INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I :
L’évolution économique et sociale : croissance et développement
Depuis vingt ans, dans les pays occidentaux, nous avons connu de nombreuses transformations comme la
tertiarisation, l’organisation du travail et la manifestation des chômeurs (décembre 1997). La croissance est un
phénomène quantitatif (PIB) et le développement, qualitatif (mode et niveau de vie). L’étude du lien social à la croissance
au développement est bilatérale.
Au XVIIIème siècle, les économistes croient à un progrès irréversible et linéaire. Jean FOURASTIER, économiste
contemporain, en 1949, réussit à palier à tout leur besoin (à la rareté). Cette victoire est le résultat du développement de la
production (de plus en plus et de mieux en mieux) avec des gains de productivité du travail excessif (de plus en plus
efficace).
Par rapport au PDEM (Pays Développés en Economie de Marché), le Tiers-monde est en retard mais finira par
rattraper les pays développés. Depuis une vingtaine d’années, les pays riches sont en crise (chômage persistant jusqu’en
1997), cette crise nous amène à reconsidérer la croissance des deux siècles passés. Les pays en développement et leurs
instabilités économiques et sociales tendent à montrer que la thèse du retard au développement n’est pas si exacte. De
même, il faut étudier les liens qui existent au jour d’aujourd’hui entre croissance, développement et changement social.
Peut-on encore considérer la croissance indépendante des conditions sociales ? Est-ce que le niveau et le mode de
vie ne sont que des conséquences des phénomènes de croissance, de développement et des progrès techniques ?
I] De la croissance au développement
1) Un phénomène quantitatif
a) Définir la croissance
La croissance est définie comme l’augmentation soutenue et durable (long terme) avec un indicateur de production
en volume ou réel, c’est offrir de plus en plus de biens et de services dans l’économie. La croissance n’est que la
matérialisation quantitative dans un phénomène plus complexe, à savoir le développement.
PIB en euros constants = (PIB en valeur / Indice des prix) x 100
François PERROUX définit le développement comme la combinaison des changements mentaux et sociaux qui
rend une population apte à faire croître son produit réel global (PIB). Ce phénomène à long terme ne doit pas être
confondu avec l’expansion qui est une augmentation d’un indicateur de production à court terme. L’activité économique
est marquée par la fluctuation pouvant être cyclique, régulière en amplitude et riodique.
FLUCTUATIONS DE L'ACTIVITE ECONOMIQUE
MESUREES PAR LES VARIATIONS DU P.I.B.
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01
t
% de variation
du P.I.B.
Croissance
Expansion
Récession
Reprise
Crise
b) Un phénomène difficile à mesurer
PIB = Somme (VA) + (droit douanier subvention à l’importation) + TVA
VA = CA CI
CA = Prix x Quantité vendue
Equilibre emploi = Ressources
PIB + M° = CF + FBCF + X° = Ressources
PIB = CF + FBCF + X° - M°
PNB = PIB + Revenus reçus du reste du monde
PNB = PIB Revenus reçus au reste du monde
Le PIB est surtout utilisé par des pays qui accueillent des multinationales et pour le PNB., par des pays qui
possèdent des multinationales. Il vaut mieux utiliser le PIB en volume ou réel que le PIB en valeur ou nominal, et le PIB
par habitant que le PIB global. Le PIB en euros constants prend en compte l’inflation, on dit qu’il a été déflaté. La
croissance d’une variable exprimée en unité monétaire ne permet pas de savoir un effet quantitatif ou un effet sur le prix.
Valeur = Volume x Prix donc Volume = Valeur / Prix
Indice en volume = (Indice en valeur / Indice des prix) x 100 (pour déflater)
Le PIB comporte certaines limites dont de ne pas montrer les inégalités par habitant au sein d’un pays. Toutes les
activités ne sont pas prises en compte par le PIB car certaines échappent au cadre du marchand légal (hors le travail au
noir, la prostitution, le bénévolat, les services gratuits, domesticité) et aux activités non-marchandes dont les
administrations. Dans le cas le PIB prendrait en compte des activités, le PIB prendrait non pas dans les valeurs
marchandes mais dans les coûts de production. Les externalités sont les coûts sociaux dont la nuisance, la pollution non
prise en compte par le marché.
Bonheur Nationale Brut (BNB) = PNB Externalités (J. TINBERGEN)
c) Déroulement de la croissance
Depuis la fin du XVIIIème siècle, il y a eu trois révolutions dont une démographique avec plus de main-d’œuvre,
plus de production et début d’une croissance ; dont une agricole avec plus de nourriture et un début de croissance grâce
aux engrais, pesticides, machines, variétés plus résistantes, jachères. Et la dernière est industrielle avec le machinisme
reposé sur les trois quarts des actifs étant agricoles et le reste, industriels, avec le salariat et l’urbanisation.
1400-
1800
1820-
1920
1920-
1930
1945-
1974
1975
1993
1997
1998
1999
2000
2001
2002
0,2%
(par an)
1,2%
(par an)
-15%
5,5%
(par an)
-1,3%
-1%
1,99%
3,4%
2,9%
3,1%
2,3%
2,5%
d) Les facteurs de la croissance
La production augmente par le lien du capital au travail. Le progrès technique est l’amélioration de l’efficacité de la
combinaison des facteurs de croissance, c’est un phénomène quantitatif. Les facteurs explicatifs de la croissance vont être
recherchés au niveau quantitatif mais il existe aussi des facteurs qualitatifs.
Certains économistes comme T. MALTHUS pensent que les facteurs quantitatifs (main-d’œuvre), ne sont pas un
facteur de croissance. La population est une suite géométrique et la substance, une suite arithmétique. Il y a une baisse de
la richesse par tête mais les ressources naturelles (plus on en a, plus on produit) sont ni nécessaires, ni suffisantes pour la
croissance.
Le capital, dans le langage courant, est compris au sens technique c’est-à-dire dans l’ensemble des biens durables
acquis par les unités de production. Il se trouve à plusieurs processus de production. Il existe d’autres formes de capital
que le capital technique, comme le capital circulant, immatériel ou financier. Le capital agit sur la croissance en volume en
investissant davantage et le progrès technique qu’il incorpore. Pour pouvoir investir, il faut une épargne ou il faut
recourir aux crédits ou aux emprunts.
Les facteurs qualitatifs se traduisent à travers la baisse de 46% du nombre d’heure par actif et la hausse de 2063%
de la VA horaire.
Taux de variation = [(Va Vd) / Vd] x 100
CM = 1 = (t / 100) = Va / Vd
t = (CM 1) x 100
CMg = (CMa)années donc CMa = années Racine carrée de (CMg)
Ceci est rendu possible par l’introduction du capital et du progrès technique qui fait augmenter le PIB de 136%
entre 1840-1910 et de 614% entre 1910-1990. Il vaut mieux passer du taux global au taux moyen annuel. Le TCAM permet
de convertir une croissance sur une longue riode à une période annuelle. La productivité du travail augmente et
mesure la contribution d’un facteur ou deux, de la production à la production, c’est donc un rapport.
Productivité = Quantité produite / Quantité de facteurs de production utilisés
On distingue trois grands types de productivité.
Travail = Production / Nombre d’heure
Capital = Production / Quantité de capital utilisé
Globale = Production / Taux du capital
La productivité globale permet de prendre en compte la complémentarité des facteurs de production. La
productivité du travail se découpe également en trois phases.
Physique = Quantité produite / Nombre de travailleur
Valeur par tête = VA / Nombre de travailleur
Horaire apparente du travail = VA / Nombre d’heure travaillée
Les facteurs, qui contribuent à améliorer la productivité, sont les innovations qui désignent une nouvelle manière
de combiner les facteurs de production comme le dit J.A. SCHUMPETER qui distingue quatre grands types
d’innovations : Technique de production, nouveau produit, nouvelle matière et organisation du travail. On parle
d’innovation lorsque dans les entreprises ont mis en place un service de recherche et de développement.
Les facteurs sociaux et culturels, comme le Japon, montrent que la culture (normes et valeurs communes)
détermine en partie la capacité d’un pays à faire croître ses richesses. En effet au Japon, les valeurs sont fortement
orientées sur le rapport hiérarchique, l’esprit d’initiative et le processus d’information.
La croissance est un phénomène quantitatif, cependant, il y a aussi une dimension qualitative. En effet durant le
XXème siècle, nous sommes passée d’une croissance extensive (reposée sur l’augmentation des quantités de facteurs
utilisés) à une croissance intensive (sur l’amélioration des facteurs utilisés). Selon R. AREN, la croissance est une
transformation qualitative dont les résultats sont mesurables.
2) Un phénomène qualitatif
a) Les conditions dun changement qualitatif
La productivité augmente si le nombre de travailleur baisse, si la quantité produite augmente, si les deux sont
réunis et si la production augmente plus rapidement que le nombre de travailleur. Les gains de productivité dépendent
de la hausse de la VA, ils servent à rémunérer les individus qui ont contribués directement ou indirectement à la
production. Le partage se fait entre les salariés, l’Etat avec les prélèvements obligatoires, les actionnaires par les
dividendes et la Banque. La VA peut également servir à la Réserve ou à investir, à augmenter le capital social. La
productivité sert à augmenter les salaires, baisser les prix afin d’accroître la consommation et par la même occasion
augmenter la production. La production peut augmenter grâce aux investissements qui permettent de rehausser les
profits. Cette hausse de la productivipermet aux consommateurs d’augmenter leurs pouvoirs d’achat, c’est un moyen
de rehausser le niveau de vie. Le niveau de vie est la somme des dépenses de consommation c’est-à-dire la quantité des
biens et services qu’un ménage peut acquérir.
La consommation est l’ensemble des biens et services qui sont détruits plus ou moins rapidement. Pour les
producteurs, ces gains de productivité aboutissent à une baisse des prix des biens quils vendent mais ces baisses ne se
réalisent pas dans les mes proportions que dans le secteur primaire, secondaire ou tertiaire. La baisse des prix fut plus
importante dans le secondaire (1960-1970) et dans le tertiaire, actuellement. Les producteurs sont attirés par les secteurs
secondaires et tertiaires avec la modification de la structure productive de l’économie.
b) Amélioration générale des conditions de vie
L’aspect du niveau de vie est quantitatif et le mode de vie, qualitatif qui est une notion beaucoup plus large que le
niveau de vie. Le mode de vie est l’ensemble des manières de vivre, le moyen de dépenser son argent en occupant son
temps libre. Le mode de vie dépend du niveau de vie, des conditions de travail, d’hygiène, de l’alphabétisation, de l’accès
à la santé et aux soins. Le niveau de vie comporte une limite et est mesuré par le PIB par tête, or il ne prend pas en
compte l’autoconsommation. Cette mesure repose sur l’idée qu’à chaque consommation correspond à un besoin, or
certains économistes ont montré que la filière peut être inversée c’est-à-dire qu’il existe des normes sociales de
consommation. Les producteurs créent des nouveaux produits pour les vendre, il y a création de besoins à travers les
publicités (« Galbraith »).
Pour FOURASTIER, ces gains de productivité peuvent faire améliorer le niveau de vie par l’augmentation de
production de consommation et/ou par la stabilisation de la consommation et de la diminution du travail ce qui
apporteraient une hausse du mode de vie. Depuis les années soixante, on observe une hausse continue du PIB c’est-à-dire
une hausse du niveau de vie, mais, en même temps, les ménages ont modifié leur structure de consommation.
Le statisticien belge ENGEL étudie le coefficient budgétaire des ménages pour montrer la modification de leurs
consommations. Le coefficient budgétaire est la part relative d’un poste de consommation dans la dépense totale de
consommation (ce coefficient augmente pour les deux derniers cas). Selon ENGEL :
Plus les familles sont pauvres, plus la part de son revenu à l’alimentation est grande
Plus les familles sont riches, plus la part de son revenu à l’alimentation est faible
Plus les familles sont riches, plus la par de son revenu à l’habitation et au logement est grande
Plus les familles sont riches, plus la part de son revenu à l’éducation et au loisir est grande
Depuis les années soixante-dix, le coefficient budgétaire de l’alimentation a baissé alors que celui du logement, de
la santé, de la communication, des loisirs, de l’éducation a augmenté. La loi ENGEL est cohérente grâce à l’augmentation
des salaires dans les années soixante-dix.
c) Les étapes de la croissance
Pour W.W. ROSTOW (1916), la croissance suit un schéma linéaire, universel et invariable.
La consommation de masse est l’ensemble des ménages qui s’équipe en biens durables contribuant aux conditions
de vie permises par le fordisme (normes sociales de consommation) et l’augmentation des salaires.
Les points communs entre les trois Révolutions Industrielles sont la forte accumulation de capital qui permet aux
entrepreneurs d’investir, la mise au travail de la population et la recherche des débouchés. L’analyse de ROSTOW a été
critiquée puisqu’il ne répond pas à la question : y a-t-il une étape, après la consommation de masse, une étape finale ? La
deuxième limite est que le schéma de ROSTOW n’est pas universel, toutes les sociétés n’ont pas passé les cinq étapes. En
effet, la politique de ROSTOW est orienté idéologiquement, son livre se nomme le « Manifeste anti-communiste » en 1960
qui suit un discours libéral. Après les cinq étapes, la société se développe pleinement et est en progrès constant. On voit
également se développer le secteur tertiaire et intervenir l’Etat de plus en plus. Pour ROSTOW, la croissance amène le
développement.
d) Le développement
Les changements économiques (niveau de vie en hausse), sociaux, institutionnels et techniques (amélioration du
mode de vie) sont la tertiarisation (le développement le plus important du marché), l’augmentation des salaires,
l’industrialisation, l’alphabétisation, la qualification accrue, la parité, la mécanisation, la flexibilité du travail et le
quinquennat. Les changements mentaux sur la croissance amènent des changements sociaux.
Pour PERROUX, tous ces changements permettent la croissance, l’amélioration du niveau de vie, c’est le sultat
des mutations, des transformations et des changements. Le lien entre la croissance et le développement est que la
croissance est la cause et la conséquence du développement.
Depuis 1949, les pays européens puis le Japon vont voir leur PIB connaître une croissance cumulative ce qui va
aboutir à des changements structurels vers un développement, une amélioration du niveau de vie et des progrès
techniques dans la scolarité et dans la santé. Les besoins vitaux sont déjà satisfaits. La croissance rend possible le
1ère Révolution
Industrielle
2ème Révolution
Industrielle
3ème Révolution
Industrielle
PREPARATION AU
DECOLLAGE
SOCIETE
TRADITIONNELLE
t
DECOLLAGE
MARCHE VERS LA
MATURITE
CONSOMMATION
DE MASSE
Taux de
croissance
du P.I.B.
développement comme en Corée du Sud qui a un taux de croissance de 6 à 7%, son développement se désigne par une
espérance de vie de 71 ans et un taux d’alphabétisation de 96%.
Pour PERROUX et BAINACH, la croissance est soutenue et permise par le développement. Certes, la croissance
permet bien un développement mais, en retour, le développement entretient la croissance l’amélioration du niveau de
vie permettra le développement.
De plus, il est possible d’avoir une croissance sans développement. L’exemple de MALTHUS est si la population
augmente plus que le PIB, on a une hausse de la richesse globale mais pas une hausse de la richesse par tête, c’est ce que
l’on appelle une croissance régressive. Le Brésil est la huitième puissance industrielle (satellites et réseaux de
communications) et est une puissance agricole, mais le Brésil n’a pas de développement malgré la croissance. Avec deux
tiers de la population sous-alimentée et un tiers se regroupant dans les favelas, on peut dire que la croissance ne profite
pas à toute la partie de la population Alors que certains pays voient leurs conditions de vie s’améliorer sans de croissance
(Nicaragua et le Mozambique).
En effet, le développement résulte d’une politique dont l’Etat joue un rôle important car c’est lui qui oriente la
croissance vers la satisfaction des besoins vitaux. Les inégalités de développement vont nous montrer avec les liens entre
la croissance et le développement qu’elles ne sont pas aussi linéaires qu’avaient supposé les thèses libérales.
II] Les inégalités de développement
80% de la population mondiale se partage un cinquième de la richesse mondiale. Quarante-trois pays disposent des
richesses inférieures dans les années soixante-dix. Il y a croissance et développement pour les uns et sous-développement
et appauvrissement pour les autres. Ces inégalités nous amènent à reconsidérer le lien entre croissance et développement.
1) Les blocages du développement
Il est nécessaire de clarifier la terminologie qui tourne autour des pays en développement (PED vers 1980) : le Tiers-
monde par A. SAUVY vers 1950, les pays sous-développés vers 1960 (PSD) nomment les pays qui ne peuvent pas
satisfaire les besoins vitaux, les pays en voie de développement (PVD) dans les années soixante-dix.
a) Le PIB comme indicateur de développement
En 1960, le revenu moyen par habitant d’un pays industriel était de quatre fois supérieur à celui d’un habitant du
Tiers-monde, alors qu’en 1995, il était de cinq fois supérieur. Nous n’avons pas de mesure de l’évolution absolue du
niveau de vie mais une mesure de l’évolution des inégalités des niveaux de vie entre pays riches et pays pauvres. Le PIB
par tête présente un avantage, celui de ramener à une même échelle les pays de tailles différentes. Cependant, il présente
des inconvénients puisqu’il gomme les inégalités dans un pays ce qui rend difficile la comparaison des structures socio-
économiques entre deux pays différents. Et dans certains pays, une économie informelle ou souterraine représente une
part très importante de la richesse nationale (Italie).
La Banque mondiale établie une classification des différents pays en fonction du revenu par habitant ou du PIB par
tête : pays à bas revenus (inférieur à 695$), pays intermédiaires (entre 695 et 8695$) et pays à hauts revenus (plus de
8695$).
Il existe d’autres classifications qui prennent en compte d’autres critères (éducation, santé) comme la CNUCED
(Conférence des Nations Unies pour le commerce économique et le développement) sa première union date de
1964 : PMA (Pays les Moins Avancés), les pays qui maîtrisent leur avenir, les NPI (Taiwan, Singapour, HongKong, Corée
du Sud) et les bébés Tigres (Indonésie et Malaisie). Un pays en développement est un pays qui amène son
développement, et un pays développé est un pays industrialisé qui a réussi à améliorer leur condition de vie.
b) Les causes du sous-développement
La théorie du cercle vicieux montre que le développement est un phénomène cyclique autoentretenu. Pour casser
cette théorie, il faut une épargne (acte économique qui n’existe pas dans toutes les cultures), il y a deux solutions dont
l’épargne extérieure dépendante et l’épargne interne ce qui nécessite un changement des mentalités. Certains économistes
montrent que, dans certains pays de développement, il existe déjà une épargne mal orientée aux mains de la bourgeoisie
locale.
Le retard du développement est, pour les libéraux, un retard des PED dans le processus de croissance, il suffit alors
d’attendre qu’ils rejoignent la situation des pays développés. La situation des PED est différente des PED d’il y a cent ans.
Pour le modèle dualiste, les économistes montrent que si, dans un pays, la population est exportée au lieu d’être
consommée nationalement alors le développement ne peut pas suivre et les PED resteront en retard. En Asie du Sud-est,
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