Dépollution de l`air intérieur par les plantes Nous passons 80 % de

Dépollution de l’air intérieur par les plantes
Nous passons 80 % de notre temps dans des lieux clos où l'air est chargé de substances nocives
L’air intérieur est de 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur.
7 à 20 % des cancers sont liés à des facteurs environnementaux.
En 20 ans, le nombre de maladies "allèrgènes" respiratoires a doublé.
Quels effets les polluants de l'air ont-ils sur notre santé ?
Les polluants n'ont pas tous la même nocivité. Il existe de grandes disparités de la
dangerosité des polluants car de nombreux facteurs sont déterminants. D'une part,
les polluants n'ont pas tous la même nocivité. D'autre part, les durée et les
fréquences d'exposition aux polluants sont très variables. Enfin, au sein même de la
population, tous les individus ne sont pas égaux face aux polluants. Certains groupes
de personnes seront plus réactifs que d'autres : Les enfants, les personnes fragiles,
les personnes allergiques...
Pour les scientifiques, il est aisé de connaître les effets des Composés Organiques
Volatils sur la santé lorsqu'il a exposition un à polluant sur une période courte et à
des dose élevée. Il est, en revanche, beaucoup plus difficile de déterminer les effets
avec précision, lorsque l'exposition est très prolongée, que les polluants sont
nombreux et diffus, et que leur concentration est faible.
L'exposition aux COV peut provoquer des désagréments sans gravité ou au contraire
des infections graves. Parmi les symptômes légers, on relèvera des irritations
nasales, oculaires, cutanées et laryngiques ainsi que des états de malaise ou de
fatigue chronique.
Parmi les affections plus graves, on constatera des dysfonctionnements des organes
du corps humain : troubles des reins, du coeurs, des poumons, du foie ou de
l'appareil digestif.
Qu'est-ce qu'une plante dépolluante ?
Des polluants intérieurs tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le
toluène, l'ammoniac et le benzène sont émis par les solvants des peintures, par le
mobilier, par les cigarettes, les gazinières, etc. D'après le Dr William Wolverton, un
spécialiste américain des sciences de l'environnement à l'emploi de la NASA, certaines
plantes permettraient de réduire ces polluants grâce à leur métabolisme.
Comment les plantes agissent-elles contre les polluants ?
Les polluants peuvent être absorbés par les plantes de deux manières: Par les racines
ou par les feuilles.
L'air est-il plus pollué à l'extérieur ou l'intérieur ?
L'Observatoire de la qualité de l'air intérieur a mené une première étude de grande
ampleur concernant la pollution intérieure : 10 % des logements analysés sont très
pollués. « La pollution chimique est plus importante à l'intérieur qu'à l'extérieur. » Le
constat de la première étude à grande échelle de l'Observatoire de la qualité de l'air
intérieur ne se veut guère rassurant. Selon cette étude, près d'un logement sur dix
présente des niveaux de pollution chimique très élevés (présence simultanée de 3 à 8
composés à de très fortes concentrations) que ce soit en raison des acariens, du
tabagisme, des produits d'entretien ou des appareils de chauffage. Selon le polluant,
de 5 à 30 % des logements analysés présentent des valeurs nettement plus élevées
que les concentrations trouvées en moyenne dans le parc.
Que retrouve-t-on exactement dans ces logements pollués de l'intérieur ? Un peu de
tout, et en quantités suffisantes pour déclencher maladies chroniques et allergies
respiratoires. Tout d'abord le trop fameux formaldéhyde, gaz redoutable pour son
pouvoir irritant et allergisant. En 2004, le Centre international de recherche sur le
cancer (Circ) l'a d'ailleurs fait passer de cancérogène probable à cancérogène certain
pour l'homme. Un surclassement en première classe des risques. Des tests ont révélé
la présence de formaldéhyde dans des nettoyants et détergents ménagers, des
shampooings, des désodorisants d'intérieur, des tapis, des gels douche, du bois
aggloméré de meubles, des peintures d'intérieur, des revêtements de sols...
En ce qui concerne les polluants biologiques, alors que le seuil de sensibilisation aux
allergènes d'acariens a été fixé à 2 microgrammes par gramme, 50 % des logements
ont des teneurs en allergènes d'acariens dans la poussière supérieures à 1,6
microgrammes/g, voire supérieures à 2,2 microgrammes/g pour certains acariens.
Les résultats de cette étude confirment ceux de l'étude menée par l'Agence de
l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en mai dernier qui constatait,
en moyenne, la présence de 17 microgrammes/m3 de formaldéhyde alors que cette
substance ne devrait pas dépasser les 10 microgrammes/m3.
Il faut aussi rappeler que nous respirons approximativement 6 à 10 litres d'air toutes
les minutes, soit environ 15 000 litres par jour et que nous passans environ 80 % de
notre temps à l'intérieur (bureau, habitation, école...)
Peut-on dormir dans une pièce où se trouve une plante ?
Bien que les plantes respirent comme les être humains, les quantités en jeu sont trop
faibles pour avoir une incidence. En outre, même si la plante rejette du CO2 durant la
nuit, elle l'absorbe pendant la journée et rejette de l'oxygène grâce à la
photsynthèse. L'air intérieur es régénéré.
Les personnes allergiques peuvent-elles vivre entourées de plantes ?
Des polluants intérieurs tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le
toluène, l'ammoniac et le benzène sont émis par les solvants des peintures, par le
mobilier, par les cigarettes, les gazinières, etc. D'après le Dr William Wolverton, un
spécialiste américain des sciences de l'environnement à l'emploi de la NASA, certaines
plantes permettraient de réduire ces polluants grâce à leur métabolisme
Les Composés Organiques Volatils (COV) :
Les Composés Organiques Volatils (COV) sont caractérisés par la présence de
carbone. On remarquera qu'il existe deux définitions selon l’article 2 de la directive
1999/13/CE du conseil du 11 mars 1999, en fonction de leur composition chimique et
de leur réactivi photochimique.
En Europe, un COV est définit comme suit :
" tout composé organique ayant une pression de vapeur de 0,01 kPa (kiloPascal) ou
plus à une température de 293,15 K (Kelvin) ou ayant une volatilité correspondante
dans les conditions d'utilisation particulières. […] "
" tout composé contenant au moins l'élément carbone et un ou plusieurs des
éléments suivants : hydrogène, halogènes, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou
azote, à l'exception des oxydes de carbone et des carbonates et bicarbonates
inorganiques ;"
Ce sont donc des gaz à effet de serre et leur caractère volatil leur permet de se
propager plus ou moins loin de leur lieu d'émission. Ils peuvent donc avoir des
impacts directs et indirects. Ils ont des effets directs sur la santé humaine. En cela, il
sont répertoriés dans des normes de qualité de l'air comme polluants et néfastes pour
l'homme. Il est, par exemple, avéré que l’exposition à des vapeurs de benzène peut
être associée à la leucémie. De même, le trichloroéthylène nuit au coeur et son
caractère cancérogène est prouvé.
Ainsi, on trouve des sources de pollution émettant des Composés Organiques Volatils
dans de nombreux éléments présents dans nos bâtiments. Le formaldéhyde peut être
contenu dans des meubles en contreplaqué, des emballages, des essuie-tout.... Le
toluène est présent dans les solvants, le xylène dans les feutres et les encres. Les
produits de nettoyage ménager contiennent de l'ammoniac. Le pentachlorophénol
peut-être émis par les vernis et cires utilisés pour la protection du bois. Le
trichloréthylène est contenu dans des peintures et des solvants. Enfin, des produits
détergents, encres ou objets en plastique peuvent émettre du benzène. Pour plus de
sources et de renseignements, consulter nos fiches "polluants".
Autres polluants connus de l'air intérieur :
Au premier rang des polluants de l'air intérieur, on trouve le monoxyde de carbone
qui a causé plus de 600 cas d'intoxication dont 70 mortelles en 2008. Le monoxyde
de carbone est principalement émis par des appareils de chauffage à gaz, à pétrol, à
charbon ou à bois qui sont mal réglés. De même, une gazinère mal réglée, la fumée
de cigarette, une cheminée ou les gaz d'échappement d'une voiture dans un lieu clos,
un garage, par exemple, sont source d'émission de monoxyde de carbone. Pour lutter
contre ces pollutions, il convient de faire régler les appareils par des professionnels et
d'aérer régulièrement. En outre, les plantes sont un bon moyen pour lutter cette
pollution car elles absorbent le monoxyde de carbone.
Il existe également une autre source de pollution qui n'est pas chimique, il s'agit de
ondes électomagnétiques. Tout d'abord, rappelons ce qu'est un champ
électromagnétique (CEM). C'est le couplage d'un champ électrique et d'un champ
magnétique. Le champ magnétique n'apparaît que lorsque le courant circule ; plus
l'intensité du courant est élevée et plus le champ magnétique est important. Au
quotidien, il est recommandé d'éviter la surexposition aux appareils électriques,
ménagers ou autres, et notamment la proximité immédiate. En effet, le niveau des
CEM est décroissant de façon proportionnelle à la distance. Il faut donc prendre garde
aux appareils électriques auprès desquels on séjourne longtemps, trop près du lit ou
du bureau (radio-réveils, fils électriques, ordinateurs, lévision, téléphones sans
fil...) mais aussi aux appareils tels que les fours à micro-ondes, baby-phones, rasoirs,
sèche-cheveux... Il existe des plantes dont les propriétés absorbantes pour ces ondes
électromagnétiques sont avérées. Consulter les fiches "polluants" pour plus de
renseignements.
L'air intérieur est plus pollué que l'air extérieur.
L'Observatoire de la qualité de l'air intérieur a mené une première étude de grande ampleur concernant la pollution intérieure
: 10 % des logements analysés sont très pollués. « La pollution chimique est plus importante à l'intérieur qu'à l'extérieur. »
Le constat de la première étude à grande échelle de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur ne se veut guère rassurant.
Selon cette étude, près d'un logement sur dix présente des niveaux de pollution chimique très élevés (présence simultanée de
3 à 8 composés à de très fortes concentrations) que ce soit en raison des acariens, du tabagisme, des produits d'entretien ou
des appareils de chauffage. Selon le polluant, de 5 à 30 % des logements analysés présentent des valeurs nettement plus
élevées que les concentrations trouvées en moyenne dans le parc.
Que retrouve-t-on exactement dans ces logements pollués de l'intérieur ? Un peu de tout, et en quantités suffisantes pour
déclencher maladies chroniques et allergies respiratoires. Tout d'abord le trop fameux formaldéhyde, gaz redoutable pour son
pouvoir irritant et allergisant. En 2004, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) l'a d'ailleurs fait passer de
cancérogène probable à cancérogène certain pour l'homme. Un surclassement en première classe des risques. Des tests ont
révélé la présence de formaldéhyde dans des nettoyants et détergents ménagers, des shampooings, des désodorisants
d'intérieur, des tapis, des gels douche, du bois aggloméré de meubles, des peintures d'intérieur, des revêtements de sols...
on peut tout à fait dormir dans une chambre où se trouvent des plantes.
Bien que les plantes respirent comme les être humains, les quantités en jeu sont trop faibles pour avoir une incidence. En
outre, même si la plante rejette du CO2 durant la nuit, elle l'absorbe pendant la journée et rejette de l'oxygène grâce à la
photsynthèse. L'air intérieur es régénéré
la chambre :
Lorsque l'on sait qu'entre un quart et tiers de notre vie est consacré à notre sommeil, on comprend que la chambre
est la pièce dans laquelle nous passons le plus de temps. Il est donc primordial que la qualité de l'air soit
irréprochable. Les sources de pollutions y sont portant nombreuses. Les moquettes, parquets, peintures et autres
textiles, les produits nécessaires au nettoyage et à l'entretien ou même la télévision sont autant de sources de
pollution de l'air. Voici une liste des polluants qui sont présents dans cette pièce :
Ammoniac : Les produits d'entretien.
Benzène : Les produits nettoyants, les peintures, la fumée de cigarette, les parfums d'ambiance.
Formaldéhyde : Les meubles en aggloméré, la moquette collée, les cires et vernis, la cigarette.
Toluène : Les peinture, les solvants, les mousses d'isolation.
Trichloréthylène : Tous les textiles nettoyés à sec.
Xylène : Les parquets, résines, peintures et la fumée de cigarette.
Ondes : Les équipement audivisuel, les équipement informatiques (communication sans fil)
la cuisine
L'air de la cuisine comme celui des autres pièces de la maison est susceptible d'être pollué. Les sources sont diverses. Les
nombreux emballages en carton, plastique ou papier, outre leurs vertus non-écologiques, sont également des sources de
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