
Il faut ensuite considérer chaque phrase, et travailler sur sa structure. Il est parfois nécessaire 
de  chercher  et  souligner  le  verbe  principal,  et  son  sujet  principal.  Devant  les  groupes 
complexes, il n’est pas inutile de se demander  si tel ou tel mot est un nom ou un adjectif etc.  
Ne laissez aucune structure complexe de côté, travaillez en précision sur la construction des 
phrases.   
Contrairement aux idées reçues, les difficultés grammaticales sont bien plus importantes 
que les difficultés de vocabulaire car elles concernent non pas un mot mais le sens global 
d’une phrase.  
Parmi ces difficultés : les mots de liaison mal compris, les liens sujet-verbe,  du  fait  d’une 
forme  verbale    unique  (la  base  verbal)  pour  l’infinitif,  l’impératif,  le  présent  simple,  il  est 
parfois  difficile  de  faire  la  différence  entre  ces  trois  formes,  les  temps  des  verbes  et  les 
modaux sont aussi sources de difficultés et d’erreurs. Pensez à relier votre phrase à celles qui 
précèdent ou suivent.  
c) les mots inconnus Notre principe le jour d’un devoir sur table ou le jour d’un partiel est le 
suivant : si nous ne proposons pas d’aide lexicale c’est parce que le sens du mot  devrait être 
connu    de    par  votre  travail,  personnel,  d’apprentissage  de  vocabulaire ; ou bien parce que 
nous  estimons  que    vous  pouvez  en  deviner le  sens      *  parce  qu’il  est  transparent,                                                 
*  d’après  le  contexte,          *  en  prenant  le  temps  de  réfléchir  par  rapport  au  sens  global  du 
paragraphe ou de l’article.  
Il vous faudra donc vous attaquer aux problèmes lexicaux majeurs (mots clés, porteurs de 
sens ) : il faut mettre en place des stratégies permettant de comprendre ces mots. Il faut 
partir du principe que vous allez trouver le sens de ces mots:  
* partez de  la nature grammaticale du mot (pour trouver sa fonction)  
* aidez-vous des dérivés que vous connaissez   
* réfléchissez à partir du contexte : est-ce un synonyme d’un autre mot du texte ? S’oppose-t-
il à un autre mot ? Est-il expliqué par une proposition ? Vient-il illustrer ou expliquer ce qui 
suit / précède ? Vous semble-t-il exprimer la cause / la conséquence / le but des phrases qui 
l’entourent ?  Très vite, seules 1 ou 2 possibilités resteront. Notez-les. 
Vous êtes prêt(e)s à passer à l’étape traduction.  
2) restitution 
 Faut-il rédiger un brouillon ? NON !!! C’est  une  perte  de  temps,  le  jour  du  partiel  vous 
n’aurez pas le temps.  Une « bonne » solution est celle qui consiste à travailler au brouillon 
pour les phrases qui posent le plus de problème et de rédiger directement pour le reste, en 
se gardant la possibilité de revenir sur sa traduction, en ayant sauté des lignes / en ayant écrit 
eu  crayon  à  papier  les  mots  ou  phrases  qui  ne  vous  plaisent  pas  trop.  Rédigez  donc 
directement en sautant des lignes : non  seulement vous  rendez lecture et correction  plus 
aisées pour votre correcteur mais surtout vous vous ménagez des possibilités de correction et 
d’ajouts en cas d’omissions. 
 
-Notez la source de votre document, sans la traduire, à la fin de la traduction. 
3) Relectures :  
Gardez du temps pour relire :  
          Une fois sans le texte de départ  pour vous assurer  que l’ensemble de ce que vous 
avez écrit a un sens, que vos choix lexicaux sont cohérents en contexte, que votre emploi des 
temps est cohérent.   
          Une deuxième fois, avec le texte anglais pour vérifier que vous n’avez pas oublié un 
mot, une phrase ou même un paragraphe. Et que vous avez bien indiqué la source.