l’implantation de l’ovocyte fécondé. Si elle n’a pas lieu, il y a à nouveau menstruation et on
repart à zéro avec un endomètre de petite taille.
Rque : la quantité de follicules primaires détermine la période d’activité génitale chez la
femme. Plus le nombre de follicules primaires est important, plus la ménopause sera tardive.
4) Les seins
Les seins contiennent des lobules constitués d’acini sécrétant le lait, se poursuivant par des
canalicules qui s’abouchent dans 10-15 canaux galactophores .Ces derniers s’abouchent au
pore mamelonnaire après formation d’un sinus galactophore.
Il y a en outre beaucoup de tissu conjonctif et adipeux parcourus par des vaisseaux cellulaires
lymphatiques et sanguins pour assurer la survie.
II L’axe gonadotrope
1) Fonctions ovariennes
Les ovaires ont une double fonction :
Exocrine : production d’ovocytes donc de gamètes en vue de la fécondation.
Endocrine : production d’hormones qui vont avoir des actions périphériques multiples
sur les organes génitaux tels que l’endomètre ou les seins, mais aussi sur l’os. Permet
la fécondation puis secondairement la préparation de l’utérus à l’implantation de l’œuf
fécondé (c’est à dire la nidation).
Ces fonctions exocrines et endocrines sont sous le contrôle de deux gonadotrophines
hypophysaires dont les taux varient au cours du cycle (détaillé plus tard dans le cours):
FSH qui agit sur la maturation du follicule et sur la stéroïdogénèse ovarienne.
LH qui permet l’expulsion de l’ovocyte mature (lors du pic de LH ovulatoire) et
également la stéroïdogénèse ovarienne.
(A savoir que chez l’homme il y a une division nette entre la FSH qui sert à la
spermatogénèse et la LH qui sert à la testostérone, alors que chez la femme les deux servent à
la production d’hormones endocrinienne et d’ovocytes)
2) Contrôle hypothalamique du cycle ovarien
[Pour toutes les hormones il y a différentes cascades. L’hypothalamus, une zone du cerveau
qui n’est pas identifié en tant qu’organe, va produire des hormones qui vont agir sur
l’hypophyse. Souvent on étudie mal l’hypothalamus, car, en imagerie cérébrale, ce n’est pas
un organe qui est bien différencié par rapport aux autres. De plus, les hormones
hypothalamiques ne se dosent pas en pratique courante. On étudie beaucoup plus
l’hypophyse qui est sous la dépendance des hormones hypothalamiques et périphériques
(rétrocontrôles négatifs mais aussi positifs dans le cas de la femme.]