
CONJUGAISON : LES VERBES A L’IMPARFAIT
Il y avait une fois, l’été à la campagne, une petite fille.
Un jour, elle remarqua un petit nuage qui avait l’air plus rond et plus doux que les
autres. « Ce serait bien s’il descendait me voir ! » pensa-t-elle.
Le nuage avait lui aussi vu la petite fille.
Lui aussi trouvait qu’elle avait l’air très gentille.
Lui aussi avait envie de la connaître.
Alors il descendit vers elle.
« Bonjour petite fille ».
« Oh ! nuage, bonjour nuage ».
Et ils devinrent amis.
Tous les soirs il venait l’embrasser dans son lit,
et tous les matins il venait la réveiller.
La petite fille aimait beaucoup se cacher dans le nuage.
Elle ne voyait plus rien, c’était tout blanc. Et ça sentait bon.
Quand il sentait l’herbe et les fleurs,
elle savait que le nuage avait dormi dans la prairie
Et quand il sentait le bois, les champignons, la résine,
c’est qu’il avait dormi dans la forêt.
Mais elle ne restait jamais très longtemps, parce qu’elle étouffait un peu.
Elle aimait aussi prendre des bains de nuage.
Quand elle ressortait, elle avait la peau un peu humide,
elle se sentait toute rafraîchie.
Et, cet été là, il faisait terriblement chaud.
Depuis des semaines et des semaines il n’avait pas plu.
Les feuilles et les herbes étaient toutes brûlées par le soleil, et les animaux ne
trouvaient presque plus d’eau dans les mares.
Un des animaux les plus malheureux était un mouton noir.
Il était malheureux parce qu’il avait beaucoup de laine : c’était le mouton qui
avait le plus de laine dans le pays.
Il y avait aussi un pauvre papillon qui ne trouvait plus rien à boire dans les
fleurs, et qui avait perdu toutes ses couleurs. Le nuage était très triste. Il voyait
bien que les plantes et les animaux allaient mourir.
Alors un matin, très tôt, pendant que la petite fille dormait encore, il se dit :
« Je vais les sauver »
CONJUGAISON : LES VERBES A L’IMPARFAIT
Il y avait une fois, l’été à la campagne, une petite fille.
Un jour, elle remarqua un petit nuage qui avait l’air plus rond et plus doux que les
autres. « Ce serait bien s’il descendait me voir ! » pensa-t-elle.
Le nuage avait lui aussi vu la petite fille.
Lui aussi trouvait qu’elle avait l’air très gentille.
Lui aussi avait envie de la connaître.
Alors il descendit vers elle.
« Bonjour petite fille ».
« Oh ! nuage, bonjour nuage ».
Et ils devinrent amis.
Tous les soirs il venait l’embrasser dans son lit,
et tous les matins il venait la réveiller.
La petite fille aimait beaucoup se cacher dans le nuage.
Elle ne voyait plus rien, c’était tout blanc. Et ça sentait bon.
Quand il sentait l’herbe et les fleurs,
elle savait que le nuage avait dormi dans la prairie
Et quand il sentait le bois, les champignons, la résine,
c’est qu’il avait dormi dans la forêt.
Mais elle ne restait jamais très longtemps, parce qu’elle étouffait un peu.
Elle aimait aussi prendre des bains de nuage.
Quand elle ressortait, elle avait la peau un peu humide,
elle se sentait toute rafraîchie.
Et, cet été là, il faisait terriblement chaud.
Depuis des semaines et des semaines il n’avait pas plu.
Les feuilles et les herbes étaient toutes brûlées par le soleil, et les animaux ne
trouvaient presque plus d’eau dans les mares.
Un des animaux les plus malheureux était un mouton noir.
Il était malheureux parce qu’il avait beaucoup de laine : c’était le mouton qui avait
le plus de laine dans le pays.
Il y avait aussi un pauvre papillon qui ne trouvait plus rien à boire dans les fleurs, et
qui avait perdu toutes ses couleurs. Le nuage était très triste. Il voyait bien que les
plantes et les animaux allaient mourir.
Alors un matin, très tôt, pendant que la petite fille dormait encore, il se dit :
« Je vais les sauver »