UFR Langues et Cultures Etrangères Département LEA 2009 2010 première année de la licence LEA semestre 2 traduction journalistique : Version anglaise VL LA LE 21 Présentation du cours Conseils exercices textes Corinne Bigot A propos du vocabulaire Le programme de vocabulaire a été établi sur trois ans jusqu’à la licence. Ce programme concerne la traduction journalistique, thème et version. Les sujets de partiel de thème et de version sont choisis en fonction de ces thèmes. Vous aurez à organiser votre travail d’apprentissage, les interrogations de vocabulaire seront régulières. Programme : les acronymes, les pays du monde, tensions sociales, racisme, pauvreté, les médias, l’éducation, la santé. Test de géographie (peut comprendre des adj/noms de nationalité et noms de villes) Wales Cornwall Britons Brittany Burgundy The Netherlands Austria Latvia Danemark tchèque Hungarian Poles Bruxelles Warsaw The West Indies Mexico Chili Cape Town Cape Verde La version fait partie de l’EC VL LA LE 21 (traduction journalistique) avec le thème. (Notez bien les codes). Cette EC vaut trois crédits ECTS, elle fait partie de la Langue anglaise 1ème année La version est un exercice au cours duquel vous montrez votre compréhension d’un document (et pas seulement du vocabulaire du document- tout le monde peut prendre un dictionnaire et faire une liste de mots) et votre capacité à le restituer dans une autre langue. Si la langue d’arrivée est incorrecte (fautes d’orthographe, de grammaire, de français) on considèrera que vous n’avez pas mené à bien votre travail. Vous travaillerez à partir de textes journalistiques, pris dans la presse anglophone contemporaine, sur les thèmes correspondant au programme de vocabulaire. Pour vous entraîner et vous améliorer, il est donc nécessaire de lire la presse en anglais (améliorer la compréhension) et en français (pour ses clichés journalistiques) ; pour votre culture personnelle aussi, souvent indispensable pour comprendre les allusions. Outils : un dictionnaire unlilingue est en réalité plus utilise qu’un dictionnaire bilingue pour bien comprendre le sens des mots et les voir en contexte. N’utilisez jamais de traducteurs automatiques. Les difficultés de la traduction On a souvent tendance à faire des « calques », c’est à dire que la traduction est calquée mot pour mot sur le texte d’origine, et le résultat dans la langue d’arrivée est incorrect, maladroit, ou pire encore, n’a pas grand sens. Or si c’est incorrect ou incompréhensible, vous n’aurez donc pas accompli votre travail, car personne ne comprendra ce que vous avez écrit ; On a aussi tendance à faire l’inverse c’est à dire à partir trop «loin du texte ». La traduction sera écrite dans une langue élégante, mais contiendra trop d’inexactitudes et de faux sens pour être considérée comme une traduction. On peut être tenté de ne pas traduire les mots difficiles, or cela n’est pas permis. On a trop souvent tendance à se « jeter » sur le texte et sur un dictionnaire pour y trouver le sens des mots difficiles, or commencer ainsi c’est ne pas prendre en compte la totalité du texte et du contexte, pourtant indispensable pour comprendre le texte. En réalité on ne peut pas traduire un texte que l’on n’a pas bien compris. Toute traduction repose donc sur deux étapes : la compréhension et la restitution. Il faut respecter, surtout au début, lorsqu’on est encore en phase d’apprentissage, la séparation « compréhension » et « restitution » : 1- compréhension : a) Malgré la tentation, ne jamais commencer la traduction tout de suite, mais commencer par lire le texte – la première lecture est indispensable pour comprendre le minimum : le thème (qui, où, quand) le genre, le point de vue et pour identifier la langue (pays d’origine ). b) il faut encore relire le texte, pour s’assurer qu’il ne reste aucun problème de compréhension majeur : Avez-vous bien compris la chronologie des événements ? (indispensable pour bien traduire les temps. ) Avez-vous bien compris la structure logique du texte ? (les oppositions, ou relations de cause-conséquence = le repérage des mots de liaison est capital à ce stade) Il faut ensuite considérer chaque phrase, et travailler sur sa structure. Il est parfois nécessaire de chercher et souligner le verbe principal, et son sujet principal. Devant les groupes complexes, il n’est pas inutile de se demander si tel ou tel mot est un nom ou un adjectif etc. Ne laissez aucune structure complexe de côté, travaillez en précision sur la construction des phrases. Contrairement aux idées reçues, les difficultés grammaticales sont bien plus importantes que les difficultés de vocabulaire car elles concernent non pas un mot mais le sens global d’une phrase. Parmi ces difficultés : les mots de liaison mal compris, les liens sujet-verbe, du fait d’une forme verbale unique (la base verbal) pour l’infinitif, l’impératif, le présent simple, il est parfois difficile de faire la différence entre ces trois formes, les temps des verbes et les modaux sont aussi sources de difficultés et d’erreurs. Pensez à relier votre phrase à celles qui précèdent ou suivent. c) les mots inconnus Notre principe le jour d’un devoir sur table ou le jour d’un partiel est le suivant : si nous ne proposons pas d’aide lexicale c’est parce que le sens du mot devrait être connu de par votre travail, personnel, d’apprentissage de vocabulaire ; ou bien parce que nous estimons que vous pouvez en deviner le sens * parce qu’il est transparent, * d’après le contexte, * en prenant le temps de réfléchir par rapport au sens global du paragraphe ou de l’article. Il vous faudra donc vous attaquer aux problèmes lexicaux majeurs (mots clés, porteurs de sens ) : il faut mettre en place des stratégies permettant de comprendre ces mots. Il faut partir du principe que vous allez trouver le sens de ces mots: * partez de la nature grammaticale du mot (pour trouver sa fonction) * aidez-vous des dérivés que vous connaissez * réfléchissez à partir du contexte : est-ce un synonyme d’un autre mot du texte ? S’oppose-til à un autre mot ? Est-il expliqué par une proposition ? Vient-il illustrer ou expliquer ce qui suit / précède ? Vous semble-t-il exprimer la cause / la conséquence / le but des phrases qui l’entourent ? Très vite, seules 1 ou 2 possibilités resteront. Notez-les. Vous êtes prêt(e)s à passer à l’étape traduction. 2) restitution Faut-il rédiger un brouillon ? NON !!! C’est une perte de temps, le jour du partiel vous n’aurez pas le temps. Une « bonne » solution est celle qui consiste à travailler au brouillon pour les phrases qui posent le plus de problème et de rédiger directement pour le reste, en se gardant la possibilité de revenir sur sa traduction, en ayant sauté des lignes / en ayant écrit eu crayon à papier les mots ou phrases qui ne vous plaisent pas trop. Rédigez donc directement en sautant des lignes : non seulement vous rendez lecture et correction plus aisées pour votre correcteur mais surtout vous vous ménagez des possibilités de correction et d’ajouts en cas d’omissions. -Notez la source de votre document, sans la traduire, à la fin de la traduction. 3) Relectures : Gardez du temps pour relire : Une fois sans le texte de départ pour vous assurer que l’ensemble de ce que vous avez écrit a un sens, que vos choix lexicaux sont cohérents en contexte, que votre emploi des temps est cohérent. Une deuxième fois, avec le texte anglais pour vérifier que vous n’avez pas oublié un mot, une phrase ou même un paragraphe. Et que vous avez bien indiqué la source. Une dernière fois, sans le texte de départ, chaque phrase, dans le détail. Traquez impitoyablement fautes de grammaire et d’orthographe. Lorsque vous n’êtes pas sûr(e) de l’orthographe d’un mot en français, de son sens exact, ou de la correction d’une structure grammaticale française : A la maison : utilisez le dictionnaire français, et un livre type « difficultés du français » qui expliquent les problèmes d’accord par exemple. Trop souvent les étudiants négligent ce point parce qu’ils pensent savoir conjuguer ou connaître le sens des mots qu’ils utilisent en français. Ils sont très déçus alors d’être pénalisés pour leurs fautes de grammaire ou parce que le sens du mot n’est pas exact. Soyez toujours très critique vis à vis de vos choix. Ne vous/ me dites jamais « ça se dit » mais pensez plutôt « oserai-je proposer cette traduction à un journal ? » *il existe rarement « une solution » (une seule bonne traduction) car si nous devons tous comprendre la même chose, la même idée peut être exprimée de façons différentes. *la version a ses techniques et sa méthode : tout étudiant peut donc progresser, que ce soit dans sa compréhension du document comme dans la restitution. Vous travaillerez de trois façons différentes : à la maison, pour les textes difficiles ou longs, vous pourrez prendre plus de temps, vérifier vos choix dans le dictionnaire, etc… c’est l’étape qui permet aussi d’apprendre du vocabulaire, de faire des recherches lexicales sur un thème, un point de grammaire. C’est l’étape qui permet aussi de travailler à partir d’un dictionnaire unilingue français pour vérifier le sens des mots, l’orthographe, les conjugaisons, les problèmes d’accord. C’est aussi avec les devoirs maison que l’on peut chercher les références qui aident à comprendre le texte : j’attends de vous que vous recherchiez des informations pour comprendre les références culturelles, de toutes sortes –vous devez chercher des informations sur les sociétés ou organismes mentionnés dans le texte. Vous devez aussi chercher si une traduction officielle existe de ces références et si oui, l’utiliser (les noms de partis politiques par exemple), si tel n’est pas le cas, vous devrez sans doute expliquer. En classe sur des textes plus courts on apprend à mettre en place des stratégies pour résoudre les difficultés, de compréhension comme de traduction, dans un temps plus court. Attention : en partiel : vous serez confronté à un temps de travail qui vous paraîtra très très court. Beaucoup d’étudiant(e)s ont du mal à gérer leur temps. Comme les progrès reposent sur un travail régulier, chaque étudiant doit rendre un minimum de deux versions faites à la maison au cours du semestre. Vous devez toujours arriver an cours avec votre traduction préparée. En effet, si vous pouvez proposer votre traduction, votre enseignante se réserve le droit de relever votre travail quand elle le souhaite. Et de vous mettre une note. la notation : Elle repose sur des principes de « points fautes » qui pénalisent vos erreurs selon leur degré de gravité. Les « non-sens » (mots inventés ou phrases qui n’ont aucun sens en elles mêmes par défaut de construction) et « non-sens contextuels » (phrases qui ont un sens mais n’ont rien à voir avec le contexte du texte) seront les plus lourdement pénalisés. Il en sera de même pour un « blanc », car il sera considéré comme un abandon face à la difficulté. Ensuite, pour les erreurs de sens, le principe est que plus vous vous éloignez du sens du texte et plus vous gênez la compréhension de votre lecteur, plus vous êtes pénalisés : un contre sens est plus lourdement pénalisé qu’un faux sens. Un contre sens ou un faux sens sur la structure d’une phrase est plus lourdement pénalisé qu’un faux sens lexical. Les erreurs de temps et les faux sens sur les modaux sont très lourdement pénalisés. Toute faute d’orthographe est pénalisée, les fautes de grammaire (confusions entre « a » et « à », « ou et « où », les problèmes d’accords, les formes de passé simple inventées, les majuscules mal utilisées ) sont lourdement pénalisées. Par contre une bonne traduction, un effort pour utiliser un procédé de traduction seront récompensés. La notation est le seul moyen pour un(e) étudiant(e) de connaître son niveau par rapport aux exigences de fin de semestre. Chacun doit pouvoir s’améliorer, donc atteindre puis dépasser le 10/20. Ne vous découragez pas quelle que soit la note de départ, elle est indicative et vous permet de voir les progrès à faire. Ouvrage de référence qui explique bien les difficultés de l’exercice (se trouve à la BU de Nanterre) The Words against the Word : Initiation à la version anglaise Françoise GRELET, Hachette supérieur Quelques problèmes de traduction journalistique courants (1) Vocabulaire LEA Il existe un type de vocabulaire que l’on pourrait dire spécifique au LEA et que vous devez impérativement connaître car ils sont présents dans quasiment chaque texte. Il s’agit des verbes qui signifient « augmenter » et « chuter » Se tromper (confondre la hausse et la baisse) pose problème pour une traduction et implique un contre sens. Faites l’exercice suivant, apprenez les verbes et noms du tableau, et révisez régulièrement. Vérifiez le sens des verbes suivants, afin de les classer dans le tableau (ajoutez la transcription phonétique après l’avoir vérifié à la maison ) Fall rise plummet dwindle shrink skyrocket plunge drop crash down tumble inflate climb go through the roof shrivel collapse expand escalate grow slump swell surge Increase Decrease become bigger soar decline become smaller Cherchez les noms qui correspondent à ces verbes et classez les aussi. !! Ces verbes et ces noms sont suivis de deux prépositions possibles, et elles donnent un sens différent à la phrase : Emigration (almost entirely to America) had slumped by 42% from two years earlier. Unemployment rose to 15% in May. = quelle est la différence ? (2) Chiffres : Il existe une différence fondamentale dans l’emploi de la virgule et du point dans les deux langues : $2,400 = 2.400 dollars $6.5 million = 6,5 millions de dollars $5, 678 bn = 5 678 milliards de dollars Outre cette différence, fondamentale, vous remarquerez trois autres différences : en anglais on ne met pas de « s » à million / billion, en français, si. D’autre part, on utilise souvent des contractions en anglais (m pour million, bn pour billion (milliards). Enfin, si lorsqu’il s’agit d’argent, en anglais la monnaie est indiquée par un sigle placé devant le chiffre. Cela ne se fait pas en français, vous écrirez en toutes lettres « dollars », « livres » « euros » etc. Lorsque vous parlez d’argent, il faut faire une conversion si la monnaie mentionnée n’est pas le dollar. A vous de savoir si vous devez donner un chiffre juste ou une approximation. questions : deux cent_ dollars ou deux cents dollars ? deux cent trente ou deux cents trente ? quatre-vingt dollars ou quatre-vingts dollars ? trois mille dollars ou trois milles dollars? (3) Références culturelles, noms propres Vous devez connaître les traductions des noms de pays, régions, villes (Brussels / Bruxelles, Edinburgh / Edinbourg etc). Il en est de même des différences orthographique de certains noms propres dues à la façon dont chaque langue « entend » et traduit des sons et alphabets différents (les noms russes, par exemple, se terminant par –ine en français (Staline, Lenine, Poutine) se terminent par….. in en anglais : Stalin, Lenin, Putin ; avec ce dernier exemple on voit que au « ou » français correspond « u » en anglais cf aussi : Soudan / Sudan ). En cas de doute, cherchez un article de sujet similaire en français pour vérifier. (4) Les temps N’oubliez pas que vous traduisez des textes journalistiques, le français a des « habitudes » de style, ainsi vous ne trouverez que très rarement du passé simple dans un article français, par contre vous y trouverez du présent, voire même du futur, y compris lorsque l’article relate un événement passé. Apprenez donc à bannir le passé simple et à varier l’emploi des temps : passé composé, imparfait, et présent pour un événement passé. Au contraire, en anglais, vous trouverez du « preterit » à partir du moment où quelque chose a été dit, écrit ou publié, alors même que la déclaration / publication vient d’avoir lieu. En anglais, lorsque vous rapportez les commentaires de quelqu’un sur un événement, ou sa réaction, vous utilisez du preterit (a student said », en français il est plus courant d’utiliser un présent pour rendre la réaction ou le commentaire plus « actuel » : « X, étudiant à Lille, regrette que …» Le « present perfect » ne se traduit pas systématiquement par un passé composé, comme son nom l’indique il a une valeur de « présent », vous devez réfléchir au sens puis à la meilleure traduction. De nombreux « present perfect + be + ing » se traduisent par un présent, et non par un passé composé. Quelle est la meilleure traduction pour cette phrase: « The school has been having for a year or so » Cette école a eu des problèmes pendant un an Cette connaît des problèmes depuis un an (5) Les verbes déclaratifs Là encore il s’agit d’habitudes, d’une question d’usage. En anglais, les paroles rapportées sont généralement introduites par le verbe « say », et celui-ci est souvent au preterit. En français, les journalistes n’utilisent presque jamais le verbe « dire » et encore moins le verbe dire au passé composé. Il y a tendance à utiliser une grande variété de termes : « affirmer » et « déclarer » sont les plus courants, mais vous trouverez aussi : souligner, ajouter, soupirer, regretter, annoncer, protester, insister etc… ces verbes peuvent être au passé composé, au présent ou à l’imparfait (eh non, jamais au passé simple !) Il existe aussi une convention typographique particulière en ce qui concerne la place de la virgule et les guillemets : que remarquez vous dans les traductions suivantes? “I may be a small-town girl but there’s no way I’m going back to Mysore,” she says. «J’ai beau venir d’une petite ville, il est hors de question que je retourne à Mysore », affirme-t-elle. “There is no doubt that the more doctors and patients have conversations about organ donation the more organs will be donated," said Sharon Burton, a GMC spokeswoman. « Il va sans dire que plus les médecins et leurs patients parleront des dons d’organes, plus il y aura des dons », affirme Sharon Burton, porte parole du Conseil des médecins britannique (GMC). (7) Les majuscules L’emploi des majuscules est plus fréquent en anglais qu’en français. Faites particulièrement attention aux adjectifs et noms de nationalité, noms et adjectifs de religion. En français, lorsqu’on écrit en toutes lettres le nom d’un organisme, seul le premier mot prend une majuscule : Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont correctes ? Trois Britanniques ont trouvé la mort hier dans un accident d’avion Trois britanniques ont trouvé la mort hier dans un accident d’avion Trois journalistes Britanniques ont trouvé la mort hier dans un accident d’avion Trois journalistes britanniques trouvé la mort hier dans un accident d’avion Procédés de traductions Une question souvent posée concerne la façon de traduire : « dois-je traduire « pareil », un verbe par un verbe? » La réponse est non, car nous appliquons souvent deux procédés de traduction, appelés la modulation et la transposition grammaticale. Ils permettent très souvent de vous sortir d’une situation où vous vous sentez bloqués. Lisez les exemples, faites les traductions qui manquent. Ajoutez des exemples quand vous en rencontrez en cours. Modulation La modulation est un changement de point de vue, c’est le procédé que l’on utilise lorsqu’on traduit « a laptop » par « un (ordinateur) portable. » ; ou une phrase affirmative par une phrase négative « he kept phoning » = « il n’arrêtait pas de… » La modulation est parfois presque invisible, ainsi dans cette traduction, elle consiste à passer du pluriel au singulier, mais si vous ne la faites pas, la traduction ne “marche pas”: Like most of her co-workers, she works nights to connect with the United States during daylight hours = Comme la plupart de ses collègues elle travaille la nuit, afin d’être en contact avec les Etats-Unis quand il fait jour là bas. Autres exemples : Lost property No vacancies objets trouvés complet Complétez He was found guilty and sentence to life. One in four homeless people were in managerial jobs before they ended up on the streets The group of skinheads is hardly the role model the twelve-year old boy needs Transposition La transposition est un procédé qui consiste à remplacer une catégorie grammaticale par une autre, sans changer le sens de l’énoncé, c’est le procédé qui est utilisé lorsqu’on traduit « three weeks before shool starts » par « trois semaine avant la rentrée » (verbe remplacé par nom—ce type de transposition est l’un des plus courants car l’anglais privilégie les verbes et le français les nom) ; « I still think you’re wrong » par « je persiste à penser que » ( adverbe traduit par un verbe ) There is talk of the death of the newspaper : on parle de la mort des journaux (nom remplacé par un verbe). The smaller number of pupils can be explained by… La diminution du nombre d’étudiants (adjective remplacé par un nom). Complétez : Spain’s Prime Minister met Britain’s Foreign Secretary yesterday (cette transposition est l’une des plus courantes, mais si vous ne la faites pas votre phrase en français sera très bizarre) Murthy, who has never been outside India, says she sometimes envies her customers Mme Murthy, qui ……………….……………….. dit parfois envier ses clients A fatherless twelve-year old He is a fast reader An additional 20 thousand workers are needed to… The industry has proved a boon for thousands of job-hunting Indians. Cette industrie se révèle une aubaine pour ……………….. The proportion of foreign-born people in many Western countries has surged well above 10%: Etoffements (cas particulier de transposition). Un mot (un nom, une préposition) est traduit par plusieurs mots An exit poll un sondage à la sortie des urnes She came for some glasses elle est venue chercher des verres Complétez : She helped me with the children Let’s stop for petrol The country will relax its work permit rules . En réalité, les deux procédés sont souvent utilisés ensemble, ainsi dans la traduction de a human rights campaigner par « un défenseur des droits de l’homme », on remplace un adjectif par un nom (human/ de l’homme) et on traduit l’idée de faire campagne campaigner, une image active, par l’idée de défense, moins active). Traduisez en utilisant les procédés de modulation ou/et transposition Some people walk to save on bus fares Spain sucked in 4m foreigners (especially from Bulgaria and Romania)) between 2000 and 2007 "Half the 4,000 population are unemployed” The twelve-year old badgers his mother into providing him with the right uniform Tensions sociales Poles are leaving Britain in droves Since the European Union’s enlargement in 2004, when Britain opened its job market to Europe’s new member states, Poles have provided the British economy with a flood of cheap and plentiful labor. While the government expected at most 13,000 East Europeans annually, nearly 800,000 applied for work permits between 2004 and the end of 2007. Now, though, many Poles are returning home or seeking jobs in Sweden or Norway, which last year relaxed its work permit rules. Job offers in the UK and Ireland were down a third on last year, and a recent report estimated that about half of the million Poles who arrived since enlargement in 2004 have left. Many were over-skilled relative to the jobs they were carrying out in the UK. They came to get a financial leg-up, not to settle for life. Financial considerations are now driving them home again. In Poland, wages rose by 7.7% last year, double their growth rate in the UK; and Poland’s unemployment rate has dropped from about 14% to under 10% in two years. Time December 2008 Tensions sociales 2 The greasy ladder Middle-income blacks are downwardly mobile. Why? Some black Americans are doing very well. Tiger Woods is the world's best-paid athlete. Stan O'Neal was given a $160m golden parachute as he was ejected from Merrill Lynch last month. But these exceptional folk are indeed exceptional. For members of the black middle class, the news is gloomier. Blacks born halfway up the income ladder show an alarming tendency to fall down. Is racism to blame for downward mobility among middle-class blacks? Probably not much. Discrimination is far from dead, but it is hard to argue that it has intensified since the 1960s. An oft-cited factor is the changing structure of the economy. Forty years ago a man with a high school diploma could work at a steel factory for a middle-class salary. Nowadays good jobs typically require a college degree, which black men are less likely than whites to have. The richest households typically consist of two professionals, married to each other and working full-time. Few black households look like this. Black women, who have always worked outside the home in large numbers, now earn almost much as white women. But they are more likely to be sole breadwinners. Nov 22nd 2007 From The Economist print edition (education) Universities are going all out to lure foreign students Students from outside the EU are vital to British universities’ finances. Neither their numbers nor their fees are capped by government (UE’s foreign-student fees, around £10,000 a year for most courses, are pretty standard; fees paid by overseas students in higher education total some £2.5 billion). They keep open departments in some subjects—science, engineering— that are shunned by locals. Britain has been a magnet for foreign students, thanks in part to the glory of Oxford and Cambridge and to the fact that English is the global language of business. But its attraction may be weakening. Too often universities offer their paying guests a shoddy service. A common gripe is that they provide little support in return for their whopping fees. Language problems and social isolation are rife. Locals, too, can resent foreign students, particularly if their poor English holds up a whole class. Other countries are trying harder these days to grab a slice of the lucrative foreign market. American institutions are recruiting more foreign students, and an increasing number of universities around the world—in Germany, Japan and China, for example—are offering courses taught in English. Universities are turning increasingly to private partners to help them solve the increasing recruitment of foreign students by other countries. Jan 15th 2009 From The Economist We did it Across the rich world more women are working than ever before THE economic empowerment of women across the rich world is one of the most remarkable revolutions of the past 50 years. It is remarkable because of the extent of the change: millions of people who were once dependent on men have taken control of their own economic fates. Women now make up almost half of American workers (49.9% in October). They run some of the world’s best companies, such as PepsiCo, Archer Daniels Midland and W.L. Gore. They earn almost 60% of university degrees in America and Europe. A generation ago working women performed menial jobs. Today women make up the majority of professional workers in many countries (51% in the United States, for example). Even holdouts such as the Mediterranean countries are changing rapidly. The expansion of higher education has also boosted job prospects for women, improving their value on the job market and shifting their role models from stay-at-home mothers to successful professional women. The best-educated women have always been more likely than other women to work. In 1963, 62% of college-educated women in the United States were in the labour force, compared with 46% of those with a high school diploma. Today 80% of American women with a college education are in the labour force compared with 67% of those with a high school diploma and 47% of those without one. The Economist 30th December 2009 Tensions sociales Middle-class, professional, homeless One in four homeless people were in managerial or professional jobs before they ended up on the streets, according to a new survey by the charity Crisis. The survey confounds the popular stereotype of rough sleepers as either fugitive teenagers desperate to escape abusive families or deliberate social drop-outs with few if any skills or qualifications. Based on interviews with 91 people housed in temporary accommodation, the new survey offers an illuminating economic profile of one of the great unknown quantities in British society. A quarter of those questioned said they were employed in managerial or professional posts shortly before or at the time they were made homeless. The survey also reveals that many were once on comfortable incomes. Some 15 per cent earned £21,000 or more prior to losing their homes; one respondent took home up to £200,000 a year. Many of those interviewed were still in work when they started sleeping rough, suggesting that lack of money to pay rent is only one of a wide range of factors that contributed towards vagrancy. Adapted from The Independent 04 May 2003 Les médias Saved by the box Getting independent films into cinemas, never easy, has become much harder in the past year. Some specialist distributors, such as Warner Independent Pictures, have closed and others are buying fewer films. Foreign sales have shrunk with the credit crunch* and the strong dollar. Meanwhile cheap digital-video cameras and editing software* have produced a flood of content. Some 5,500 films are chasing buyers in Cannes this year. Last year just 606 new films were released in American cinemas. Many lost money. This year IFC, an independent producer, will release about 100 films “on demand”, meaning they can be called up for a fee in most households that get their television via cable or satellite. Many will be available on the same day that they first appear at film festivals. IFC makes about as much when a film is sold on demand as when a punter buys a cinema ticket, even though the ticket costs almost twice as much. Whether accessed via cable television or the internet, video on demand is likely to grow. May 21st 2009 | From The Economist The credit crunch: la crise du crédit Editing software : logiciel de retouches/ traitement d’images (education) The dwindling number of those training to teach economics in secondary schools is less worrying than it seems According to a report this week from the Centre for Education and Employment Research at the University of Buckingham, only three of the 16,440 graduates who began training as secondary-school teachers in England last year enrolled to teach economics. In 2006, by comparison, 84 graduates signed up to do so. Not unrelatedly, perhaps, the number of students studying A-level economics has dropped by 29% over the past decade. One explanation for the drop is that economics is not part of the required national curriculum. A bigger reason why so few economics graduates choose to teach these days is that, as with mathematicians, their degree opens many better-paid doors. Classicists and historians have few obvious non-pedagogical options; economists are courted by finance and industry. Economics is not like foreign languages (also in decline in secondary schools): there is no particular reason to learn it young, when time could perhaps be better spent acquiring general mathematical skills. Teaching economics to 16-year-olds may well be a specialisation too far. Jul 31st 2008 From The Economist print edition (Health) Getting the message Once it was only AIDS activists who criticised the mandarins of the AIDS establishment: “you're not acting fast enough,” and “you're not spending enough money.” Now, insiders, too, are accusing the World Health Organisation (WHO) and UNAIDS, Ironically, this is happening at a time when the treatment of AIDS is steadily improving. The latest news on treatment is contained in a report published by the WHO, UNAIDS and UNICEF, the United Nations children's fund, on June 2nd. It says that, by the end of 2007, about 3m people were receiving anti-AIDS drugs. That is a rise of 1m in a year, and is part of an accelerating trend. This number may look woefully small in the face of an epidemic reckoned to infect 33m people, but most doctors agree that the drugs are best reserved for those whose immune systems are most in danger. That is about 10m people around the world. Jun 5th 2008 From The Economist print edition Les medias Papers and the internet Today, papers are doing their best to co-opt the internet. They have launched online editions, set up blogs and encouraged dialogues with readers. Like the telegraph in the nineteenth century, the internet has forced papers to be more timely and accurate. There is talk of the need to focus on analysis and opinion. Again, there are predictions of the death of the newspaper. The internet may kill newspapers but it is not clear if that matters. For society, what matters is that people should have access to news, not that it should be delivered through any particular medium, and for the consumer, the faster it travels, the better. The telegraph hastened the speed at which news was disseminated. So does the internet. A move to electronic distribution—through PCs, mobile phones and e-readers—has started. It seems likely only to accelerate. There is no sign of falling demand for news, however. The Economist December 19th 2009 155 words