Immunologie – L’immunité anti-virale – page 3/7
anti – virale.
3questions sont soulevées dans ce paragraphe:
1)Comment se met en place la réponse protectrice contre un virus ?
Pour répondre à cela nous étudierons l’immunité non spécifique et l’ immunité spécifique.
Remarquons que certains virus tuent avant qu’une RI puisse se mettre en place.
2) La RI est parfois inefficace voire dangereuse : Quels sont les effets délétères de la réponse
antivirale (ex : les phénomènes d’hypersensibilité).
3) comment les virus ayant co-évolué avec leur hôte ont appris à échapper au SI ?
QUESTION 1 : RÉPONSE PROTECTRICE : L’IMMUNITÉ NON SPÉCIFIQUE.
L’ immunité non spécifique constitue la première ligne de défense et bloque à elle seule 95% des
infections virales. Seuls les virus méga adaptés y survivent.
Les principales défenses immunitaires non spécifique sont :
la défense non immunologique : il s’agit de barrières chimiques et mécaniques, cf. l’immunité
mucosale.
la fièvre : elle est occasionnée par des séquences pyrétiques à la surface des microorganismes, et
dans ce cas c’est le virus à lui seul qui provoque la fièvre. Mais elle peut également être due aux
cytokines pro-inflammatoires produites lors de la RI qui sont quasiment toutes pyrétiques.
Limitée aux 3 premiers jours de l’infection, cette fièvre est bénéfique. En effet le virus est adapté à
la température de son hôte, et quand elle augmente de 1 à 3°C, on observe un fort ralentissement du
métabolisme viral (cf. les anglais sur nos plages l’été) et notamment de ses capacités de réplication (alors
là par contre je n’ai aucun chiffres concernant la reproduction de l’anglais rouge écrevisse sur nos plages en été).
Ainsi, dans les premiers jours de l’infection, la fièvre limite la réplication du virus en attendant que
la RI spécifique se mette en place.
Cependant, si elle outrepasse cette durée, on observe des phénomènes d’embrasement spontané
avec des fiévreux qui prennent feu tout seul. (Lol, je suis drôle ça me tue..Non bon...). Si la fièvre dure
cela nuit également à notre propre métabolisme qui tourne alors au ralenti : épuisement du
métabolisme de nos cellules.
Ex : Il existe une infection par l’herpesvirus de type I, qui touche les chiots après la mise-bas. Elle
est mortelle de façon systématique car ces chiots ne sont pas homéothermes (n’est-ce pas mademoiselle
Djestine?) et ne savent pas mettre en place de réponse fébrile, donc le virus ne connaît aucune
limitation de sa réplication. (C’est la fête de la mitochondrie pour lui !) (mot des correctrices : « pas compris la
blague!!») Notons que si on arrive à faire artificiellement remonter la température sur ces même
chiots, on limite les dégâts.
le complément : On rappelle que c'est un ensemble de molécules qui s’activent en cascade. Il y a 2
voies d’activation principales : -l’indirecte qui nécessite une RI spécifique puisque le complément
est activé quand le microorganisme est recouvert d’ Ac donc quand on a des immuns complexes,
-la voie direct est celle au cours de laquelle le complément reconnaît
directement certains microorganismes.
La cascade d’activation qui suit l’activation du complément aboutit à des protéines qui ont trois
propriétés antivirales :
Chimiotactisme : elles alertent le SI.
Opsonisation quand le microorganisme est recouvert de complément (« miam miam se
dit Mac le Macrophage »).
Lyse des cellules sur lesquelles le complément est fixé (« et merde! » se dit Cell la
cellule .)