SVT - Seconde Chapitre 1 - Raymond Rodriguez SVTperso

769795359 - 17.04.2017
SVT – Seconde Chapitre 3.2 – TP n° 1
Système nerveux et régulation de la pression artérielle
RR – Lycée Jaufré Rudel – Blaye
Objectif de connaissance. Relation entre pression artérielle et fréquence cardiaque.
- Hypothèse de Galien (médecin grec de l’Antiquité). La source des mouvements cardiaques se trouve dans le cœur
lui-même. Il y a indépendance absolue entre le cœur et le système nerveux.
- Hypothèse de Legallois (début du XIXe siècle). Le cerveau et la moelle épinière, par l’intermédiaire des nerfs qui
vont au cœur, sont la source des forces qui entretiennent les battements du muscle cardiaque, de même qu’ils
commandent la contraction des muscles squelettiques.
Matériel. Le document nécessaire se trouve dans le dossier Ressources / SVT / 232tp1 : Innervation du cœur
Activité
Capacités - Exigences - Conseils
Autoévaluation
1. En s’appuyant sur l’exploitation du
document 1, tester la validité des
deux hypothèses proposées.
Recenser, extraire et organiser des informations
- Ne pas tenir compte des nerfs de Cyon et de
Hering.
- Tester successivement chaque hypothèse.
- Indiquer le rôle des nerfs cardiaques sympathique
et parasympathique (justifier la réponse).
A
B
C
D
E
2. En s’appuyant sur l’exploitation du
document 2, préciser le rôle du nerf
de Hering.
Recenser, extraire et organiser des informations
Justifier la réponse.
3. En s’appuyant sur la figure du
document de référence réaliser un
(ou plusieurs) schéma(s) montrant
comment la fréquence cardiaque est
contrôlée par le système nerveux.
Communiquer dans un langage scientifiquement
approprié (graphique)
- Le nerf de Cyon a un rôle comparable à celui du
nerf de Hering.
- Rendre fonctionnel le schéma proposé.
4. Quelle relation peut-on faire entre
la fréquence cardiaque et la pression
artérielle ?
Recenser, extraire et organiser des informations
Après correction, le compte rendu est à coller dans le cahier.

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Système nerveux et régulation de la pression artérielle
RR – Lycée Jaufré Rudel – Blaye
Document de référence
Relations entre le système nerveux et le cœur
Le cœur est relié par quatre nerfs au bulbe rachidien : une paire de nerfs sympathiques, une paire de nerfs
parasympathiques, le nerf de Hering et le nerf de Cyon.
Document 1
Recherche du rôle des nerfs sympathiques et parasympathiques
Des expériences section et stimulation électrique ont été réalisées, indépendamment les unes des autres,
au milieu du XIXe siècle chez le chien. Leurs résultats sont regroupés dans un tableau ci-dessous.
- Les nerfs de Cyon et de Hering demeurent intacts.
- Une stimulation électrique d’un nerf entraîne la circulation d’un message nerveux dans ce nerf.
- Quand un nerf est sectionné, il ne conduit plus de message nerveux. On appelle alors bout central le
côté de la section relié au bulbe rachidien et bout périphérique le côté de la section relié au cœur.
Expériences
Localisation
Fréquence cardiaque
(batt.min-1)
Avant expérience (témoin)
75
stimulation du nerf entier
nerf parasympathique
60
nerf sympathique
150
section
nerf parasympathique
90
nerf sympathique
70
nerf sympathique
et nerf parasympathique
90
après section
stimulation bout périphérique (côté cœur)
nerf parasympathique
60
nerf sympathique
150
après section
stimulation bout central (côté bulbe rachidien)
nerf parasympathique
90
nerf sympathique
90
D’après SVT 2e Hachette 2010 p. 222 (modifié)

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Document 2
Expériences de Herring (1924)
Expérience réalisée
Hypotension
dans le sinus carotidien
Tension normale
dans le sinus carotidien
Hypertension
dans le sinus carotidien
Message nerveux
dans le nerf
de Hering
+
++
++++
Message nerveux
dans le nerf
parasympathique
+
++
++++
Message nerveux
dans le nerf
sympathique
++++
++
+
Fréquence cardiaque
120 batt.min-1
75 batt.min-1
60 batt.min-1
Pression artérielle dans
la circulation générale
16 cm de Hg
12cm de Hg
8 cm de Hg
+, ++, ++++ sont des messages nerveux d’intensité croissante.
D’après SVT 2e Hachette 2010 p. 223 et SVT 2e Hatier 2010 p. 221
Du liquide physiologique est injecté en plus ou
moins grande quantité dans le sinus carotidien. On
peut ainsi y faire varier la pression. On mesure en
même temps l’activité électrique des nerfs, ce qui
indique l’intensité des messages nerveux.