
Chapitre 2 Les mécanismes de l’immunité 
 
Rappel du collège : la peau et les muqueuses constituent une première ligne défense. Quand un antigène pénètre dans 
l’organisme il entraine une première réponse immédiate, les microorganismes sont alors phagocytés par les 
macrophages et les différents polynucléaires.  
Puis une seconde réponse immunitaire se met en place. 
 
Quelles sont les propriétés des anticorps ? 
 I) Les anticorps effecteurs de la reponse immunitaire acquise 
 
# Doc 2et 3 p 388,389 : comment mettre en évidence la réaction antigène –anticorps, la présence d’arcs de 
précipitation entre le puits centrale et les différents puits périphériques s’explique par la rencontre, suite à la migration 
à l’intérieur du gel, d’un anticorps et de l’antigène correspondant. L’absence d’arcs au niveau des autres puits indique 
que les substances qui se sont rencontrées à l’intérieur du gel ne se sont pas reconnues, et n’ont pas formées de 
complexe immun. 
Les complexes immuns forment en général des agrégats de relativement grande dimension, car la molécule 
d’anticorps possède deux sites de fixation sur l’antigène, une molécule d’anticorps peut donc se fixer sur deux 
antigènes différents et ainsi former des agrégats volumineux. Dans le cas de cellules on parle d’agglutination car en 
présence d’anticorps spécifiques d’antigènes sur leur membrane,  les cellules semblent se coller les unes aux autres 
pour former un amas, les anticorps servant alors de liaison entre les différentes cellules. 
 
# TP outcherlony et syphilis 
 1) La structure des anticorps 
 
# TP  anticorps et anagène 
 
# Doc 1 une molécule d’ADN est constituée en moyenne de 1325 acides aminés. 
- Les régions variables des deux chaines  correspondent aux 100 premiers acides aminés environ 
- Les régions constantes correspondent au reste de la séquence des deux chaines. 
Etant donné les reploiements de la chaine polypeptidique, les régions hypervariables forment, à l’extrémité des bras Y 
une région dont la forme tridimensionnelle peut varier d’un anticorps à l’autre en fonction de la séquence de ces 
régions hypervariables : c’est le site anticorps. Pour un anticorps donné, ce site a une forme complémentaire de 
l’antigène reconnu spécifiquement par cet anticorps. 
 
Les anticorps plasmatiques sont des macromolécules de nature protéique. Elles appartiennent aux groupes des 
immunoglobulines. 
Les AA sont formés de 4 chaines 2 chaines lourdes et 2 chaines légères identiques 2à2 et liées par des ponts disulfures 
.Chaque chaines comprends 2 parties, une partie constante et une partie variable. 
Les parties variables sont spécifiques de chaque catégorie d’anticorps. 
Les parties constantes des chaines lourdes aux extrémités terminales portent des sites liaisons non spécifiques avec 
diverses cellules immunitaires, macrophages et lymphocytes B. 
 2) La liaison anticorps –antigène : le complexe immun.et son rôle. 
 
# Doc 1 et 2 p 392, 393, ce système de phagocytose existe dès la naissance et est donc qualifié d’inné. Un phagocyte 
est capable de reconnaitre un élément étranger  et de le phagocyter  puis de le lyser (digérer). 
 
La liaison entre antigène et anticorps conduit à la formation de complexe immun. Ces complexes agglutinent 
l’agresseur qui porte l’antigène .Ils accélèrent son élimination, en stimulant les phagocytes. 
Cette propriété va être facilitée lorsque l’organisme aura développé  des réactions immunitaires  acquises aboutissant à 
la synthèse d’anticorps, le phagocyte possédant sur sa membrane des récepteurs spécifiques de la partie constante des 
immunoglobulines, la reconnaissance sera alors facilitée et donc plus rapide. 
 
Les polynucléaires peuvent aussi se fixer sur les anticorps qui recouvrent un agresseur trop volumineux pour être 
directement phagocyté, un ver parasite par exemple,  et également secréter des enzymes qui détruiront l’agresseur. 
Les anticorps agissent également contre les molécules solubles, les toxines, les bactéries exogènes ( ne pénétrant pas 
dans les cellules) les parasites extracellulaires (vers) et les virus avant qu’ils ne pénètrent dans leurs cellules cibles.