La version fait partie de l`EC VL LA LE 21 (traduction journalistique)

UFR Langues et Cultures Etrangères
Département LEA
2009 2010
première année de la licence LEA semestre 2
traduction journalistique :
Version anglaise
VL LA LE 21
Présentation du cours
Conseils exercices textes
Corinne Bigot
A propos du vocabulaire
Le programme de vocabulaire a été établi sur trois ans jusqu’à la licence.
Ce programme concerne la traduction journalistique, thème et version.
Les sujets de partiel de thème et de version sont choisis en fonction de ces thèmes. Vous aurez
à organiser votre travail d’apprentissage, les interrogations de vocabulaire seront régulières.
Programme :
les acronymes, les pays du monde,
tensions sociales, racisme, pauvreté,
les médias,
l’éducation,
la santé.
Test de géographie (peut comprendre des adj/noms de nationalité et noms de villes)
Wales
Cornwall
Britons
Brittany
Burgundy
The Netherlands
Austria
Latvia
Danemark
tchèque
Hungarian
Poles
Bruxelles
Warsaw
The West Indies
Mexico
Chili
Cape Town
Cape Verde
La version fait partie de l’EC VL LA LE 21 (traduction journalistique) avec le thème.
(Notez bien les codes). Cette EC vaut trois crédits ECTS, elle fait partie de la Langue
anglaise 1ème année
La version est un exercice au cours duquel vous montrez votre compréhension d’un
document (et pas seulement du vocabulaire du document- tout le monde peut prendre un
dictionnaire et faire une liste de mots) et votre capacité à le restituer dans une autre langue.
Si la langue d’arrivée est incorrecte (fautes d’orthographe, de grammaire, de français) on
considèrera que vous n’avez pas mené à bien votre travail.
Vous travaillerez à partir de textes journalistiques, pris dans la presse anglophone
contemporaine, sur les thèmes correspondant au programme de vocabulaire.
Pour vous entraîner et vous améliorer, il est donc nécessaire de lire la presse en anglais
(améliorer la compréhension) et en français (pour ses clichés journalistiques) ; pour votre
culture personnelle aussi, souvent indispensable pour comprendre les allusions.
Outils : un dictionnaire unlilingue est en réalité plus utilise qu’un dictionnaire bilingue pour
bien comprendre le sens des mots et les voir en contexte.
N’utilisez jamais de traducteurs automatiques.
Les difficultés de la traduction
On a souvent tendance à faire des « calques », c’est à dire que la traduction est calquée mot
pour mot sur le texte d’origine, et le résultat dans la langue d’arrivée est incorrect, maladroit,
ou pire encore, n’a pas grand sens. Or si c’est incorrect ou incompréhensible, vous n’aurez
donc pas accompli votre travail, car personne ne comprendra ce que vous avez écrit ;
On a aussi tendance à faire l’inverse c’est à dire à partir trop «loin du texte ». La traduction
sera écrite dans une langue élégante, mais contiendra trop d’inexactitudes et de faux sens
pour être considérée comme une traduction.
On peut être tenté de ne pas traduire les mots difficiles, or cela n’est pas permis.
On a trop souvent tendance à se « jeter » sur le texte et sur un dictionnaire pour y trouver le
sens des mots difficiles, or commencer ainsi c’est ne pas prendre en compte la totalité du texte
et du contexte, pourtant indispensable pour comprendre le texte. En réalité on ne peut pas
traduire un texte que l’on n’a pas bien compris.
Toute traduction repose donc sur deux étapes : la compréhension et la restitution.
Il faut respecter, surtout au début, lorsqu’on est encore en phase d’apprentissage, la séparation
« compréhension » et « restitution » :
1- compréhension :
a) Malgré la tentation, ne jamais commencer la traduction tout de suite, mais commencer
par lire le texte la première lecture est indispensable pour comprendre le minimum : le
thème (qui, où, quand) le genre, le point de vue et pour identifier la langue (pays d’origine ).
b) il faut encore relire le texte, pour s’assurer qu’il ne reste aucun problème de
compréhension majeur : Avez-vous bien compris la chronologie des événements ?
(indispensable pour bien traduire les temps. ) Avez-vous bien compris la structure logique du
texte ? (les oppositions, ou relations de cause-conséquence = le repérage des mots de liaison
est capital à ce stade)
Il faut ensuite considérer chaque phrase, et travailler sur sa structure. Il est parfois nécessaire
de chercher et souligner le verbe principal, et son sujet principal. Devant les groupes
complexes, il n’est pas inutile de se demander si tel ou tel mot est un nom ou un adjectif etc.
Ne laissez aucune structure complexe de côté, travaillez en précision sur la construction des
phrases.
Contrairement aux idées reçues, les difficultés grammaticales sont bien plus importantes
que les difficultés de vocabulaire car elles concernent non pas un mot mais le sens global
d’une phrase.
Parmi ces difficultés : les mots de liaison mal compris, les liens sujet-verbe, du fait d’une
forme verbale unique (la base verbal) pour l’infinitif, l’impératif, le présent simple, il est
parfois difficile de faire la différence entre ces trois formes, les temps des verbes et les
modaux sont aussi sources de difficultés et d’erreurs. Pensez à relier votre phrase à celles qui
précèdent ou suivent.
c) les mots inconnus Notre principe le jour d’un devoir sur table ou le jour d’un partiel est le
suivant : si nous ne proposons pas d’aide lexicale c’est parce que le sens du mot devrait être
connu de par votre travail, personnel, d’apprentissage de vocabulaire ; ou bien parce que
nous estimons que vous pouvez en deviner le sens * parce qu’il est transparent,
* d’après le contexte, * en prenant le temps de réfléchir par rapport au sens global du
paragraphe ou de l’article.
Il vous faudra donc vous attaquer aux problèmes lexicaux majeurs (mots clés, porteurs de
sens ) : il faut mettre en place des stratégies permettant de comprendre ces mots. Il faut
partir du principe que vous allez trouver le sens de ces mots:
* partez de la nature grammaticale du mot (pour trouver sa fonction)
* aidez-vous des dérivés que vous connaissez
* réfléchissez à partir du contexte : est-ce un synonyme d’un autre mot du texte ? S’oppose-t-
il à un autre mot ? Est-il expliqué par une proposition ? Vient-il illustrer ou expliquer ce qui
suit / précède ? Vous semble-t-il exprimer la cause / la conséquence / le but des phrases qui
l’entourent ? Très vite, seules 1 ou 2 possibilités resteront. Notez-les.
Vous êtes prêt(e)s à passer à l’étape traduction.
2) restitution
Faut-il rédiger un brouillon ? NON !!! C’est une perte de temps, le jour du partiel vous
n’aurez pas le temps. Une « bonne » solution est celle qui consiste à travailler au brouillon
pour les phrases qui posent le plus de problème et de rédiger directement pour le reste, en
se gardant la possibilité de revenir sur sa traduction, en ayant sauté des lignes / en ayant écrit
eu crayon à papier les mots ou phrases qui ne vous plaisent pas trop. Rédigez donc
directement en sautant des lignes : non seulement vous rendez lecture et correction plus
aisées pour votre correcteur mais surtout vous vous ménagez des possibilités de correction et
d’ajouts en cas d’omissions.
-Notez la source de votre document, sans la traduire, à la fin de la traduction.
3) Relectures :
Gardez du temps pour relire :
Une fois sans le texte de départ pour vous assurer que l’ensemble de ce que vous
avez écrit a un sens, que vos choix lexicaux sont cohérents en contexte, que votre emploi des
temps est cohérent.
Une deuxième fois, avec le texte anglais pour vérifier que vous n’avez pas oublié un
mot, une phrase ou même un paragraphe. Et que vous avez bien indiqué la source.
Une dernière fois, sans le texte de départ, chaque phrase, dans le détail. Traquez
impitoyablement fautes de grammaire et d’orthographe. Lorsque vous n’êtes pas sûr(e) de
l’orthographe d’un mot en français, de son sens exact, ou de la correction d’une structure
grammaticale française :
A la maison : utilisez le dictionnaire français, et un livre type « difficultés du français » qui
expliquent les problèmes d’accord par exemple. Trop souvent les étudiants négligent ce point
parce qu’ils pensent savoir conjuguer ou connaître le sens des mots qu’ils utilisent en français.
Ils sont très déçus alors d’être pénalisés pour leurs fautes de grammaire ou parce que le sens
du mot n’est pas exact.
Soyez toujours très critique vis à vis de vos choix. Ne vous/ me dites jamais « ça se dit »
mais pensez plutôt « oserai-je proposer cette traduction à un journal ? »
*il existe rarement « une solution » (une seule bonne traduction) car si nous devons tous
comprendre la même chose, la même idée peut être exprimée de façons différentes.
*la version a ses techniques et sa méthode : tout étudiant peut donc progresser, que ce soit
dans sa compréhension du document comme dans la restitution.
Vous travaillerez de trois façons différentes :
à la maison, pour les textes difficiles ou longs, vous pourrez prendre plus de temps, vérifier
vos choix dans le dictionnaire, etc… c’est l’étape qui permet aussi d’apprendre du
vocabulaire, de faire des recherches lexicales sur un thème, un point de grammaire. C’est
l’étape qui permet aussi de travailler à partir d’un dictionnaire unilingue français pour vérifier
le sens des mots, l’orthographe, les conjugaisons, les problèmes d’accord.
C’est aussi avec les devoirs maison que l’on peut chercher les références qui aident à
comprendre le texte : j’attends de vous que vous recherchiez des informations pour
comprendre les références culturelles, de toutes sortes vous devez chercher des informations
sur les sociétés ou organismes mentionnés dans le texte. Vous devez aussi chercher si une
traduction officielle existe de ces références et si oui, l’utiliser (les noms de partis politiques
par exemple), si tel n’est pas le cas, vous devrez sans doute expliquer.
En classe sur des textes plus courts on apprend à mettre en place des stratégies pour résoudre
les difficultés, de compréhension comme de traduction, dans un temps plus court.
Attention : en partiel : vous serez confronté à un temps de travail qui vous paraîtra très très
court. Beaucoup d’étudiant(e)s ont du mal à gérer leur temps.
Comme les progrès reposent sur un travail régulier, chaque étudiant doit rendre un minimum
de deux versions faites à la maison au cours du semestre.
Vous devez toujours arriver an cours avec votre traduction préparée. En effet, si vous
pouvez proposer votre traduction, votre enseignante se réserve le droit de relever votre travail
quand elle le souhaite. Et de vous mettre une note.
la notation : Elle repose sur des principes de « points fautes » qui pénalisent vos erreurs selon
leur degré de gravité. Les « non-sens » (mots inventés ou phrases qui n’ont aucun sens en
elles mêmes par défaut de construction) et « non-sens contextuels » (phrases qui ont un sens
mais n’ont rien à voir avec le contexte du texte) seront les plus lourdement pénalisés. Il en
sera de même pour un « blanc », car il sera considéré comme un abandon face à la
difficulté.
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