ont-elles pu être reconnues à partir de l'archéologie et des datations, en liaison avec les documents
égyptiens. Il est à noter que les datations par le radiocarbone d'échantillons archéologiques tendent à
vieillir certaines phases de la civilisation égyptienne. Tel est par exemple le cas de l'Ancien Empire
égyptien qui débute avec la IIIème dynastie marquée en particulier par le règne du pharaon Djoser et le
savant divinisé Imhotep, et qu'il faudrait repousser de 300 à 400 ans dans le passé [3] et donc placer
vers 3000 avant J. C.
entre 2050 et 1750 environ, le puissant voisin du Nord, le " Moyen Empire " égyptien, qui établira pour
s'en protéger de puissantes forteresses, renforçant la barrière naturelle constituée par la deuxième
cataracte. Aux alentours de 1500 avant notre ère, les rois de Kerma étendent leur contrôle jusqu'à la
Basse Egypte et prennent possession des forteresses frontalières.
L'ensemble de ces nouveaux éléments, qui d'une manière générale montrent que les faits de
civilisation relatifs à la Nubie et à l'Egypte ancienne doivent être reculés dans le temps, invitent à
réviser en profondeur la chronologie et l'image habituellement proposée de la genèse des civilisations
nilotiques ainsi qu' à évacuer toute synchronisation arbitraire entre la chronologie du Bassin du Nil et
celle de la Mésopotamie [4]. Ce sont autant de confirmations de la pertinence scientifique des travaux
de Cheikh Anta Diop et de ses continuateurs.
Récapitulatif : les africains ont accédé à la civilisation vers 4236 avant J.C pour l'invention du
calendrier (au soudan) que nous utilisons encore actuellement, les Sémites Mésopotamiens en 2600
avant JC, les indous vers 2300 avant J.C, les Asiatiques vers 1800 avant J.C pour la chine, les
Européens vers 500 avant J.C.
IL est évident que c'est la civilisation egypto-soudanaise qui a donne naissance à toutes les
autres civilisations, prenons par exemple le cas de la Mésopotamie :
les fouilles réalisées en Mésopotamie ont confirmé que ses premiers habitants sédentaires étaient
africains. En effet, les rois les plus anciens exhumés en Elam sont noirs. Le résultat des fouilles
réalisées sur le terrain par le professeur Dieulafoy l'atteste clairement :
"Seuls, les puissants personnages avaient le droit de porter de hautes cannes et des bracelets ; seul
le gouverneur d'une place de guerre pouvait en faire broder l'image sur sa tunique. Or, le propriétaire
de la canne, le maître de la citadelle est noir : il y a donc de grandes possibilités pour que l'Elam ait
été l'apanage d'une dynastie noire et si l'on s'en réfère même aux caractères de la figure déjà trouvé,
d'une dynastie Ethiopienne. Serait-on en présence de l'un de ces Ethiopiens du Levant dont parle
Homère . Les Nakhuntas étaient-ils les descendants d'une famille princière apparentés aux races
noires qui régnèrent au sud de l'Egypte".
Le professeur Lenormant dans son ouvrage "Les Phéniciens", confirme que les premiers habitants de
cette région appelé "les Adites" dans la tradition arabe étaient d'origine koushite (Ethiopie). L'historien
arabe Mas Udi dans son ouvrage historique "Les prairies d'or", ne le contredira pas. Sur le même
sujet, le professeur G. Contenau ajoute que :
"Le Susien, notamment, produit probable de quelques métissage de Koushite (Koush = l'Ethiopie) et
de nègre avec son nez relativement plat, ses narines dilatées, ses pommettes saillantes, ses lèvres
épaisses, est un type de race bien observé et bien répandue" (cf le Manuel d'archéologie orientale).
Un poème d'Elam appuie ces faits (Cf. l'art en Mésopotamie, Ed. Cahier d'art, Lamentation au Dieu
Enlil) :
Père Enlil, Seigneur des pays, Père Enlil, Seigneur à la parole fidèle, Père Enlil, Pasteur des têtes
noires.
Enfin, comme le souligne par deux fois Diodore de Sicile (Livre I) , les Chaldéens de Mésopotamie
étaient aussi des noirs originaires d'Egypte :