1.5 L`immunité innée

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LV341 – Immunologie – Dernière mise à jour 29/09/08
1 Immunologie
24h d’enseignement
exam 90 min
TD1 20 oct TD2 3 nov TD3 24 nov
Bat C 6ème étage J. Fellah 0144275841
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IMMUNOLOGIE
1. PHYSIOLOGIE DU SYST IMMUNITAIRE (SI)
INTRO
Definitions :
Historique :
LES BASES DU SI
DEREGLEMENT DU SI
2. LES MOLECULES DE RECONNAISSANCE DE L’ANTIGENE
LES CELLULES DE L’I INNEE (CF P.4)
LES CELLULES DE LA REPONSE IMMUNITAIRE RETARDEE
LES ANTIGENES (AG)
LA THEORIE DE LA SELECTION CLONALE DE BURNET (I ADAPTATIVE) (CF SCHEMA P6)
DEROULEMENT D’UNE REPONSE IMMUNITAIRE ADAPTATIVE
Déroulement d’une réponse primaire (cf p 6)
3. LES ORGANES LYMPHOÏDES
LES ORGANES LYMPHOÏDES PRIMAIRES
LES ORGANES LYMPHOÏDES SECONDAIRES
Structure d’un ganglion lymphatique
La rate (p11)
Le reins
4. LES MOLECULES DE RECONNAISSANCE DE L’ANTIGENE
LES ANTICORPS (AC)
Généralités
Structure primaire des Ac
Structure tridimensionnelle des Ig
Les classes d’immunoglobulines
RECEPTEURS A L’ANTIGENE A LA SURFACE DES LYMPHOCYTES
Récepteur des LB = BCR (B cell Receptor)
Récepteurs des LT (TCR)
a) Structure du complexe CD3
b) Structure des corecepteurs CD4 et CD8
Modalité de reconnaissance de l’Ag
a) Epitopes
b) Les forces de liaison Ag/Ac
c) La reconnaissance de l’Ag
FONCTION DES LYMPHOCYTES
Fonction des lymphocytes B
Fonction des lymphocytes T
a) Les lymphocytes T auxiliaires (LT CD4)
5. L’IMMUNITE INNEE
6. L’INFLAMMATION
7. LE COMPLEXE MAJEUR D’HISTOCOMPATIBILITE
8. LES LYMPHOCYTES T
9. LES LYMPHOCYTES B
10. LES IMMUNODEFICIENCES ET LA REPONSE IMMUNITAIRE ANTI-VIH
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1.1 Physiologie du syst immunitaire (SI)
1.1.1 Intro
1.1.1.1 Definitions :
Immunité : immunitas = exempt de = ens des méca de notre organisme qui vont conférer un
état de protection contre les infections apportées par les éléments pathogènes
Syst immunitaire : ens des cellules et des molécules participant à prtection de l’organisme
Réponse immunitaire : ens des meca bio qui sont déclenchés et qui vont permettre l’élimination
de l’élément à l’origine de l’infection
Immunologie : Discipline bio qui étudit le syst immunitaire (mise au point de vaccins)
1.1.1.2 Historique :
5ème siècle (400) av JC : Première description d’un phénomène d’immunité (épidémie de peste
à Athènes)
15ème siècle après JC : Protection contre la variole en chine par la technique de variolisation
(prélèvement de pue infiltré par scarification)
18ème siècle : Protection contre la variole grâce à la vaccine (variole de la vache) par le Dr.
Edward Jenner
19ème siècle : Vaccins contre la rage par le Dr.Louis Pasteur (vaccin thérapeutique (pdt
infection, contre la rage)
20ème siècle : Etude du syst immunitaire au nv cellulaire et moléculaire.
Régulation de la réponse immunitaire. :
- Vaccins synthétiques
- Traitements contre le rejet de greffes d’organes (immunosuppresseurs)
- Traitements anti bactériens, anti-viraux, anti-cancéreux
21ème siècle :Modif du Syst immu par thérapie génique ou cellulaire
- greffe d’organes synthétiques
-prod d’Ac synthétiques
- vaccins génétiques
1.1.2 Les bases du SI
- la reconnaissance de l’élément pathogène par l’intermédiaire de récepteurs présents à la
surface des cellules du SI (permet la distinction entre le soi et le non soi)
- l’organisation de la réponse immunitaire
- Lutte contre les agents pathogènes : bac, virus parasite, champignons, levures…
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Classe de
pathogène
Virus
Bactéries
Parasites
Champignons,
levures
Exemple
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Maladie associée
Virus de l’influenza
Virus Epstein-Barr
Virus HIV
Salmonella tiphymurium
Mycobactérium tuberculosis
Mycobacterium leprae
Lysteria monocytogenes
Toxoplasma gondii
Plasmodium falciparum
Candida albicans
Grippe
Mononulcéose
SIDA
Salmonellose
Tuberculose
Lèpre
Listeriose
Toxoplasmose
Paludisme, malaria
Candidose
Cf tableau : Il existe deux classes de pathogènes :
- extracell : bac et parasite
- intracell : vésiculaire (bac et parasite) et cytosolique (virus)
- Lutte contre les cell anormales de l’organisme : cell tumorales
1.1.3 Dérèglement du SI
Immunodéficience : cancers, SIDA
Auto-immunité : sclérose en plaques, lupus érythémateux
Les hypersensibilités : Allergie, asthme
1.2 Les molécules de reconnaissance de l’antigène
Il existe 2 grands types de SI :
- Inné (non spécifique)
- Adaptatif (spécifique)
SI inné
- 1er déclenché, dès entrée d’un élément
pathogène = immédiate et rapide car les
molécules du SI inné sont déjà présente
dans tous les tissus de l’organisme
- mise en place dans le tissu infecté
- Nombre important de cellules capables
d’attaquer le pathogène
- Récepteurs codés par la lignée
germinale, dirigés contre des structures
communes à de nombreux pathogènes
(récepteurs invariés)
- SI non spé ne sait pas faire la diff entre
différents éléments pathogène
- point faible : les microorganismes
peuvent mutés
- pas de mémoire immunitaire
SI adaptatif (lorsque SI innée débordé)
- retardée
- nombre très faible de cellules
spécifiques du pathogène. Sélection
clonale par l’antigène
- Récepteurs codés par des gènes qui se
réarrangent. Spécifique d’antigènes
- Mémoire immunitaire
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1.2.1 Les cellules de l’I innée (cf p.4)
Type
Macrophage
C. dendritiques
Polynucléaires
= Granulocytes
Fonction
- phagocytoses
- phagocytose se fait par
l’intermédiaire de
pseudopodes qui captent
la bac et l’incluent dans
une vésicule du
macrophage
- phagocytose
Neutrophiles
- phagocytose
Eosinophile
- lutte contre les parasites
recouverts d’Ac
- libération du contenu de
leur granules (histamine)
qui permet la perméabilité
des vx sanguins et donc
aux cell du SI de venir
dans cell (=réaction
inflammatoire (réponse
immu innée))
- libé des granules
contenant de l’histamine
et d’autres médiateurs qui
provoquent la réaction
inflammatoire
Basophiles
Mastocytes
Description
- Dérive des monocytes (dans le
sang)
- dans tous les tissus de l’organisme
(dans le foie : cellules de Kuppfer,
dans les poumons : cell alvéolaire)
- longs prolongements cytoplasmiques
- un noy multilobé
- 3 types localisables avec colorant :
- Neutrophiles : colorants
neutres
- Basophiles : colorants basiques
- Eosinophiles : colorant éosine
- dans tous les tissus de l’organisme
et aussi dans TS (sanguin)
- durée de vie courte (1-2 j)
- 1ère cell à agir lors d’une infection
- pue = neutrophile
- noy à 2 lobes
- pas de phagocytose
- noyau à 2 lobes
- dans tous les tissus
- incapable de phagocyter
- pas de phagocytose
Deux inconvénients de la réponse immunitaire innée :
a) Absence de mémoire immunitaire
b) Certains pathogènes ne sont pas reconnus
1.2.2 Les cellules de la réponse immunitaire retardée
- Le lymphocyte : gros noy avec amas de chromatine
- les récepteurs en surface différents d’une cell à l’autre
- un type de lymphocyte n’exprime qu’un seul type de récepteur qui lui est propre
- Les lymphocytes T (généré dans le Thymus)
- Les lymphocytes B (généré dans la moelle osseuse)
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lymphocytes différents dans notre organisme
Les lymphocytes sont donc hautement spécifiques et s’adaptent à l’élément pathogène.
La réponse immunitaire adaptative se met en place dans les organes lymphoïdes secondaires
où l’élément pathogène va être mené.
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1.2.3 Les antigènes (Ag)
Définitions : structure reconnue par un récepteur de lymphocyte et qui aboutit au
déclenchement d’une réponse immunitaire
Ca peut être :
- Protéines
- Polysacch
- Acides nucléiques
- Lipides et glycolipides
Il existe 2 types d’Ag :
Thymodépendants (réponse immu
possible qui si les LT et LB sont présents
dans l’organisme)
- maj des protéines thymodépendantes
Thymoindépendants (réponse immu
même en présence de seulement les LB
sans LT)
- maj de sucres et acides nucléiques
Le récepteur de lymphocytes reconnait une partie de l’Ag = déterminant antigénique =
EPITOPE
Un Ag possède plusieurs épitopes.
Résumé :
1 agent pathogène = plusieurs antigènes différents
1 antigène = plusieurs épitopes différents
1 épitope est reconnu par un récepteur d’un lymphocyte
1.2.4 La théorie de la sélection clonale de Burnet (I adaptative) (cf schéma p6)
- un agent pathogène entre dans l’org.
- antigène à 2 épitopes
- reconnaissance de l’antigène par 2 types de lymphocytes H et C parmi tous les types de
lymphocytes
- LH et LC sont activés et prolifèrent = prolifération clonale (gonflement des ganglions)
- différenciation en lymphocytes effecteurs qui possèdent les mécanismes pour détruire les Ag
Inconvénients : lenteur de la mise en place de l’immunité adaptative
1.2.5 Déroulement d’une réponse immunitaire adaptative
- dans le cas où l’élément pathogène est dirigé vers les organes immunitaires secondaires
cf graph
1) temps de latence pdt que l’élément pathogène est dirigé vers les OI2
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2) développement de l’élément pathogène
Si plusieurs années après on rencontre le même agent pathogène, on développe une réponse
2R sans tps de latence, d’amplitude très forte et rapide ; Cq : élimination très rapide de l’agent
pathogène
Réponse 2R due aux lymphocytes mémoires générés lors de la réponse primaire qui agissent
lors d’une seconde infection par le même élément pathogène.
1.2.5.1 Déroulement d’une réponse primaire (cf p 6)
- L naïf (qui n’a jamais rencontré d’agents pathogènes)
- reconnaissance => Activation => Différenciation => L effecteur élimine Ag => apoptose de L
effecteur et différenciation en lymphocytes mémoires
1.3 Les organes lymphoïdes
Il existe 2 types :
- Primaires centraux (génération des cellules du SI)
- Secondaires périphériques (déroulement de la réponse immunitaire adaptative)
1.3.1 Les organes lymphoïdes primaires
Il en existe 2 : la moelle osseuse (on y trouve les précurseurs de toutes les cell du syst
immunitaire) et le thymus
La moelle osseuse contient les cellules souches hématopoïétiques qui sont à l’origine de toutes
les cell du syst immu grâce à l’hématopoïèse (cf schéma page 9).
Cellules souches (capable de se renouveler par division cellulaire, pluripotentes donnent soit
progéniteurs myéloïdes ou progéniteurs lymphoïdes
Lignée myéloïde se différencie (cf schéma) :
- en CFU erythroïde (colonie forming unit) => érythrocytes
- en mégacaryocyte => plaquettes
- CFU basophile => basophiles
- CFU éosinophile => éosinophiles
- CFU granulocyte monocyte => neutrophile ou monocytes
Progéniteurs lymph reste dans moelle osseuse => LB
Ou quitte moelle osseuse pour aller dans le thymus => LT
1.3.2 Les organes lymphoïdes secondaires
Les plus importants : la rate, les ganglions lymphatiques (filtre de la circ lymph) disséminés
dans l’organisme.
Ils sont sur le trajet de la circulation lymphatique qui n’a qu’un seul sens de circulation (de la
périf au cœur) : irrigue tous les tissus et rejoint la circ sanguine au nv du canal thoracique.
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La circulation lymphatique draine tous les tissus (nettoie, égouts de l’organisme) et si un
élément pathogène est dans un tissu il se retrouve dans la lymphe.
1.3.2.1 Structure d’un ganglion lymphatique
- forme de reins
- entouré par capsule conjonctive qui envoie des travécules permettant de séparer le gg en
compartiments identiques
- irrigué par la circ lymph par vx lymph afférent et quitte par les vx lymph éfferents
- irrigué par la circ sanguine artère => 1artériole/compartiment => veine
- dans cortex superficiel on trouve les LB
- si pas de réponse immu => LB en follicule primaire
- si infection =>follicule prim se transforme en foll secondaire
- LT dans le cortex profond
- zone marginale (au centre) avec macrophages et autres cell quittant le gg
1.3.2.2 La rate (p11)
- pas irriguée par circ lymphatique, slt circ sanguine (artère splénique)
- rôle de filtre du sang et …
- 2 régions : pulpe rouge (avec globules rouges) et pulpe blanche (lymphocytes)
- artère se divise en artérioles avec tout autour des LT et en amas des LB
- zone marginale sépare les 2 pulpes
1.3.2.3 Le reins
Les LT circulent en permanence dans notre organisme
Cette circulation se fait par l’intermed de la circ sanguine et lymphatique.
Cf schéma sur poly : circulation des lymphocytes
1.4 Les molécules de reconnaissance de l’antigène
- identification des éléments pathogènes via des récepteurs
- Ce semestre : Récepteurs présents à la surface des lymphocytes
1.4.1 Les anticorps (Ac)
1.4.1.1 Généralités
- principale mol effectrice de la réponse immunitaire adaptatrice
- en grande quantité dans le sang mais également dans les autres fluides
- rôle : identifier et se fixer sur un élément pathogène
- ds le sang, les Ac appartiennent à la famille des gama-globuline
- $ lors des infections
- cf schéma p1 ; exp : on prélève sérum de sang de lapin, les protéines se répartissent selon 4
familles :
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- Albumine
- Globuline α
- Globuline β
- Globuline gama
- lorsqu’on injecte un antigène à un animal , on parle d’immunisation
- qq jours plus tard on injecte un immunserum et on se rend compte que le nombre de globuline
gama ont augmenté
- globuline gama = Immunoglobuline (Ig)
1.4.1.2 Structure primaire des Ac
Site
anticorps
Nt
Nt
Nt
Nt
Vgama
1 pont disulfure
intrachaine par
domaine
Pont disulfure
interchaine au nv de
la zone charnière
Ct
Ct
Domaine variable
HV1, HV2, HV3
Nt
FR1, FR2, FR3, FR4
Ct
Ct
- 4 chaines polypeptidiques qui sont identiques 2 à 2
- 2 chaines lourdes = chaines H (heavy) (50 kDa) reliées par 2 ponts disulfures interchaines au
nv de la région charnière (HINGE)
- 2 chaines légères identiques = chaines L (light) associée à une chaine H via un pont
disulfure interchaine
- Il existe 9 classes d’Ig qui diffèrent par leur type de chaine lourdes :
- IgM (chaine Hµ)
- IgG (chaine Hgama)  4 ss-classes : IgG 1, IgG 2, IgG 3, IgG 4
- IgD (chaine Hδ delta)
- IgA (chaine Hα)  2 ss-classes : IgA1 (chaine lourde α1) ; IgA2 (chaine lourde α2)
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- IgE (chaine Hε epsilon)
- 2 types de chaines légères : Kappa (K), Lambda (λ)
- Les chaines sont constituées de domaines d’Ig (structures identiques) constitués de 110 aa
- chaîne lourde constituée de 4 domaines
- chaîne légère constituée de 2 domaines
- un pont disulfure intrachaine par domaine qui a la fonction de stabiliser la structure
tridimensionnelle du domaine d’Ig
- domaine situé au nv des exté Nt = domaines variables (Vγ ou VL)
- domaines constants = CL , Cγ1, Cγ2, Cγ3
- Des parties des domaines variables s’asso pour former le site Anticorps (=paratope) qui
reconnait l’Ag
- Les régions constantes permettent le mécanisme qui élimine les Ag d’où la dualité
fonctionnelle, cad 2 fonctions : de reconnaissance + effectrice
- chaque Ac est capable de reconnaitre un épitope particuliers d’un Ag, il est spécifique d’un
épitope (on possède 109-1012 Ac)
- Il existe des parties plus variables que d’autres dans les domaines variables (cf schéma p 3 :
comparaison de la variabilité de chaque aa) : on discerne 3 régions d’une 10n d’aa = région
hypervariable (HV1, HV2, HV3)
- il existe aussi 4 régions charpentes (Framwork FR1 , FR2 , FR3, FR4) identiques d’un
domaine variable à l’autre permettant le maintien de la structure tridimensionnelle de la région
variable
- 3 HV de la chaine (H) + 3 HV de la chaine L = site anticorps = paratope
(cf schéma page 1)
- exp des années 50 où on s’est aperçu que l’on pouvait découper en morceaux les Ac par des
enzymes. La papaïne donne 3 fg (2 fg FAB + 1 fg FC)
- FAB = Fragment Antigen Binding et FC = Fragment cristallisable
- la pepsine donne un fragment F(ab’)2 ; le reste est éliminé en petits morceaux. F(ab’)2 peut se
fixer sur l’Ag mais pas le détruire car il manque la partie avec les ch H.
1.4.1.3 Structure tridimensionnelle des Ig
- domaine d’Ig formé par 2 feuillets β qui se font face et reliés entre eux avec un pont disulfure
intra chaîne entre brins b et g
- chaque feuillet β est formé de brins β (la différence entre le domaine variable et constant)
- domaine variable : 9 brins β ; domaine constant : 7 brins β antiparallèles
Structure 3D du domaine C :
- 2 feuillets β constitués chacun par des brins (a, b, e, d) et (g, f, c) relié par pont disulfure
Structure 3D du domaine V :
- 2 feuillet β reliés par pont disulf : (a, b, e, d) et (f, g ,c ,c’ ,c’’)
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- il existe d’autres molécules constituées de domaines d’immunoglobuline classées dans la
famille des super immunoglobulines
Structure 3D des 3 régions HV = région CDR (Complementary Determining Region)
- Forment les boucles qui relient les brins β entre eux
- CDR1 relie brins β b et c
- CDR2 relie brins β c’ et c’’
- CDR3 relie brins β g et f
- Les boucles CDR sont au sommet du domaine variable accessible facilement à l’épitope
Les régions charpentes sont constituées par les brins β
Scéma p 3
1.4.1.4 Les classes d’immunoglobulines
Schéma p4
IgG
IgM
- ch H avec un domaine variable
zone charnière,
- glycoprotéine des Ac,
- classe la + abondante,
- peuvent aller dans les tissus
- chaine lourde constituée de 5 domaines (4 domaines
constants Cµ1-4, 1 dom. variable)
- pas de région charnière,
- pont disulfure se trouve au nv de Cµ2,
- fortement glycosylée,
- dans le sang les IgM s’associent de façon pentamérique
covalente par pont disulfure avec la chaine J. ca donne un
« énorme Ac avec 10 sites » plus efficace.
- Ne peuvent pas diffuser dans les tissus
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IgA1
com IgG,
- dans le sang monomérique,
- protection au niveau des sécrétions de l’organisme (larmes,
muqueuses, salive),
- dimérique au nv des s° de facon cov avec chaine J
IgE
- com IgA 1 domain var, 4 C
- pas de région charnière
- ponts disulfure au nv du C2
- petite quantité dans le sang
- connu pour apllication dans phénomène d’allergie car
reconnaissent les allergènes (pollen) et se fixent sur les
mastocytes pour provoquer la dégranulation du mastocyte qui
libère l’histamine
IgD
- chaine lourde à 4 domaines 3 constants
-faible quantité dans sang
- à la surface des LB
1.4.2 Récepteurs à l’antigène à la surface des lymphocytes
1.4.2.1 Récepteur des LB = BCR (B cell Receptor)
Schéma page 5 et 6
- les molécules d’anticorps se trouvent à la surface des LB
où ils jouent le rôle de récepteurs
- généré dans la moelle osseuse, le LB mature via la circ
sanguine va vers les organes lymphoïdes secondaires
- si jamais rencontré d’Ag = lymphocyte B mature naïf
- LB naïf possède 2 types d’Ac monomérique : IgM + IgD
- deux classes avec la même chaine légère
- les 2 chaines lourdes ont les mêmes domaines variables
- les 2 domaines constants des chaines lourdes sont la seule différence (CN et CV)
- les deux Ac ont les mêmes domaines de liaison
- monospécificité du lymphocyte ($ des Ac que d’une seule et même spécificité)
- lors de la liaison avec l’antigène : activation du LB, prolifération, différenciation en plasmocytes
qui sécrètent des anticorps de même spécificité que les Ac qui étaient à la surface des LB naif
- IgM et IgD ont une partie intracytoplasmique trop courte pour transmettre un msg au LB, il
existe donc à la surface du LB des molécules accessoires constituées d’un dimère à la
surface (Igα et Igβ) avec une partie cytoplasmique importante qui peuvent transmettre des msg
1.4.2.2 Récepteurs des LT (TCR)
P8
2 types de lymphocytes : LTαβ et LTgamaβ
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2 groupes dans Ltαβ : récepteur constitué de 2 chaines protéiques α et β avec 2 domaines d’Ig
par chaine
Corecepteurs :
- CD4 (lymphocytes T auxiliaires ou T helper)
- CD8 (lymphocytes T cytotoxiques)
schéma 1
- monospécificité : chaque LT produit des R
ayant tous la même spécificité
- partie intracytoplasmique trop courte pour
pouvoir transmettre msg
- donc asso à complexe CD3
1.4.2.2.1
Structure du complexe
CD3
P6
Constitué de 4 molécules différentes
appartenant à la famille des Ig :
- CD3 gama
- CD3 delta
- CD3 epsilon
- CD3 zeta
Molécules asso au TCR de façon non cov :
- 2 Hétérodimères
Gama - epsilon asso de facon non cov
Delta - epsilon asso de facon non cov
- 1 Homodimère zeta-zeta (n’appartient pas
à la super famille des Ig) asso avec pont
disulfure
Complexe CD3 asso au TCR par forces électrique (charges + et -)
Partie intracellulaire de CD3 longue et constituée du motif ITAM (immunoreceptor tyrosinebased activation motif)
- zeta possède 3 motifs ITAM => donc plus impliqué dans la transmission du signal à la cellule
- autre un seul motif
Le tout = complexe TCR/CD3
1.4.2.2.2
Structure des corécepteurs CD4 et CD8
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Schéma 2
CD4 intervient dans la transmission du signal qui peut se faire car la partie intracell de CD4, est
asso de manière non cov à protéine tyrosine kinase (P56lck)
CD8 est un hétérodimère formé de 2 chaines asso de manière covalente. La partie intracell
interagit avec P56lck
1.4.2.3 Modalité de reconnaissance de l’Ag
1.4.2.3.1
Epitopes
Il en existe 2 catégories pour les protéines :
- linéaire ou séquenciel : épitope constitué par la structure primaire de la protéine (suite d’aa)
- conformationnel : épitope constitué par la structure tertiaire de la protéine (suite d’aa séparés
dans la structure primaire)
1.4.2.3.2
Les forces de liaison Ag/Ac
P5
- liaison = jamais li cov
- liaison par intermed de forces réversibles : li H, forces électrostatiques, li hydrophobes, f de
van der waals
Modification du pH peuvent séparer le complexe Ag/Ac
Plus les forces sont élevées, plus l’affinité de l’Ac pour son épitope est fort.
1.4.2.3.3
La reconnaissance de l’Ag
TCR est formé de 2 chaines protéiques = 1 site de reconnaissance
Molécule d’Ac 4 chaines = 2 site de reconnaissance
Ac peut être secrété ou être sous forme membranaire à la surface
TCR tjs membranaire
Ac ou BCR peut reconnaitre n’importe quel type d’Ag
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R de LT ne peut reconnaitre que les Ag de type protéique
Schéma 3
TCR incapable de reconnaitre un épitope d’un Ag natif !!!
Le LT doit être aidé par les cellules présentatrices d’Ag (CPA) qui sont capable de
phagocyter l’Ag
- Phagocytose de la protéine par CPA
- A l’intérieur de CPA, L’Ag va être découpé en petits peptides (apprêtement)
- Peptide exprimé à la surface asso à molécules CMH (complete major histocompatibility)
- LT reconnait l’épitope cad (le peptide de l’Ag et le CMH de classe II)
NB : CD8 reconnaît peptide asso à CMH de classe I
Parmi les Cellules présentatrices d’Ag : macrophage, cellules dendritiques, LB, mais également
ttes les cellules de l’organisme.
P7 : récapitulatif
 Les LT ont la fonction de reconnaitre et identifier les Ag à l’intérieur des cellules alors
que les LB reconnaissent les Ag à l’extérieur des cellules.
Paratope
1.4.3 Fonction des lymphocytes
1.4.3.1 Fonction des lymphocytes B
- Seule cellule de l’organisme qui $ Ac
- capable de présenter Ag au LT
1.4.3.2 Fonction des lymphocytes T
a) Les lymphocytes T auxiliaires (LT CD4)
CD = cluster of differenciation , permet aux immunologistes de différencier les cellules selon
l’expression des CD
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-f° : aider les LB à produire des Ac contre les Ag thymodépendants (souris Nude sans thymus
et sans poils, sans LT : injection chez souris d’un Ag selon réponse ou pas thymodépendant ou
pas)
- mécanisme : coopération LTaux/LB
- Ag artificiel (= Haptène-porteur) pour tester les méca de coopération
- Haptène = petite molécule organique dont taille équivalente à un épitope, mais pas
immunogène (incapable de provoquer une réaction immunitaire, pas d’Ac anti haptène)
Pour que haptène soit immunogène, il faut le coupler à une molécule immunogène donc formé
de plein d’épitopes différents = porteur. L’organisme produit des Ac anti haptène et des Ac anti
porteur
Schéma 5 : un porteur pour plusieurs haptènes donc peu d’Ac anti porteur surtout anti haptène
car plus concentré. On étudie la réponse immunitaire des haptènes car porteur a pleins
d’épitopes.
Différents haptènes :
- DNP et TNP (di/trinitrophénol),
- NIP
Différentes molécules porteuses :
- ovalbumine
- BSA (sérum albumine bovine)
- gama globuline de poulet (GGP)
Effet porteur
Etude de la réponse secondaire de la réponse immunitaire à l’haptène
Pour avoir une réponse 2R contre un haptène, il faut réimmuniser l’animal avec le même
porteur que celui qui a été utilisé lors de la première immunisation.
Récapitulatif
1ère immunisation
DNP-lys
DNP + BSA
DNP-BSA
DNP-BSA
DNP-BSA
Réponse primaire
anti- DNP
Lys pas immuniogène
donc ne peut pas
jouer le rôle de
porteur
= pas de réponse
immunitaire
Pas de réponse car
les 2 molécules ne
sont pas
physiquement liés par
liaison covalente
Réponse avec $ en
maj des Ac anti DNP
2ème immunisation
Réponse secondaire
anti - DNP
DNP-BSA
Réponse avec $ en
maj des Ac anti DNP
Réponse avec $ en
maj des Ac anti DNP
DNP + BSA
Réponse avec $ plus
forte avec en maj des
Ac anti DNP
Pas de réponse
secondaire
Pas de réponse
secondaire = effet
porteur
DNP-GGP
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DNP-BSA
+ GGP
LV341 – Immunologie – Dernière mise à jour 29/09/08
Réponse avec $ en
DNP-GGP
On surmonte l’effet
maj des Ac anti DNP
porteur = production
d’une réponse
secondaire
Chercheur Mitchinson (cf TD) a fait des expériences de reconstitution de souris irradiées
Cf schéma
Souris A (1er
donneur)
NIP-OVA
NIP-OVA
NIP-OVA
Souris B (2ème
donneur)
BSA (porteur)
Souris C avec
lymphocytes
mémoires
NIP-OVA
BSA
NIP-BSA
Ac anti-NIP (réponse
IIR)
++
++
Les L qui reconnaissent haptène et les L qui reconnaissent les porteurs sont des catégories de
lymphocytes différents car originaire de 2 souris différentes.
Pour qu’il y est $ d’Ac il faut qu’il reconnaisse le même Ag mais pas le même épitope sur le
même Ag.
1.5 L’immunité innée
1.6 L’inflammation
1.7 Le complexe majeur d’histocompatibilité
Structure des molécules de classe I et II du CMH
Structure du locus et notion de polymorphisme
Le rejet de greffes
Présentation du peptide antigénique
Notion de restriction au CMH
1.8 Les lymphocytes T
Sélection des LT
Activation et différenciation des LT
Fonctions des LT auxilliaires (TH1 et TH2) et cytotoxiques
Les interleukines
1.9 Les lymphocytes B
Activation et différenciation des LB
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LV341 – Immunologie – Dernière mise à jour 29/09/08
La réponse primaire et secondaire
Le centre germinatif
La mémoire immunitaire
Fonctions effectrices des Ac
1.10 Les immunodéficiences et la réponse immunitaire anti-VIH
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