Bulletin Numéro 2
« Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je la connusse évidemment être tell... ».
« Le second de diviser chacune des difficultés que j’examinerais en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il
serait requis pour les mieux résoudre ».
« Le troisième de conduire par ordre mes pensées en commençant par les objets les plus simples et plus aisés à
connaître, pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu’à la connaissance des plus composés; et supposant
même de l’ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns et les autres ».
« Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de
ne rien omettre ».
GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE :
La Géométrie comprend trois livres:
Dans le premier livre, Descartes ne craint pas « d’introduire des termes d’arithmétique en la
géométrie ». Il introduit la notion de coordonnées. Soient deux grandeurs liées l’une à l’autre: en
représentant la première par une longueur sur le premier axe, l’autre par une longueur sur le second, on
définit, à l’aide du parallélogramme construit sur les deux côtés ainsi définis, un point dans le plan. La
relation entre les deux grandeurs est liée à la courbe sur laquelle le point se déplace.
Dans le deuxième livre, Descartes montre que l’équation d’une courbe permet l’étude de ses
propriétés, notamment la détermination de ses tangentes.
Dans le troisième livre, il développe un intéressement traité d’algèbre. Il y introduit la désignation
des inconnues par x, y, z, des données par a, b, c. Il utilise les symboles a2, a3 ... et les signes + et -
(D’après l’histoire de la sciences, encyclopédie de la Pléiade).
LOI DES SINUS :
Il est le premier dans la Dioptrique, à avoir énoncé clairement la loi des sinus relative à la réfraction , que
Willebrord Snell, dit Snellius, physicien et astronome hollandais, avait découverte en 1620.
LA NATURE A HORREUR DU VIDE :
Les 23 et 24 septembre 1647, à Paris, rencontres de René Descartes et de Blaise Pascal.
« Ensuite on se mit sur le vide, et M. DESCARTES, avec un grand sérieux, comme on lui contait une expérience et
qu’on lui demanda ce qu’il croyait qui fût entré dans la seringue, dit que c’était de sa matière subtile ... »
(Jacqueline Pascal à sa soeur, Madame Périer, le 25 septembre 1647).
L’expérience du Puy de Dôme eut lieu le 19 septembre 1648. René DESCARTES en revendique la
paternité.
« C’est moi qui ai prié M. PASCAL, il y a deux ans, de vouloir la faire et je l’ai assuré du succès, comme étant
conforme à mes principes »
(Lettres de René DESCARTES à CARCAVI, Juin 1649).
Quant à la conclusion :