Quelques exemples d`activités préconisées dans les programmes

Ce n’est pas…
Mais plutôt…
Imposer aux élèves des séries d’exercices
souvent répétitifs mettant en jeu des savoirs
approximatifs et une terminologie
inutilement complexe.
Un moment de découverte visant à développer la curiosité des
élèves et leur permettant de considérer la langue écrite comme un
objet que l’on peut observer et décrire.
Faire apprendre par cœur aux élèves des
règles qu’ils n’ont pas forcément
comprises.
Leur donner les moyens de construire des savoirs.
Inciter les élèves à justifier leurs choix orthographiques et à
réfléchir ensemble sur le fonctionnement de la langue. La
confrontation des savoirs avec les pairs, l’étayage de l’adulte et le
conflit cognitif contribuent à faire évoluer les conceptions des
élèves et participent à la construction des savoirs orthographiques.
Considérer la grammaire, l’orthographe et
la conjugaison comme des disciplines « à
part ».
Maîtriser des savoirs et les mettre en relation tant à l’oral qu’à
l’écrit dans toutes les disciplines.
Comment doit-on écrire tel mot ou
conjuguer tel verbe ?
Pourquoi écrit-on ainsi tel mot ou tel verbe ?
Considérer la dictée comme un moment
solennel et important au cours de laquelle
toute faute sera sanctionnée.
Retirer un point (ou peut-être un demi…)
par faute ce qui permet d’aboutir plus ou
moins rapidement au fatal zéro : pédagogie
du mauvais !
Transformer cet exercice en situation-problème dans laquelle des
obstacles sont dressés sur la route des élèves et qu’ils franchiront
collectivement par le raisonnement. Utiliser les erreurs comme
support des apprentissages, comme outils de progrès.
S’il « doit y avoir » une note, repenser le système de notation. On
peut par exemple calculer le pourcentage de mots correctement
orthographiés : pédagogie du bon !
Quelques exemples d’activités préconisées dans les programmes 2002
Objectifs
Activités
Etre capable d’identifier le
verbe, repérer les
modifications qui peuvent
l’affecter ou les éléments
qui peuvent l’entourer.
Savoir mettre en évidence
la relation sujet / verbe et
appliquer les règles
d’accord.
Activités de réécriture de textes avec substitution au niveau :
du nombre
de la personne
du temps
du sujet.
Etre capable d’identifier le
verbe en tant que mot qui
peut être encadré par la
négation.
Réécrire un texte à la forme négative.
Identifier les groupes
fonctionnels de la phrase :
sujet, verbe, complément.
Encadrer le thème par le présentatif « c’est...que » ou « c’est…qui » au singulier ou au
pluriel ; au présent, à l’imparfait, au futur, etc.
Déplacer, quand cela est possible, un ou plusieurs éléments par rapport au verbe (repérer
les compléments circonstanciels).
Enrichir la phrase en y ajoutant des compléments circonstanciels (manière, lieu, temps).
Etablir la relation entre le pronom et le groupe de mots qu’il remplace au service de la
compréhension et de la production de textes.
Retrouver deux phrases à partir de mots mêlés.
Choisir dans une liste de mots de même nature, celui qui convient pour compléter une
phrase.
Réinvestir l’identification de ces différents groupes dans des jeux d’écriture du type
« Cadavres exquis ».
Savoir distinguer les
éléments qui composent le
groupe nominal ( nom
propre, nom commun,
déterminants, adjectif
qualificatif) et appliquer
les règles d’accord.
Opérer un tri parmi les groupes de mots remplissant la fonction sujet du verbe :
mots désignant les personnes, les animaux, les choses concrètes ou abstraites.
mot accompagné d’autres mots (GN avec expansions)
etc.
Dans les groupes nominaux, repérer l’adjectif qualificatif épithète en tant que mot qui
apporte une précision (couleur, aspect, forme, caractère, état…) sur la personne, l’animal
ou la chose exprimée par le nom ou en tant que mot qui peut être précédé ou encadré de
comparatifs : plus ou le plus, moins ou le moins..
Choisir dans une liste et en tenant compte du sens, l’adjectif qui convient pour compléter
un nom (à concevoir dans le cadre de la compréhension d’un texte).
Employer un même adjectif dans différents groupes nominaux afin de dégager l’accord
en genre et en nombre.
Repérer les expansions du GN en pratiquant des jeux littéraires (« Cortèges à la Prévert »
pour jouer avec les compléments du nom, commutations d’adjectifs, etc.)
Etc…
La phrase du jour : une phrase est dictée aux élèves. Toutes les graphies proposées par les élèves sont écrites au
tableau. La discussion s’engage alors pour choisir, en se justifiant, les graphies correctes. Quand la classe
parvient à un accord, l’enseignant valide (ou non…) le choix.
La dictée aidée : pendant la relecture, les élèves doivent utiliser différents outils : grille de relecture élaborée
avec (ou par) les élèves, dictionnaires, répertoires, tableaux de conjugaison…
La dictée différenciée : pour les difficultés importantes, proposer plusieurs écritures aux élèves. Ils devront
ensuite justifier leurs choix.
La dictée reconstituée : le texte de la dictée est écrit au tableau. On commente collectivement les difficultés puis
les mots correspondants sont effacés.
La dictée commentée : pour réfléchir, pendant la relecture, on donne des pistes pour résoudre les difficultés.
La dictée négociée (inspirée des ateliers de négociation graphique, revue Repères n°28) :
Lecture initiale pour résoudre les problèmes de sens.
Chaque élève copie la dictée puis la relit à partir d’une grille évolutive établie collectivement.
Relecture en groupes hétérogènes de 3 élèves. Des échanges ont lieu entre les élèves qui doivent proposer
des solutions et les justifier.
La dictée négociée est corrigée collectivement : les propositions des élèves sont écrites au tableau. Pour
en effacer une supposée fausse, il faut se justifier.
Les élèves peuvent ensuite comparer leur dictée personnelle avec celle du groupe pour voir si ce type
d’organisation leur a permis de progresser.
Lire la littérature à l’école, Sous la direction de Catherine Tauveron (Hatier Pédagogie)
Jeux pour écrire, Michel Martin (Hachette éducation)
Apprendre à aimer lire, Michel Peltier (Hachette éducation)
En lisant des romans, Marie-Hélène Porcar (CRDP Champagne-Ardenne)
Grammaire, conjugaison, orthographe cycle 3, Jeanne Dion et Marie Serpereau (Bordas pédagogie)
Enseigner la grammaire et le vocabulaire à l’école, Renée Léon (Hachette éducation, Col. Pédagogies pour demain)
Comment les enfants apprennent l’orthographe, Béatrice Pothier (Retz)
L’observation réfléchie de la langue à l’école, Revue Repères n° 28 (INRP)
Et du côté d’Internet :
//litteraturecycle3.free.fr (littérature et ORLF)
//francastel.free.fr
//littecole.free.fr
//www3.ac-clermont.fr/cddp15/lr/ (voir notamment la base de données « Fichier général des ressources » qui permet
de trouver de nombreuses pistes d’activités autour de différentes œuvres)
//pedagogie.ia84.aix-marseille.fr/litt/litt0.htm
//crdp.ac-clermont.fr/crdp/Ressources/DossierPeda/lecture_longue/presentation.htm
Pierre Emery CPC EPS (octobre 2004)
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