Physiologie
basales. Elle est très fine, de 0,5 a 4 micromètre d’épaisseur. L’air et le sang sont donc en
contact étroit sur une vaste surface qui favorise les échanges.
Les pressions partielles des gaz
L’ai que nous inspirons est un mélange de gaz, selon Dalton, la pression totale d’un
mélange gazeux est égale à la somme des pressions partielles exercées par chacun des
gaz du mélange. On appelle pression partielle, la pression exercée par chacun d’entre
eux en fonction de leur concentration.
Composition de l’air : N2 79,04%, O2 20,93%, CO2 0.03%
Au niveau de la mer, la pression atmosphérique est de 760mmHg, c’est la pression de
référence.
Les gaz peuvent se dissoudre dans les milieux liquides de l’organisme comme le plasma.
Selon la loi de Henry, la dissolution d’un gaz dans un liquide est fonction de sa pression
partielle, de sa solubilité dans le liquide considéré et de sa température.
Le coefficient de solubilité d’un gaz dans le sang est constant ainsi que la température
du sang. Le facteur essentiel des échanges pour chaque gaz entre l’alvéole et le sang est
donc le gradient de pression partiel de ce gaz entre les deux milieux.
Les échanges alvéolocapillaires en O2 et en CO2
Pour chaque gaz la différence de pression partielle entre l’alvéole et le capillaire
engendre un gradient de pression à travers la barrière alvéolocapillaire. Ce gradient va
régler les échanges entre les poumons et le sang, si les pressions partielles étaient égales
de chaque coté de la membrane alvéolocapillaire, le gaz serait en équilibre et il n’y
aurait aucun échange.
ECHANGE EN O2 : dans les alvéoles ou l’air inspiré se mélange avec l’air
alvéolaire contenant de la vapeur d’air et du CO2, la pression partielle de l’O2
chute de 159mmHg à 100mmHg. La ventilation pulmonaire assure le mélange
air ambiant/ air alvéolaire, et l’aspiration de l’air alvéolaire. Le sang qui arrive
dans les capillaires pulmonaire est pauvre en O2, la pression partielle de l’O2 et
de 40 à 45mmHg. La différence de pression entre les alvéoles et les capillaires est
de 55 à 65mmHg. Ce gradient est favorable à la diffusion de l’O2 du milieu
alvéolaire vers le milieu capillaire. C’est donc un sang enrichi qui quitte les
poumons pour rejoindre la circulation systémique. La vitesse de diffusion de l’O2
de l’alvéole vers les sang est appelé capacité de diffusion de l’O2.
Ex : Au repos pour chaque différence de pression de 1mmHg, environ 23ml
d’O2 sont diffusés dans la circulation sanguine en 1min.
ECHANGE EN CO2 : Comme pour l’O2, les échanges en CO2 se font en fonction
du gradient de pression. Le sang qui perfuse l’alvéole à une pression partielle de
CO2 (PCO2) initiale d’environ 45mmHg. Dans l’alvéole, la pression la PCO2 se
situe environ à 40 40mmHg. Le gradient de pression entre le capillaire et
l’alvéole est faible mais suffisant car la solubilité membranaire du CO2 est
supérieure à celle de l’O2. Le CO2 diffuse donc beaucoup plus rapidement à
travers la barrière alvéolocapillaire.
c. Le transport de l’O2
Cela concerne le transport des gaz par le sang et les échanges avec les tissus.
L’O2 est transporté par le sang sous 2 formes :
- Sous forme liée, c'est-à-dire combinée à l’hémoglobine (Hb) et aux globules
rouges.