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* Le Luxembourg  a obtenu (avec la Belgique et l’Autriche) de ne pas appliquer l’échange 
automatique d’informations ; application d’une retenue à la source non libératoire sur les intérêts 
des dépôts bancaires (15 %  01/01/2008 ; 20 %  01/01/2011 ; 35 %  à partir du 
01/01/2011) ; revenus d’assurance-vie et de fonds d’investissement exclus 
* Préservation du secret bancaire jusqu’en 2011 ; mise en cause actuelle (demande récente de la 
Commission européenne ; après l’abandon de la Belgique, il ne reste plus que le Luxembourg 
et l’Autriche campant sur leur position) 
- Flexibilité de la législation pour faire des montages financiers  
 Le Luxembourg est devenu un lieu d’implantation favori de sociétés financières 
* domiciliation de sociétés qui veulent profiter de règles peu contraignantes d’enregistrement ou 
tirer des avantages de la fiscalité des Holdings et des SOPARFI  enregistrement de 30.000 
sociétés Special Purpose Entities 
* Holding 29 (modèle en voie d’extinction2010) : exonération totale de l’impôt s/revenu des 
collectivités ; clause de «grand-père » pour celles constituées avant le 01/07/2006 ; 
remplacement par un nouvel instrument de gestion patrimoniale, la SPF (Société de gestion du 
Patrimoine Familial) 
* Société de participations financières (SOPARFI) : loi de 1990 ; permet des activités 
commerciales et l’exemption de l’impôt sur le revenu si la société mère est une société de 
capitaux résidant au Luxembourg et que celle-ci participe avec 10 % au capital de la filiale. 
 moyen pour rapatrier les revenus de participations au Luxembourg et de les redistribuer aux 
actionnaires en payant le moins d’impôts possible (seul impôt à payer : droit d’apport 1%  du 
capital lors de la constitution ; 62 € d’impôt sur la fortune pour une S.A et 25 € pour une Sàrl. 
Création de nombreux private equity funds en passant par une SOPARPI. 
Avantage d’être reconnu et validé par le fisc du pays d’origine des utilisateurs. 
* Société d’investissement en capital à risque (SICAR) : loi du 12/05/2004 ; permet à des 
investisseurs étrangers à haut niveau d’expérience de monter au Luxembourg des sociétés 
spécialisées dans les investissements à risque  sorte de fonds d’investissement private equity 
réglementés (surveillance par la CSSF). 
Droit d’apport fixe de 1.250 € ; exemption de l’impôt sur la fortune ; privilège mère-filiale, 
exemption de l’impôt sur le revenu des revenus provenant de titres, exemption des dividendes 
distribués aux investisseurs de la retenue à la source, exemption des gérants de la TVA.  
 en général : combinaison régime fiscal favorable et réglementation/surveillance factice 
 
Sous l’angle (c), il faut noter la position subalterne de la place financière de Luxembourg 
dans la chaîne de production des fonds d’investissement. 
Dans la production financière d’un fonds d’investissement, on note 5 étapes 
(la fragmentation de la chaîne est une des caractéristiques de la globalisation) 
1. développement du produit (zone d’investissement, monnaie de référence, actifs sous-jacents) 
2. domiciliation 
3. dépôt d’actifs auprès d’une banque 
4. administration (reporting légal, comptabilité., …) 
5. distribution et gestion « intellectuelle » de la composition (asset management). 
Les activités 2, 3, 4 sont localisées au Luxembourg (back-office et middle management, du fait des 
avantages réglementaires et fiscaux) ; les activités 1 et 2 sur les places de Londres, Paris, Zurich et 
Francfort.  
Au cours des dernières années on note la volonté de remonter la chaîne de production par