Physique Stellaire et Solaire : thématique de recherche impliquant une quinzaine de chercheurs et
constituant un pôle de compétences d’ampleur européenne sur la physique solaire et stellaire. Le groupe
profite d’une synergie naturelle entre un accès privilégié à des instruments de qualité (Espadons, Narval,
CALAS, COROT, KEPLER, etc.) et à la base de données solaire BASS 2000, associé à une expertise
internationalement reconnue en polarimétrie et dans divers domaines comme la modélisation MHD, la
convection thermique et la turbulence, les effets de la rotation, les oscillations stellaires
(astérosismologie), le transfert radiatif, la diffusion atomique.
Milieu interstellaire et cycle de la matière : axe thématique regroupant une quinzaine de chercheurs
autour des grandes questions de la formation des étoiles et des planètes, de l’évolution chimique associée
qui conduit à la complexité moléculaire, et du rôle des processus physiques mis en jeu dans la
structuration des amas de galaxies. Cette thématique s’appuie notamment sur les données spatiales
astronomiques dans les domaines IR et submm fournies par Herschel et Planck puis PILOT, sur des données
d'observatoires au sol, et sur la plateforme nanograins (dispositif mi-lourd unique PIRENEA et expérience
ESPOIRS) impliquant des collaborations avec des laboratoires de microphysique du pôle toulousain.
Univers en évolution : thématique regroupant environ 30 chercheurs qui s'intéressent aux questions de
physique fondamentale, à l’évolution des grandes structures de l'univers et à l'émission du ciel à hautes
énergies. Les travaux s'appuient sur la construction et l'exploitation de grands relevés balayant le spectre
électromagnétique destinés à l'étude de la formation et de l'évolution des galaxies et des grandes
structures dans un contexte cosmologique, et recouvrant l'étude systématique de l'émission X/gamma du
ciel dans ses composantes ponctuelles et diffuses (rayonnement cosmique, annihilation e-/e+, CXB et
AGNs). Les efforts du groupe seront centrés sur l'instrumentation, les campagnes d'observation, la
modélisation et l'approche théorique. Le court terme verra l'exploitation des moyens existants (INTEGRAL,
XMM, Fermi, Herschel, Planck, EMIR/GTC). De grands projets verront le jour à moyen et long terme
(MUSE/VLT, SVOM, CTA, SPICA, IXO, etc.).
Signal Images : axe composé d'une dizaine de permanents, regroupant des astronomes, informaticiens et
chercheurs en traitement du Signal autour de thèmes liés au traitement du signal et des images en
Astrophysique, et en sciences de l'Univers, avec une implication dans le développement instrumental. Les
aspects méthodologiques sont menés dans un but applicatif et bénéficient d’étroites collaborations avec
les autres équipes locales et nationales : formation des images (Projets Fresnel, SMOSnext, etc.),
modélisation et analyse des signaux et images, séparation aveugle de sources) et enfin déconvolution et
reconstruction d'images (interférométrie en astrophysique-ALMA et observation de la terre-SMOS,
déconvolution hyperspectrale-MUSE, etc.).
Le laboratoire jouera un rôle important dans la réalisation de projets instrumentaux majeurs au sol et
dans l’espace et aura aussi les compétences pour réaliser des simulations numériques lourdes dans un
contexte de forte concurrence internationale. La relation qui liera le laboratoire au CNES est
particulièrement importante. En effet, l’agence nationale de l’espace est le support principal pour les
réalisations spatiales, les moyens de tests associés au sol, l’analyse et l’archivage des données. Ce
partenariat avec le CNES implique des relations avec la division des programmes de cet organisme et, au
niveau du design, de la R&D et du management des expériences, avec le Centre Spatial de Toulouse. Les
relations du nouveau laboratoire avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA) seront également intenses, à
travers l’instrumentation des missions européennes. Les relations avec les autres agences spatiales
concerneront essentiellement la NASA et la JAXA. Le laboratoire aura également pour mission l’étude et la
réalisation d’instruments focaux installés sur des télescopes au sol ouverts à la communauté française et
européenne. Ces projets seront menés dans le cadre de consortiums nationaux ou internationaux, en
réponse aux appels d'offre d'agences (ESO) ou d'Observatoires (CFHT, GTC, etc.). Pour être efficace et
assurer le maximum de retour scientifique, la sélection des projets s'inscrira dans le cadre des actions
prioritaires définies par l'INSU. En parallèle aux projets d'observation par moyens spatiaux et télescopes,
le laboratoire sera aussi impliqué dans de grands projets structurants de sismologie terrestre et
d'expérimentation de laboratoire.
Le laboratoire aura la charge de développer et de maintenir des services d'observation dans deux
domaines différents de l'INSU : astronomie-astrophysique et sciences de la terre, ainsi que des tâches de
service relevant de services d’observation distribués.
Le laboratoire comptera 30 enseignants-chercheurs. A l’Université Paul Sabatier, ils participeront aux
enseignements de physique et EEA, gérés aujourd'hui par l’UFR-PCA (Physique, Chimie, Automatique), à
ceux des sciences de la terre, gérés par l’UFR-SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), et à ceux du