Les réformes de Clisthène (507 av. JC) et de Périclès (451 av. JC) marquent la naissance de la démocratie athénienne.
Le peuple des citoyens est à la base de la démocratie: il se réunit en assemblée sur la "Pnyx" pour former "l'Ecclesia" dont
"la durée est illimitée" car on est (sauf exceptions) citoyen à vie. Le pouvoir fonctionne de façon tournante, pour une durée limitée
et jamais "deux fois par la même personne". Les fonctions sont tirées au sort, sauf pour les stratèges qui sont élus, car la fonction
exécutive est très importante.
Ce système politique se fonde également sur la séparation des 3 pouvoirs (législatif “Boulé”; judiciaire “Héliée”; exécutif
“Stratèges”) qui sont placés côte à côte sur l'Agora et permettent aux institutions d'être équilibrées.
La liberté est un autre principe fondamental, à la fois liberté d'expression et liberté individuelle. Le théâtre permet cette
liberté d'expression car il critique parfois les institutions. La liberté individuelle est assurée par les lois écrites qui garantissent
l'égalité des citoyens (isonomie), aussi bien dans leurs droits que dans leurs devoirs ("commander et obéir »)
Mais cette démocratie connaît des problèmes et certaines limites. Un problème dans la définition de la citoyenneté existe :
« sont citoyens ceux qui participent ainsi au pouvoir » selon Aristote, mais une grande partie de la population vivant dans la cité
n’a pas le droit d’y participer et ne peut donc prétendre à la citoyenneté (et vice-versa…)
Les limites du système concernent donc son aspect exclusif: la citoyenneté est fermée et ne concerne qu'une minorité de
citoyens actifs, environ 40 000 hommes sur une population totale d’environ 300 000 personnes. Les autres (femmes et enfants,
métèques) sont exclus du système à des degrés divers, sans parler des 110000 esclaves qui ne bénéficient d’aucun droit ni d’aucune
liberté. La société athénienne dans son ensemble est donc profondément hiérarchisée et n’est égalitaire que parmi les citoyens.
La démocratie, enfin, est caractérisée par une activité culturelle et religieuse florissante. Le théâtre, qui parle de “la vie de la
cité” et de “l’histoire du peuple grec” trouve ses origines en Grèce avec des auteurs tels que Sophocle, Eschyle, Euripide ou
Aristophane (qui a écrit "L'assemblée des femmes" critique des institutions athéniennes). Ces représentations étaient courantes au
théâtre de Dyonisos où les acteurs, uniquement des hommes, portaient des masques pour jouer leur rôle.
D'un point de vue religieux, Athènes organise chaque année la fête des Panathénées qui rassemblent tous les membres de la
cité et traversent Athènes et ses lieux symboliques (Dypilon, Céramique, Agora) pour atterrir sur l'Acropole, au Parthénon, temple
de la déesse poliade, Athéna. Ces festivités marquent l’unité et la cohérence du peuple athénien.
Cette expérience démocratique athénienne reste cependant limitée dans le temps puisqu’elle disparaît en 404-403 av. JC.
(458 mots)
Synthèse
Les réformes de Clisthène (507 av. JC) et de Périclès (451 av. JC) marquent la naissance de la démocratie athénienne.
Le peuple des citoyens est à la base de la démocratie: il se réunit en assemblée sur la "Pnyx" pour former "l'Ecclesia" dont
"la durée est illimitée" car on est (sauf exceptions) citoyen à vie. Le pouvoir fonctionne de façon tournante, pour une durée limitée
et jamais "deux fois par la même personne". Les fonctions sont tirées au sort, sauf pour les stratèges qui sont élus, car la fonction
exécutive est très importante.
Ce système politique se fonde également sur la séparation des 3 pouvoirs (législatif “Boulé”; judiciaire “Héliée”; exécutif
“Stratèges”) qui sont placés côte à côte sur l'Agora et permettent aux institutions d'être équilibrées.
La liberté est un autre principe fondamental, à la fois liberté d'expression et liberté individuelle. Le théâtre permet cette
liberté d'expression car il critique parfois les institutions. La liberté individuelle est assurée par les lois écrites qui garantissent
l'égalité des citoyens (isonomie), aussi bien dans leurs droits que dans leurs devoirs ("commander et obéir »)
Mais cette démocratie connaît des problèmes et certaines limites. Un problème dans la définition de la citoyenneté existe :
« sont citoyens ceux qui participent ainsi au pouvoir » selon Aristote, mais une grande partie de la population vivant dans la cité
n’a pas le droit d’y participer et ne peut donc prétendre à la citoyenneté (et vice-versa…)
Les limites du système concernent donc son aspect exclusif: la citoyenneté est fermée et ne concerne qu'une minorité de
citoyens actifs, environ 40 000 hommes sur une population totale d’environ 300 000 personnes. Les autres (femmes et enfants,
métèques) sont exclus du système à des degrés divers, sans parler des 110000 esclaves qui ne bénéficient d’aucun droit ni d’aucune
liberté. La société athénienne dans son ensemble est donc profondément hiérarchisée et n’est égalitaire que parmi les citoyens.
La démocratie, enfin, est caractérisée par une activité culturelle et religieuse florissante. Le théâtre, qui parle de “la vie de la
cité” et de “l’histoire du peuple grec” trouve ses origines en Grèce avec des auteurs tels que Sophocle, Eschyle, Euripide ou
Aristophane (qui a écrit "L'assemblée des femmes" critique des institutions athéniennes). Ces représentations étaient courantes au
théâtre de Dyonisos où les acteurs, uniquement des hommes, portaient des masques pour jouer leur rôle.
D'un point de vue religieux, Athènes organise chaque année la fête des Panathénées qui rassemblent tous les membres de la
cité et traversent Athènes et ses lieux symboliques (Dypilon, Céramique, Agora) pour atterrir sur l'Acropole, au Parthénon, temple
de la déesse poliade, Athéna. Ces festivités marquent l’unité et la cohérence du peuple athénien.
Cette expérience démocratique athénienne reste cependant limitée dans le temps puisqu’elle disparaît en 404-403 av. JC.
(458 mots)