Merci de confirmer votre présence dès que possible et, au plus tard le 21 mai 2010, à Julie
Cohen julie.coh
[email protected] ou par télécopie : 01 45 49 76 85 avec le bulletin ci-joint.
Séminaire Développement durable et économie de l’environnement
Faut-il, pour défendre les écosystèmes, évaluer les services qu'ils rendent systématiquement en termes
économiques, ou est-ce — comme l'a soutenu l'historien Fernand Braudel — le plus sûr moyen de les
dévaloriser et, in fine, de les desservir ?
Le Rapport Chevassus n'élude pas la question, et quelques autres importantes non plus. Jean-Luc Pujol et
Jean-Michel Salles, qui ont fortement contribué à la rédaction de ce rapport, exposeront les choix
méthodologiques et pratiques qui y ont été faits.
Jean-Luc Pujol (INRA)* et Jean-Michel Salles (CNRS)**
L’évaluation économique de la biodiversité et
des services écosystémiques pour les décisions
publiques : que retenir du « Rapport
Chevassus » ?
Mardi 25 mai 2010, de 17h00 à 19h00
à Sciences Po – salle Goguel – 56, rue des Saints-Pères - 75007 Paris
(M° Saint-Germain-des-Prés)
Résumé
La prise en compte de l’impact des choix collectifs sur les écosystèmes et la biodiversité est restée
jusqu’à aujourd’hui une question qualitative. À la suite du Grenelle de l’environnement, le Centre
d’Analyse Stratégique a créé un groupe de travail chargé de faire un bilan des connaissances et des
propositions pour une prise en compte quantifiée dans l’évaluation socio-économique des projets.
L’évaluation économique de la biodiversité soulève de multiples problèmes conceptuels et
difficultés pratiques auxquels le groupe s’est efforcé d’apporter des réponses pratiques. Au final, le
rapport adopte une démarche permettant de proposer des « valeurs de référence » minimales pour
refléter l’impact des projets sur les services liés aux écosystèmes.
La présentation s’attachera à préciser la logique qui a conduit à ces choix et à expliciter les
précautions prises par le groupe pour l’utilisation de ces valeurs, notamment du point de vue de la
perspective temporelle et spatiale, ainsi qu’au niveau des procédures de choix.
* Jean-Luc Pujol est ancien élève de l’École Normale Supérieure et Ingénieur en chef des Ponts, des eaux et des Forêts. Conseiller
scientifique au Centre d’Analyse Stratégique pendant 4 ans, il dirige aujourd’hui la Mission Environnement & Société de l’INRA. En
2008-2009, il a été rapporteur général du groupe créé par le CAS et présidé par B. Chevassus-au-Louis sur l’approche économique de la
biodiversité et des services écosystémiques. Il est l’un des principaux auteurs du rapport qui en est issu et a par ailleurs écrit ou coécrit
une dizaine d’ouvrages ou de rapports sur des questions environnementales ou de prospective technologique.
** Jean-Michel Salles est ingénieur agronome et docteur en sciences économiques, chercheur au CNRS dans l’UMR LAMETA
(Montpellier) depuis sa création en 1997, où il anime l’axe de recherche sur l’économie de la biodiversité. En 2008-2009, il a été vice-
président du groupe créé par le Centre d’Analyse Stratégique et présidé par B. Chevassus-au-Louis sur l’approche économique de la
biodiversité et des services écosystémiques ; il est l’un des principaux auteurs du rapport qui en est issu. Il a écrit ou coécrit une
quarantaine d’articles scientifiques et de contributions à des ouvrages en économie de l’environnement et des ressources naturelles.
Institut du développement durable et des
relations internationales