LA MACHINE SYNCHRONE

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LA MACHINE SYNCHRONE
1. Introduction :
La machine synchrone peut : - soit fonctionner en génératrice
-
soit fonctionner en moteur : la fréquence de rotation est
alors imposée par le réseau 
2. Présentation
2.1.Symbole
2.2.Principe de fonctionnement
d
. On va donc obtenir une tension
dt
induite aux bornes de chaque spire. Si le flux est sinusoïdal, alors la f.e.m. sera sinusoïdale.
Toute variation de flux entraîne une f.e.m induite e = -
Remarque : C'est le même principe que pour les moteurs à courant continu sauf qu'ici on ne
veut pas redresser cette tension donc on n'aura pas de balais ni de collecteur
Avantage : l'induit pourra être fixe et on pourra donc avoir plus de puissance
2.3.Inducteur ou rotor ( appelé aussi roue polaire )
Attention : Contrairement à la MCC, ici le rotor est inducteur et le stator est l'induit
Le rotor est mobile et tourne à la vitesse nS =.
Il est constitué d'électro-aimants alimentés en continu ou d' aimants permanents
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Il existe deux types de rotor :
rotor à pôles saillants
Ici on a
Remarque : si p est élevée, la vitesse nS
est
Application : alternateur centrale
hydraulique ( p = 40 )
Pas polaire :  =
Avantage :simples à construire
Inconvénients : fournissent moins de puissance que les rotors à pôles lisses
rotor à pôles lisses
Ie est continu
Des encoches sont uniformément réparties le
long du rotor
Ici , p =
p est faible donc la vitesse de rotation est
élevée ( Application : alternateur centrale
thermique ou nucléaire )
2.4 Le stator ou induit
Il est identique à celui d’une machine asynchrone :
Dans une machine bipolaire ( p = 1 ) le stator comporte 3 bobines espacées de
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Dans une machine multipolaire ( p > 1 ) le stator comporte 3 bobines espacées de
2.4.1. Expression de la f.e.m induite
Le flux est supposé sinusoïdal donc  =MAX sin t .Or, d'après Faraday une f.e.m. induite e
va apparaître :
e=-
d d
(
est la dérivée du flux par rapport au temps : notée  ’ en math )
dt
dt
e = - MAX. .cos(t )
Or, on a N conducteurs et
eT = -
N
spires donc la f.e.m aux bornes de l'ensemble des spires vaut
2
N
MAX.   f.cos(t ) donc ET eff =
2
2.4.2. Expression de la f.e.m réelle
En fait, la f.e.m réelle  f.e.m théorique car
 Il y a une saturation du circuit magnétique donc Eeff 
E MAX
2
 Les f.e.m sont légèrement décalées les unes par rapport aux autres donc
N
ET
.E
2
Pour tenir compte de ces défauts, on introduit un coefficient : c'est le coefficient de KAPP,
noté K
E=
K.N.f.MAX
N : nombre de conducteurs par
f : fréquence ( Hz )
MAX : flux sous un pôle (Wb)
phase
K  2,2 en triphasé et  1,7 en
monophasé
E:
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Si N est le nombre total de conducteurs, par enroulement on a
N
conducteurs donc
3
E=
3. Alternateur triphasé
I
U
MCC
V
CHARGE
ns
Ie
Alim continue
Remarque :
3.1.Etude en charge
Suivant la nature de la charge, la chute de tension n’a pas la même allure :
Charge 1 : charge
Charge 2 : charge
Charge 3 : charge
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Schéma équivalent du stator ramené sur une phase
3.2.Détermination des éléments du modèle
 EPN tension à vide ( I = 0 A ) ne dépend que de Ie
Dans le modèle du schéma
équivalent, EPN est la tension simple
Parfois, la tension relevée est la tension
composée !!!!
Fig 1
IeN
 On mesure Ra ( résistance entre phase ) à chaud en continu à I = ( c’est
le même montage que pour Moteur Asynchrone )
Remarque : en étoile Ra =
En triangle Ra =

Mesure de X ( voir TP ) : essai en court-circuit : On relève pour plusieurs
valeurs de Ie ( courant d’excitation ) la valeur de l’intensité ICC
I CC
Ampèremètre ,
position alternatif
MCC
A
n
IE
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ICC
2A par ex
Fig 2
IEN
IE
Modèle équivalent de l’alternateur en court-circuit :
On déduit Z =
Faire l’application numérique en utilisant les fig 1 et 2 pages 5 et 6 :
Puis X =
En général, R<<< X
Remarque : R<<< Z mais les pertes Joules ne sont pas négligeables
3.3 Diagramme synchrone d'une phase
Exemple : Pour une même valeur de Ie on a relevé EPN = 200 V et ICC = 5 A .
On donne R = 2 , I = 3 A. De plus, la charge est inductive et cos  = 0,8.
1. Déterminer Z puis X
2.
En choisissant une échelle 1cm pour 20 V et l’aide du schéma équivalent
donné au paragraphe 3.1, construire les différents vecteurs de Fresnel. En
déduire alors Veff
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3.4.Bilan de puissance
Un alternateur reçoit de la puissance
et fournit de la puissance
donc Pu =
Pu =
Donc  alternateur =
Remarque : Pour déterminer les PFM, on effectue un essai à vide :
Pav =
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4. Machines synchrones couplées sur le réseau
Une fois couplée sur le réseau, la machine peut soit fonctionner soit en moteur, soit en
alternateur
Quelque soit le mode de fonctionnement, la tension est celle du réseau et la vitesse est
imposée.
En général, on néglige les pertes Joules dans le stator donc on a les deux modèles possibles :
ALTERNATEUR
MOTEUR
On prend I comme origine ( on suppose ici la charge inductive donc
ALTERNATEUR
)
MOTEUR
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