INTRODUCTION
Le début du potager n'a pas été facile ni pour les patients ni pour le personnel.
Personnellement, j'avais peur du potager (en Belgique) car je me disais qu'il est très différent de
celui que j'avais pratiqué en Afrique. Je me disais que les patients allaient me poser plein de
questions auxquelles je ne trouverai pas de réponse.
Pour certains d'entre nous c'était impossible que nos patients qui n'arrivent pas à s'occuper d'eux
même puissent s'occuper du potager. Les patients n'y croyaient pas jusqu'au jour qu'ils ont vu
débarquer les techniciens de l'hôpital pour mettre les carrés en place.
Au début, les patients qui s'y connaissent nous observaient pour voir comment on allait se
débrouiller, par contre ceux qui ne s'y connaissent pas étaient curieux de voir comment se fait le
potager.
Pour finir on s'est tous réuni autour du potager qui est devenu notre lieu de travail, de thérapie et
d'échange (savoir, culture)
Le potager nous donne la possibilité d'observer le fonctionnement des patients dans la nature et
envers la nature, de voir aussi combien la nature leur est si importante et qu'ils sont bien capable de
l'entretenir.
L'activité n'est pas obligatoire, le choix et les prises de décisions sont faites ensemble avec les
patients, cette liberté et cette responsabilité qui leur sont offertes nous permettent de les observer
dans leurs choix et leurs prises de décision pendant l'activité.
L’échange du savoir
Pissenlits
Je me souviens lors d’une activité une patiente se rendu compte qu’on n’avait pas assez de laitue elle
s’e mise à couper une herbe dans le jardin pour ajouter à la salade. Je me suis dit qu’elle hallucinait,
mais quand je luis ai posé la question, elle nous a expliqué (d’autres patients et moi) que le pissenlit
se mange. Ce jour elle m’a appris) moi et aux autres patients une chose qu’on ne connaissait pas
auparavant.
Le corps
L’apaisement par le potager, les paranos et le potager
Le potager nous permet de ivre des choses incroyables avec les patients le contact avec la nature, par
exemple la main dans la terre qui sème les graines ou la main qui coupe la laitue ou la main qui
cueille la tomate crée des sensations chez certains patients qu’ils partagent avec nous. Ils nous
emmènent souvent dans leur passé et nous faire vivre leurs vécus parfois heureux, difficile ou