Mais on peut s’interroger sur la quantité d’électricité obtenue:
Seebeck a remarqué que pour un couple de conducteur, la tension obtenue est proportionnelle
à la différence de température entre les 2 soudures.
On appelle ce cœfficient de proportionnalité le pouvoir thermoélectrique du couple ou
cœfficient de Seebeck
Seebeck avait observé que la tension produite n’était pas la même en fonctions des
conducteurs choisit. Il a donc classé les métaux en fonctions de leur pouvoir thermoélectrique,
c'est-à-dire leur aptitude à fournir plus ou moins de courant à une température donné.
Le cœfficient du couple est alors relié au cœfficient des matériaux qui le compose par la
différence ;
»coeff métal 1-coeff métal2 »
Il suffit alors de regarder dans des tables le cœfficient de Seebeck de chaque métal et en
déduire celui du couple considéré.
On voit bien que pour obtenir une tension importante, il faut que le delta T et le coeffcient de
Seebeck soit grand.
Mais ce n’est pas tout, pour obtenir une tension correcte, il faut aussi que les conducteurs
posséde une bonne conductivité électrique (de manière a ce que l’intensité engendré ne soit
pas perdu par effet joules), et en même temps une faible conductivité thermique (afin de
posséder un gradient de T le plus grand possible). Ce genre de matériau possédant
simultanément ces 2 propriétés sont assez rares et on doit donc faire des compromis pour
obtenir des rendements acceptable.
On peut maintenant répondre à la question, combien d’électricité peut-on espérer récupérer
avec ce processus ?
Et bien, si on utilise des métaux dans les couples, on n’obtient que des tensions assez faible
car le pouvoir thermoélectrique de ces conducteur ne dépasse pas 15 µV/K , cette valeur
indiquant que pour un delta T de 1K, j’obtient 15 micro volt a la sortie du couple.
J’obtiendrais donc une tension de l’ordre du millivolt avec un bon delta T pour ce genre de
couple.
On peut néanmoins contourner ce problème en utilisant des alliages métallique comme par
exemple le constantan qui peuvent atteindre jusqu’a 40 µV/K . Mais il existe aussi une autre
alternative, ce sont les semis conducteurs, comme le Silicium, le germanium, qui possède
des pouvoirs thermoélectriques élevé dépassant largement le 100 µV/K.
Maintenant que l’on vient de voir comment l’effet thermoélectrique se comporte, on va
pouvoir le mettre en pratique avec une optimisation du processus. C’est sous ce principe que
reposent toutes les applications.
OPTIMISATION