVIIIe, ils avaient déjà réfléchis sur le fait qu'il fallait diviser la nature selon le mode le plus
rudimentaire, pour réunir les espèces ; insectes, mammifères, …
En assemblant ces objets selon leur ressemblance on va s'intéresser et se poser la question de ce qui
différencie l'homme de l'animal. Puis la question la plus fondamentale :
Est-ce que l'homme descends du singe ?
HOBBES, « fondateur de la sociologie », plus lié à la philosophie qu'à la sociologie mais tout un
travail autour des lois sociales est intéressant à lire.
La sociologie de l'époque, est une nouvelle science qui apparaît, prenant l'homme pour objet, et
qui l'emmène aussi comme sujet. Si on prend l'homme pour objet c'est parce qu'il est le producteur de
son histoire, et non plus Dieu.
Études des civilisations externes → Colonisation → Esclavage (Dans certains cas)
=> L'anthropologie permet le mea culpa de ces esclavagismes.
Puisque la colonisation ne sera pas perçue comme « la traite des noirs », et autres esclavagisme
mais de permettre de les influencer dans leur manière d'être : création d'écoles, d'églises, …
Au XVIIIe, l'histoire universelle du progrès : elle va permettre à certains philosophique d'avoir la
conviction que la nature humaine, est partout la même. A partir du moment où l'homme progresse, il va,
en fait, démontrer qu'il est doté de raison. Cela va permettre de faire la scission entre le monde animal
et l'Homme.
Inventions de machine à vapeur, électricité, imprimerie.
→ L'homme a donc un degré de perfection, qui va permettre de faire la distinction entre le sauvage et le
civilisé.
On va donc s'intéresser après le progrès, à l'évolution de l'homme.
D'où l'Évolutionnisme de SPENCER, l'anthropologie évolutionniste.
Conquête et découverte du monde. (1792, ...)
Dans une période de domination économique et politique, on va avoir des similitudes avec
l'anthropologie évolutionniste.
→ DARWIN, WALLAS ou DALTON. MORGAN ou DURKEIM
Les premiers anthropologues vont être plus influencer par la biologie, la linguistique et le droit.
Le droit car les scientifiques, sociologues et anthropologues se posaient les questions sur l'histoire des
institutions (mariage, parentalité, …) souvent dirigés par le droit Romain ou Germanique.
Au XVIII, l'objectif des anthropologues était d'embrassé la civilisation dans lesquelles ils étaient baignés,
afin de tenter d'expliquer l'histoire de l'homme, tout cela, de l'age de Cromagnon, à celui d'aujourd'hui.
Le mouvement Culturaliste va permettre de faire un bond en avant.
Tentative d'élaboration de stade d'évolution de l'homme de Cromagnon à aujourd'hui. Les survivances
(civilisations, coutumes, idées qui ont persistés dans le présent) vont permettre d'être le témoin de
l'évolution humaine
La parentalité = le père, la mère, les enfants, …
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Comment ces sociétés « primitives » ont-elles étaient conçues dans le schéma évolutionniste ?
 Le Communisme
→ Sur le plan matériel et sexuel (on partage tout femmes comprise)

On les considère comme des enfants et non comme des adultes

Les membres d'une société primitives sont vus comme émotionnels, alors que les occidentaux
sont rationnels.

Ils avaient une absence de capacité d'invention.

Dans ces tribus, comparé aux civilisations occidentales, on observait Monarchie et Tyranie.
 Ils existaient aussi l'utilisation de la magie, superstition, …
→ Que l'on opposait, dans les civilisations occidentales, au monothéisme.
Il va donc être difficile de pouvoir expliquer l'évolution de ces tribus primitives. Par contre, en
étudiant ces différents groupes dits primitifs, on s'aperçoit qu'il existe différentes races, dont des races
inférieurs qui ne peuvent accéder à une quelconque évolution. Tout un travail peut être fait sur la race,
la couleur, …
On peut prétendre que DARWIN serait le père fondateur de l'anthropologie qui fut le premier a
comparer l'homme et l'animal. Mais on s'intéressait surtout aux travaux de MORGAN. Mais on pense que
les deux s'influençait.
→ Théorie de la sélection naturelle de DARWIN.
Critiques :
L'évolutionnisme repose tout entier sur un jugement de valeurs. Il a un caractère égocentrique. Il
prônaient une linéarité de l'histoire (pour eux elle est toujours la même, régie par des stades : c'est
contestable aujourd'hui). Pour eux il est possible de classer les civilisations selon leurs capacités, leurs
technologies, … Enfin, ils écrivent que chaque société passe par une série de stade déterminée et que le
passage d'un stade à un autre serait du à une évolution technique, …
->Passage du cheval, à la voiture.
Qu'est-ce que l'anthropologie a pu permettre de comprendre, à un moment donné ?
Lorsque l'anthropologie évolutionniste va se lancer, on s'aperçoit que des chercheurs démontrent un
certain savoir. Mais l'anthropologie s'intéresse aussi à l'origine des institutions.
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II – Les précurseurs de l'anthropologie et de l'ethnographie :
Les sources de l'anthropologie évolutionniste (les récits de voyage)
L'ethnographie est la production de données sur une société.
L'ethnologie est l'analyse de ces données à partir de la théorie existante.
L'anthropologie est la comparaison entre ces données et celle produite par d'autres sociétés.
L'anthropologie issue du XIXe siècle, est essentiellement une anthropologie de salon, car ils
utilisaient les écrits de voyageurs, marins, … et s'attardaient sur le questionnement qu'ils pouvaient avoir
sur des civilisations, … Sans vraiment découvrir réellement ces civilisations.
→ Cabinet de curiosité.
Un des premiers naturaliste, important, Franck BOAS qui serait considéré comme un de pères
fondateurs de l'anthropologie américaine.
Franck BOAS étudia l'influence de l'environnement sur le mode de vie des Eskimos en Terre de Baffin.
Ensuite, A. C. HADDON fut l'un des pères fondateurs de l'anthropologie britannique.
A. C. HADDON, étudia la biologie marine dans le détroit de Torrès. Il organisa et dirigea l'expédition.
A la différence des anthropologues de salon, cette expédition, a permis à l'observateur de pouvoir
étudier les rituels et tout ce qui se passe réellement. Mœurs, valeurs et normes des sociétés dites
primitives.
MALINOWSKI utilisera les recherches d'HADDON pour étudier une autre civilisation est introduira un
nouveau concept de recherche.
Il y a un lien distinct entre colonialisme et anthropologie.
III – Le colonialisme vecteur des études anthropologiques.
La structure de domination coloniale a permis la réalisation du travail ethnographique, en rendant
les sociétés exotiques accessibles. Il y a donc des liens directs avec les autorités coloniales (complicité).
Mais c'est la domination coloniale qui a permis aux anthropologues de partir, protégés par l'armée, les
colons, etc …
Le travail de MALINOWSKI a été fait 10 ans après l'entreprise coloniale.
Peut-on dire que le colonialisme a permis l'existence de l'anthropologie ?
L'anthropologie s'est présentée dès son origine comme une science utile à l'administration coloniale.
→ Car l'administration coloniale était la première unité de financement pour les travaux
ethnographiques. Et pour se faire reconnaître comme institution par les institutions.
Le Fonctionnalisme
→ Ils affirmaient le relativisme culturel contre la hiérarchie des valeurs et contre l'idée de civiliser les
indigènes.
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L'anthropologie au tournant du XX e siècle : la problématique du développement
La notion de développement n'a pas été centrale pour parler de l'urbanisation, de la
modernisation, de la scolarisation. On parlait plutôt « d'acculturation et d'assimilation » aux US et de
« contacts culturels » en UK.
Suite Cf Power Point
L'anthropologie source d'histoire pour les musées.
Au XVIe siècle, se développe une curiosité pour les objets provenant de loin. Leurs buts étant une
ambition classificatoire et systématique, soit représenter la diversité des races et culture et les classer de
manière systématique, selon un schéma évolutionniste. Ils vont aussi être le creuset intellectuel dans
lequel l'anthropologie va se constituer en tant que discipline.
Conclusion
Les anthropologues ne se sont pas seulement intéressés à l'origine politique des sociétés où ils
allaient, ni seulement aux objets, ils ont consacrés l'essentiel de leur énergie dans de nombreux
domaines comme : la parenté, la culture, …
Aujourd'hui les sciences sociales constituent le vivier des sciences humaines, se référençant à des
disciplines variables (sociologie, ethnologie, politologie, anthropologie culturelle et sociale, psychologie,
pédagogie et le travail social).
Elles permettent ainsi, à l'esprit scientifique d'étudier l'humanité dans un « tout social ».