La version fait partie de l`EC VL LA LE 21 (traduction journalistique)

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UFR Langues et Cultures Etrangères
Département LEA
2009 2010
première année de la licence LEA semestre 2
traduction journalistique :
Version anglaise
VL LA LE 21
Présentation du cours
Conseils exercices textes
Corinne Bigot
A propos du vocabulaire
Le programme de vocabulaire a été établi sur trois ans jusqu’à la licence.
Ce programme concerne la traduction journalistique, thème et version.
Les sujets de partiel de thème et de version sont choisis en fonction de ces thèmes. Vous aurez
à organiser votre travail d’apprentissage, les interrogations de vocabulaire seront régulières.
Programme :
les acronymes, les pays du monde,
tensions sociales,
racisme,
pauvreté,
les médias,
l’éducation,
la santé.
Test de géographie (peut comprendre des adj/noms de nationalité et noms de villes)
Wales
Cornwall
Britons
Brittany
Burgundy
The Netherlands
Austria
Latvia
Danemark
tchèque
Hungarian
Poles
Bruxelles
Warsaw
The West Indies
Mexico
Chili
Cape Town
Cape Verde
La version fait partie de l’EC VL LA LE 21 (traduction journalistique) avec le thème.
(Notez bien les codes). Cette EC vaut trois crédits ECTS, elle fait partie de la Langue
anglaise 1ème année
La version est un exercice au cours duquel vous montrez votre compréhension d’un
document (et pas seulement du vocabulaire du document- tout le monde peut prendre un
dictionnaire et faire une liste de mots) et votre capacité à le restituer dans une autre langue.
Si la langue d’arrivée est incorrecte (fautes d’orthographe, de grammaire, de français) on
considèrera que vous n’avez pas mené à bien votre travail.
Vous travaillerez à partir de textes journalistiques, pris dans la presse anglophone
contemporaine, sur les thèmes correspondant au programme de vocabulaire.
Pour vous entraîner et vous améliorer, il est donc nécessaire de lire la presse en anglais
(améliorer la compréhension) et en français (pour ses clichés journalistiques) ; pour votre
culture personnelle aussi, souvent indispensable pour comprendre les allusions.
Outils : un dictionnaire unlilingue est en réalité plus utilise qu’un dictionnaire bilingue pour
bien comprendre le sens des mots et les voir en contexte.
N’utilisez jamais de traducteurs automatiques.
Les difficultés de la traduction
On a souvent tendance à faire des « calques », c’est à dire que la traduction est calquée mot
pour mot sur le texte d’origine, et le résultat dans la langue d’arrivée est incorrect, maladroit,
ou pire encore, n’a pas grand sens. Or si c’est incorrect ou incompréhensible, vous n’aurez
donc pas accompli votre travail, car personne ne comprendra ce que vous avez écrit ;
On a aussi tendance à faire l’inverse c’est à dire à partir trop «loin du texte ». La traduction
sera écrite dans une langue élégante, mais contiendra trop d’inexactitudes et de faux sens
pour être considérée comme une traduction.
On peut être tenté de ne pas traduire les mots difficiles, or cela n’est pas permis.
On a trop souvent tendance à se « jeter » sur le texte et sur un dictionnaire pour y trouver le
sens des mots difficiles, or commencer ainsi c’est ne pas prendre en compte la totalité du texte
et du contexte, pourtant indispensable pour comprendre le texte. En réalité on ne peut pas
traduire un texte que l’on n’a pas bien compris.
Toute traduction repose donc sur deux étapes : la compréhension et la restitution.
Il faut respecter, surtout au début, lorsqu’on est encore en phase d’apprentissage, la séparation
« compréhension » et « restitution » :
1- compréhension :
a) Malgré la tentation, ne jamais commencer la traduction tout de suite, mais commencer
par lire le texte – la première lecture est indispensable pour comprendre le minimum : le
thème (qui, où, quand) le genre, le point de vue et pour identifier la langue (pays d’origine ).
b) il faut encore relire le texte, pour s’assurer qu’il ne reste aucun problème de
compréhension majeur : Avez-vous bien compris la chronologie des événements ?
(indispensable pour bien traduire les temps. ) Avez-vous bien compris la structure logique du
texte ? (les oppositions, ou relations de cause-conséquence = le repérage des mots de liaison
est capital à ce stade)
Il faut ensuite considérer chaque phrase, et travailler sur sa structure. Il est parfois nécessaire
de chercher et souligner le verbe principal, et son sujet principal. Devant les groupes
complexes, il n’est pas inutile de se demander si tel ou tel mot est un nom ou un adjectif etc.
Ne laissez aucune structure complexe de côté, travaillez en précision sur la construction des
phrases.
Contrairement aux idées reçues, les difficultés grammaticales sont bien plus importantes
que les difficultés de vocabulaire car elles concernent non pas un mot mais le sens global
d’une phrase.
Parmi ces difficultés : les mots de liaison mal compris, les liens sujet-verbe, du fait d’une
forme verbale unique (la base verbal) pour l’infinitif, l’impératif, le présent simple, il est
parfois difficile de faire la différence entre ces trois formes, les temps des verbes et les
modaux sont aussi sources de difficultés et d’erreurs. Pensez à relier votre phrase à celles qui
précèdent ou suivent.
c) les mots inconnus Notre principe le jour d’un devoir sur table ou le jour d’un partiel est le
suivant : si nous ne proposons pas d’aide lexicale c’est parce que le sens du mot devrait être
connu de par votre travail, personnel, d’apprentissage de vocabulaire ; ou bien parce que
nous estimons que vous pouvez en deviner le sens
* parce qu’il est transparent,
* d’après le contexte,
* en prenant le temps de réfléchir par rapport au sens global du
paragraphe ou de l’article.
Il vous faudra donc vous attaquer aux problèmes lexicaux majeurs (mots clés, porteurs de
sens ) : il faut mettre en place des stratégies permettant de comprendre ces mots. Il faut
partir du principe que vous allez trouver le sens de ces mots:
* partez de la nature grammaticale du mot (pour trouver sa fonction)
* aidez-vous des dérivés que vous connaissez
* réfléchissez à partir du contexte : est-ce un synonyme d’un autre mot du texte ? S’oppose-til à un autre mot ? Est-il expliqué par une proposition ? Vient-il illustrer ou expliquer ce qui
suit / précède ? Vous semble-t-il exprimer la cause / la conséquence / le but des phrases qui
l’entourent ? Très vite, seules 1 ou 2 possibilités resteront. Notez-les.
Vous êtes prêt(e)s à passer à l’étape traduction.
2) restitution
Faut-il rédiger un brouillon ? NON !!! C’est une perte de temps, le jour du partiel vous
n’aurez pas le temps. Une « bonne » solution est celle qui consiste à travailler au brouillon
pour les phrases qui posent le plus de problème et de rédiger directement pour le reste, en
se gardant la possibilité de revenir sur sa traduction, en ayant sauté des lignes / en ayant écrit
eu crayon à papier les mots ou phrases qui ne vous plaisent pas trop. Rédigez donc
directement en sautant des lignes : non seulement vous rendez lecture et correction plus
aisées pour votre correcteur mais surtout vous vous ménagez des possibilités de correction et
d’ajouts en cas d’omissions.
-Notez la source de votre document, sans la traduire, à la fin de la traduction.
3) Relectures :
Gardez du temps pour relire :
Une fois sans le texte de départ pour vous assurer que l’ensemble de ce que vous
avez écrit a un sens, que vos choix lexicaux sont cohérents en contexte, que votre emploi des
temps est cohérent.
Une deuxième fois, avec le texte anglais pour vérifier que vous n’avez pas oublié un
mot, une phrase ou même un paragraphe. Et que vous avez bien indiqué la source.
Une dernière fois, sans le texte de départ, chaque phrase, dans le détail. Traquez
impitoyablement fautes de grammaire et d’orthographe. Lorsque vous n’êtes pas sûr(e) de
l’orthographe d’un mot en français, de son sens exact, ou de la correction d’une structure
grammaticale française :
A la maison : utilisez le dictionnaire français, et un livre type « difficultés du français » qui
expliquent les problèmes d’accord par exemple. Trop souvent les étudiants négligent ce point
parce qu’ils pensent savoir conjuguer ou connaître le sens des mots qu’ils utilisent en français.
Ils sont très déçus alors d’être pénalisés pour leurs fautes de grammaire ou parce que le sens
du mot n’est pas exact.
Soyez toujours très critique vis à vis de vos choix. Ne vous/ me dites jamais « ça se dit »
mais pensez plutôt « oserai-je proposer cette traduction à un journal ? »
*il existe rarement « une solution » (une seule bonne traduction) car si nous devons tous
comprendre la même chose, la même idée peut être exprimée de façons différentes.
*la version a ses techniques et sa méthode : tout étudiant peut donc progresser, que ce soit
dans sa compréhension du document comme dans la restitution.
Vous travaillerez de trois façons différentes :
à la maison, pour les textes difficiles ou longs, vous pourrez prendre plus de temps, vérifier
vos choix dans le dictionnaire, etc… c’est l’étape qui permet aussi d’apprendre du
vocabulaire, de faire des recherches lexicales sur un thème, un point de grammaire. C’est
l’étape qui permet aussi de travailler à partir d’un dictionnaire unilingue français pour vérifier
le sens des mots, l’orthographe, les conjugaisons, les problèmes d’accord.
C’est aussi avec les devoirs maison que l’on peut chercher les références qui aident à
comprendre le texte : j’attends de vous que vous recherchiez des informations pour
comprendre les références culturelles, de toutes sortes –vous devez chercher des informations
sur les sociétés ou organismes mentionnés dans le texte. Vous devez aussi chercher si une
traduction officielle existe de ces références et si oui, l’utiliser (les noms de partis politiques
par exemple), si tel n’est pas le cas, vous devrez sans doute expliquer.
En classe sur des textes plus courts on apprend à mettre en place des stratégies pour résoudre
les difficultés, de compréhension comme de traduction, dans un temps plus court.
Attention : en partiel : vous serez confronté à un temps de travail qui vous paraîtra très très
court. Beaucoup d’étudiant(e)s ont du mal à gérer leur temps.
Comme les progrès reposent sur un travail régulier, chaque étudiant doit rendre un minimum
de deux versions faites à la maison au cours du semestre.
Vous devez toujours arriver an cours avec votre traduction préparée. En effet, si vous
pouvez proposer votre traduction, votre enseignante se réserve le droit de relever votre travail
quand elle le souhaite. Et de vous mettre une note.
la notation : Elle repose sur des principes de « points fautes » qui pénalisent vos erreurs selon
leur degré de gravité. Les « non-sens » (mots inventés ou phrases qui n’ont aucun sens en
elles mêmes par défaut de construction) et « non-sens contextuels » (phrases qui ont un sens
mais n’ont rien à voir avec le contexte du texte) seront les plus lourdement pénalisés. Il en
sera de même pour un « blanc », car il sera considéré comme un abandon face à la
difficulté.
Ensuite, pour les erreurs de sens, le principe est que plus vous vous éloignez du sens du texte
et plus vous gênez la compréhension de votre lecteur, plus vous êtes pénalisés : un contre
sens est plus lourdement pénalisé qu’un faux sens. Un contre sens ou un faux sens sur la
structure d’une phrase est plus lourdement pénalisé qu’un faux sens lexical.
Les erreurs de temps et les faux sens sur les modaux sont très lourdement pénalisés.
Toute faute d’orthographe est pénalisée, les fautes de grammaire (confusions entre « a » et
« à », « ou et « où », les problèmes d’accords, les formes de passé simple inventées, les
majuscules mal utilisées ) sont lourdement pénalisées.
Par contre une bonne traduction, un effort pour utiliser un procédé de traduction seront
récompensés.
La notation est le seul moyen pour un(e) étudiant(e) de connaître son niveau par rapport aux
exigences de fin de semestre. Chacun doit pouvoir s’améliorer, donc atteindre puis dépasser le
10/20. Ne vous découragez pas quelle que soit la note de départ, elle est indicative et vous
permet de voir les progrès à faire.
Ouvrage de référence qui explique bien les difficultés de l’exercice (se trouve à la BU de
Nanterre) The Words against the Word : Initiation à la version anglaise
Françoise GRELET, Hachette supérieur
Quelques problèmes de traduction journalistique courants
(1) Vocabulaire LEA
Il existe un type de vocabulaire que l’on pourrait dire spécifique au LEA et que vous devez
impérativement connaître car ils sont présents dans quasiment chaque texte. Il s’agit des
verbes qui signifient « augmenter » et « chuter » Se tromper (confondre la hausse et la
baisse) pose problème pour une traduction et implique un contre sens.
Faites l’exercice suivant, apprenez les verbes et noms du tableau, et révisez régulièrement.
Vérifiez le sens des verbes suivants, afin de les classer dans le tableau (ajoutez la
transcription phonétique après l’avoir vérifié à la maison )
Fall
rise
plummet
dwindle
shrink
skyrocket
plunge
drop
crash down
tumble
inflate climb
go through the roof
shrivel
collapse expand escalate grow
slump
swell
surge
Increase
Decrease
become bigger
soar
decline
become smaller
Cherchez les noms qui correspondent à ces verbes et classez les aussi.
!! Ces verbes et ces noms sont suivis de deux prépositions possibles, et elles donnent un sens
différent à la phrase :
Emigration (almost entirely to America) had slumped by 42% from two years earlier.
Unemployment rose to 15% in May.
= quelle est la différence ?
(2) Chiffres :
Il existe une différence fondamentale dans l’emploi de la virgule et du point dans les
deux langues : $2,400 = 2.400 dollars $6.5 million = 6,5 millions de dollars
$5, 678 bn = 5 678 milliards de dollars
Outre cette différence, fondamentale, vous remarquerez trois autres différences : en anglais
on ne met pas de « s » à million / billion, en français, si. D’autre part, on utilise souvent des
contractions en anglais (m pour million, bn pour billion (milliards). Enfin, si lorsqu’il s’agit
d’argent, en anglais la monnaie est indiquée par un sigle placé devant le chiffre. Cela ne se
fait pas en français, vous écrirez en toutes lettres « dollars », « livres » « euros » etc.
Lorsque vous parlez d’argent, il faut faire une conversion si la monnaie mentionnée n’est pas
le dollar. A vous de savoir si vous devez donner un chiffre juste ou une approximation.

questions : deux cent_ dollars
ou
deux cents dollars ?
deux cent trente
ou
deux cents trente ?
quatre-vingt dollars ou
quatre-vingts dollars ?
trois mille dollars
ou
trois milles dollars?
(3) Références culturelles, noms propres
Vous devez connaître les traductions des noms de pays, régions, villes (Brussels / Bruxelles,
Edinburgh / Edinbourg etc). Il en est de même des différences orthographique de certains
noms propres dues à la façon dont chaque langue « entend » et traduit des sons et alphabets
différents (les noms russes, par exemple, se terminant par –ine en français (Staline, Lenine,
Poutine) se terminent par….. in en anglais : Stalin, Lenin, Putin ; avec ce dernier exemple on
voit que au « ou » français correspond « u » en anglais cf aussi : Soudan / Sudan ).
En cas de doute, cherchez un article de sujet similaire en français pour vérifier.
(4) Les temps
N’oubliez pas que vous traduisez des textes journalistiques, le français a des « habitudes » de
style, ainsi vous ne trouverez que très rarement du passé simple dans un article français, par
contre vous y trouverez du présent, voire même du futur, y compris lorsque l’article relate un
événement passé. Apprenez donc à bannir le passé simple et à varier l’emploi des temps :
passé composé, imparfait, et présent pour un événement passé. Au contraire, en anglais, vous
trouverez du « preterit » à partir du moment où quelque chose a été dit, écrit ou publié, alors
même que la déclaration / publication vient d’avoir lieu. En anglais, lorsque vous rapportez
les commentaires de quelqu’un sur un événement, ou sa réaction, vous utilisez du preterit (a
student said », en français il est plus courant d’utiliser un présent pour rendre la réaction ou le
commentaire plus « actuel » : « X, étudiant à Lille, regrette que …»
Le « present perfect » ne se traduit pas systématiquement par un passé composé, comme son
nom l’indique il a une valeur de « présent », vous devez réfléchir au sens puis à la meilleure
traduction. De nombreux « present perfect + be + ing » se traduisent par un présent, et non
par un passé composé.
Quelle est la meilleure traduction pour cette phrase: « The school has been having for a year
or so »
Cette école a eu des problèmes pendant un an
Cette connaît des problèmes depuis un an
(5) Les verbes déclaratifs
Là encore il s’agit d’habitudes, d’une question d’usage. En anglais, les paroles rapportées sont
généralement introduites par le verbe « say », et celui-ci est souvent au preterit. En français,
les journalistes n’utilisent presque jamais le verbe « dire » et encore moins le verbe dire au
passé composé. Il y a tendance à utiliser une grande variété de termes : « affirmer » et
« déclarer » sont les plus courants, mais vous trouverez aussi : souligner, ajouter, soupirer,
regretter, annoncer, protester, insister etc… ces verbes peuvent être au passé composé, au
présent ou à l’imparfait (eh non, jamais au passé simple !)
Il existe aussi une convention typographique particulière en ce qui concerne la place de la
virgule et les guillemets : que remarquez vous dans les traductions suivantes?
“I may be a small-town girl but there’s no way I’m going back to Mysore,” she says.
«J’ai beau venir d’une petite ville, il est hors de question que je retourne à Mysore », affirme-t-elle.
“There is no doubt that the more doctors and patients have conversations about organ donation the
more organs will be donated," said Sharon Burton, a GMC spokeswoman.
« Il va sans dire que plus les médecins et leurs patients parleront des dons d’organes, plus il y aura des
dons », affirme Sharon Burton, porte parole du Conseil des médecins britannique (GMC).
(7) Les majuscules
L’emploi des majuscules est plus fréquent en anglais qu’en français. Faites particulièrement
attention aux adjectifs et noms de nationalité, noms et adjectifs de religion.
En français, lorsqu’on écrit en toutes lettres le nom d’un organisme, seul le premier mot prend
une majuscule :
Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont correctes ?
Trois Britanniques ont trouvé la mort hier dans un accident d’avion
Trois britanniques ont trouvé la mort hier dans un accident d’avion
Trois journalistes Britanniques ont trouvé la mort hier dans un accident d’avion
Trois journalistes britanniques trouvé la mort hier dans un accident d’avion
Procédés de traductions
Une question souvent posée concerne la façon de traduire : « dois-je traduire « pareil », un
verbe par un verbe? »
La réponse est non, car nous appliquons souvent deux procédés de traduction, appelés la
modulation et la transposition grammaticale. Ils permettent très souvent de vous sortir
d’une situation où vous vous sentez bloqués. Lisez les exemples, faites les traductions qui
manquent. Ajoutez des exemples quand vous en rencontrez en cours.
Modulation
La modulation est un changement de point de vue, c’est le procédé que l’on utilise lorsqu’on
traduit « a laptop » par « un (ordinateur) portable. » ; ou une phrase affirmative par une
phrase négative « he kept phoning » = « il n’arrêtait pas de… »
La modulation est parfois presque invisible, ainsi dans cette traduction, elle consiste à passer
du pluriel au singulier, mais si vous ne la faites pas, la traduction ne “marche pas”: Like most
of her co-workers, she works nights to connect with the United States during daylight hours
= Comme la plupart de ses collègues elle travaille la nuit, afin d’être en contact avec les
Etats-Unis quand il fait jour là bas.
Autres exemples :
Lost property
No vacancies


objets trouvés
complet
Complétez
He was found guilty and sentence to life.
One in four homeless people were in managerial jobs before they ended up on the streets 
The group of skinheads is hardly the role model the twelve-year old boy needs 
Transposition
La transposition est un procédé qui consiste à remplacer une catégorie grammaticale par une
autre, sans changer le sens de l’énoncé, c’est le procédé qui est utilisé lorsqu’on traduit
« three weeks before shool starts » par « trois semaine avant la rentrée » (verbe remplacé par
nom—ce type de transposition est l’un des plus courants car l’anglais privilégie les verbes et
le français les nom) ; « I still think you’re wrong » par « je persiste à penser que » (
adverbe traduit par un verbe ) There is talk of the death of the newspaper : on parle de la mort
des journaux (nom remplacé par un verbe). The smaller number of pupils can be explained
by… La diminution du nombre d’étudiants (adjective remplacé par un nom).
Complétez :
Spain’s Prime Minister met Britain’s Foreign Secretary yesterday

(cette transposition est l’une des plus courantes, mais si vous ne la faites pas votre phrase en
français sera très bizarre)
Murthy, who has never been outside India, says she sometimes envies her customers  Mme
Murthy, qui ……………….……………….. dit parfois envier ses clients
A fatherless twelve-year old 
He is a fast reader 
An additional 20 thousand workers are needed to… 
The industry has proved a boon for thousands of job-hunting Indians.  Cette industrie se
révèle une aubaine pour ………………..
The proportion of foreign-born people in many Western countries has surged well above
10%:
Etoffements (cas particulier de transposition). Un mot (un nom, une préposition) est
traduit par plusieurs mots
An exit poll  un sondage à la sortie des urnes
She came for some glasses  elle est venue chercher des verres
Complétez :
She helped me with the children
Let’s stop for petrol
The country will relax its work permit rules . 

En réalité, les deux procédés sont souvent utilisés ensemble, ainsi dans la traduction de a
human rights campaigner par « un défenseur des droits de l’homme », on remplace un
adjectif par un nom (human/ de l’homme) et on traduit l’idée de faire campagne campaigner,
une image active, par l’idée de défense, moins active).

Traduisez en utilisant les procédés de modulation ou/et transposition
Some people walk to save on bus fares 
Spain sucked in 4m foreigners (especially from Bulgaria and Romania)) between 2000 and
2007 
"Half the 4,000 population are unemployed” 
The twelve-year old badgers his mother into providing him with the right uniform 
Tensions sociales
Poles are leaving Britain in droves
Since the European Union’s enlargement in 2004, when Britain opened its job market to
Europe’s new member states, Poles have provided the British economy with a flood of cheap
and plentiful labor. While the government expected at most 13,000 East Europeans annually,
nearly 800,000 applied for work permits between 2004 and the end of 2007.
Now, though, many Poles are returning home or seeking jobs in Sweden or Norway, which
last year relaxed its work permit rules. Job offers in the UK and Ireland were down a third on
last year, and a recent report estimated that about half of the million Poles who arrived since
enlargement in 2004 have left.
Many were over-skilled relative to the jobs they were carrying out in the UK. They came to
get a financial leg-up, not to settle for life. Financial considerations are now driving them
home again. In Poland, wages rose by 7.7% last year, double their growth rate in the UK; and
Poland’s unemployment rate has dropped from about 14% to under 10% in two years.
Time December 2008
Tensions sociales 2
The greasy ladder
Middle-income blacks are downwardly mobile. Why?
Some black Americans are doing very well. Tiger Woods is the world's best-paid athlete. Stan
O'Neal was given a $160m golden parachute as he was ejected from Merrill Lynch last
month. But these exceptional folk are indeed exceptional. For members of the black middle
class, the news is gloomier. Blacks born halfway up the income ladder show an alarming
tendency to fall down.
Is racism to blame for downward mobility among middle-class blacks? Probably not much.
Discrimination is far from dead, but it is hard to argue that it has intensified since the 1960s.
An oft-cited factor is the changing structure of the economy. Forty years ago a man with a
high school diploma could work at a steel factory for a middle-class salary. Nowadays good
jobs typically require a college degree, which black men are less likely than whites to have.
The richest households typically consist of two professionals, married to each other and
working full-time. Few black households look like this. Black women, who have always
worked outside the home in large numbers, now earn almost much as white women. But they
are more likely to be sole breadwinners.
Nov 22nd 2007
From The Economist print edition
(education)
Universities are going all out to lure foreign students
Students from outside the EU are vital to British universities’ finances. Neither their numbers
nor their fees are capped by government (UE’s foreign-student fees, around £10,000 a year
for most courses, are pretty standard; fees paid by overseas students in higher education total
some £2.5 billion). They keep open departments in some subjects—science, engineering—
that are shunned by locals.
Britain has been a magnet for foreign students, thanks in part to the glory of Oxford and
Cambridge and to the fact that English is the global language of business. But its attraction
may be weakening. Too often universities offer their paying guests a shoddy service. A
common gripe is that they provide little support in return for their whopping fees. Language
problems and social isolation are rife. Locals, too, can resent foreign students, particularly if
their poor English holds up a whole class.
Other countries are trying harder these days to grab a slice of the lucrative foreign market.
American institutions are recruiting more foreign students, and an increasing number of
universities around the world—in Germany, Japan and China, for example—are offering
courses taught in English.
Universities are turning increasingly to private partners to help them solve the increasing
recruitment of foreign students by other countries.
Jan 15th 2009
From The Economist
We did it
Across the rich world more women are working than ever before
THE economic empowerment of women across the rich world is one of the most remarkable
revolutions of the past 50 years. It is remarkable because of the extent of the change: millions of
people who were once dependent on men have taken control of their own economic fates.
Women now make up almost half of American workers (49.9% in October). They run some of the
world’s best companies, such as PepsiCo, Archer Daniels Midland and W.L. Gore. They earn almost
60% of university degrees in America and Europe.
A generation ago working women performed menial jobs. Today women make up the majority of
professional workers in many countries (51% in the United States, for example). Even holdouts such
as the Mediterranean countries are changing rapidly.
The expansion of higher education has also boosted job prospects for women, improving their value
on the job market and shifting their role models from stay-at-home mothers to successful professional
women. The best-educated women have always been more likely than other women to work. In 1963,
62% of college-educated women in the United States were in the labour force, compared with 46% of
those with a high school diploma. Today 80% of American women with a college education are in the
labour force compared with 67% of those with a high school diploma and 47% of those without one.
The Economist 30th December 2009
Tensions sociales
Middle-class, professional, homeless
One in four homeless people were in managerial or professional jobs before they ended up on
the streets, according to a new survey by the charity Crisis.
The survey confounds the popular stereotype of rough sleepers as either fugitive teenagers
desperate to escape abusive families or deliberate social drop-outs with few if any skills or
qualifications.
Based on interviews with 91 people housed in temporary accommodation, the new survey
offers an illuminating economic profile of one of the great unknown quantities in British
society. A quarter of those questioned said they were employed in managerial or professional
posts shortly before or at the time they were made homeless. The survey also reveals that
many were once on comfortable incomes. Some 15 per cent earned £21,000 or more prior to
losing their homes; one respondent took home up to £200,000 a year.
Many of those interviewed were still in work when they started sleeping rough, suggesting
that lack of money to pay rent is only one of a wide range of factors that contributed towards
vagrancy.
Adapted from The Independent 04 May 2003
Les médias
Saved by the box
Getting independent films into cinemas, never easy, has become much harder in the past year.
Some specialist distributors, such as Warner Independent Pictures, have closed and others are
buying fewer films. Foreign sales have shrunk with the credit crunch* and the strong dollar.
Meanwhile cheap digital-video cameras and editing software* have produced a flood of
content. Some 5,500 films are chasing buyers in Cannes this year. Last year just 606 new
films were released in American cinemas. Many lost money.
This year IFC, an independent producer, will release about 100 films “on demand”, meaning
they can be called up for a fee in most households that get their television via cable or
satellite. Many will be available on the same day that they first appear at film festivals.
IFC makes about as much when a film is sold on demand as when a punter buys a cinema
ticket, even though the ticket costs almost twice as much. Whether accessed via cable
television or the internet, video on demand is likely to grow.
May 21st 2009 | From The Economist
The credit crunch: la crise du crédit
Editing software : logiciel de retouches/ traitement d’images
(education)
The dwindling number of those training to teach economics in secondary
schools is less worrying than it seems
According to a report this week from the Centre for Education and Employment Research at
the University of Buckingham, only three of the 16,440 graduates who began training as
secondary-school teachers in England last year enrolled to teach economics. In 2006, by
comparison, 84 graduates signed up to do so. Not unrelatedly, perhaps, the number of students
studying A-level economics has dropped by 29% over the past decade.
One explanation for the drop is that economics is not part of the required national curriculum.
A bigger reason why so few economics graduates choose to teach these days is that, as with
mathematicians, their degree opens many better-paid doors. Classicists and historians have
few obvious non-pedagogical options; economists are courted by finance and industry.
Economics is not like foreign languages (also in decline in secondary schools): there is no
particular reason to learn it young, when time could perhaps be better spent acquiring general
mathematical skills. Teaching economics to 16-year-olds may well be a specialisation too far.
Jul 31st 2008 From The Economist print edition
(Health)
Getting the message
Once it was only AIDS activists who criticised the mandarins of the AIDS establishment:
“you're not acting fast enough,” and “you're not spending enough money.” Now, insiders, too,
are accusing the World Health Organisation (WHO) and UNAIDS,
Ironically, this is happening at a time when the treatment of AIDS is steadily improving. The
latest news on treatment is contained in a report published by the WHO, UNAIDS and
UNICEF, the United Nations children's fund, on June 2nd. It says that, by the end of 2007,
about 3m people were receiving anti-AIDS drugs. That is a rise of 1m in a year, and is part of
an accelerating trend. This number may look woefully small in the face of an epidemic
reckoned to infect 33m people, but most doctors agree that the drugs are best reserved for
those whose immune systems are most in danger. That is about 10m people around the world.
Jun 5th 2008 From The Economist print edition
Les medias
Papers and the internet
Today, papers are doing their best to co-opt the internet. They have launched online editions,
set up blogs and encouraged dialogues with readers. Like the telegraph in the nineteenth
century, the internet has forced papers to be more timely and accurate. There is talk of the
need to focus on analysis and opinion. Again, there are predictions of the death of the
newspaper.
The internet may kill newspapers but it is not clear if that matters. For society, what matters is
that people should have access to news, not that it should be delivered through any particular
medium, and for the consumer, the faster it travels, the better. The telegraph hastened the
speed at which news was disseminated. So does the internet. A move to electronic
distribution—through PCs, mobile phones and e-readers—has started. It seems likely only to
accelerate.
There is no sign of falling demand for news, however.
The Economist December 19th 2009
155 words
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